Licenciements collectif : le projet Macron pour sécuriser….. les entreprises !!!

Il faut sauver les entreprises… Au cas où vous n’auriez pas compris.

Dans leurs cerveaux d’autistes, vous n’êtes qu’un élément « annexe ». Si on sauve les entreprises, on regagne de la croissance, si on regagne de la croissance, la consommation repart et on regagne de l’emploi, tout va bien et tout le monde est gagnant. Elle est pas belle, la vie ?

Sauf que « sauver » les entreprises, c’est dégraisser (licencier en novlangue), c’est détruire petit à petit les barrières de protection des employés, mini smic, horaires à la demande du patron, contrats  de travail adaptables aux besoins, salaires gelés sur des années  et je ne parle pas des taxes aussi rapides à apparaître que le lapin du chapeau. Sans compter aussi  la CSG qui a augmenté, augmente et /ou augmentera…

Ce que ces têtes d’oeuf n’arrivent pas à intégrer, c’est que pour consommer ce que les entreprises produisent, il faut avoir une bourse correctement garnie et une vision sereine de l’avenir. Deux choses totalement en contradiction avec les choix et événements politiques actuels.

Par contre, continuer d’engraisser les actionnaires, c’est miraculeux, ça marche !  : c’est la crise mais  on y arrive très bien.

« La France est le pays « qui a réalisé la meilleure performance et est également le plus important payeur de dividendes en Europe, en hausse de 30,3% » par rapport au deuxième trimestre 2013, souligne une étude publiée par la société de gestion Henderson Global Investors. Soit près de 31 milliards d’euros versés par les entreprises françaises. Dans le même temps, les dividendes ont progressé de 18,2% au niveau européen par rapport à l’année dernière, pour atteindre 115,5 milliards d’euros.

Les entreprises hexagonales sont les plus généreuses en Europe avec leurs actionnaires devant l’Allemagne et le Royaume-Uni, qui ont respectivement augmenté de 4 et de 9,4% la distribution de dividendes à leurs actionnaires.  » (1)

Que faire  pour se débarrasser de ces incompétents, vendus au système, traîtres à ceux qui les ont élu qui pour certains ont des casseroles aux fesses qui vous aurait envoyé vous et moi aux galères…

ARRÊTEZ TOUT ! TOUS ENSEMBLE. REFUSEZ VOTRE STATUT D’ESCLAVE, PRENEZ VOTRE DESTIN EN MAIN.

Pas besoin de tout mettre à feu et à sang. Ça pourrait même se faire sans un mot… imaginez un peu : plus personne dans les bureaux, plus personne dans les usines, plus personne dans les administrations, les commerces fermés, la machine s’enraye. Et ça ne redémarrera que lorsque vous l’aurez décidé et à vos conditions

D’accord c’est un peu de salaire en moins, mais de toutes façons, c’est déjà écrit,  le manque vous le subirez, sur plusieurs années, peut-être, mais vous aurez à le vivre. Alors, pourquoi pas maintenant et pour une vie meilleure ?

Oui, je sais… Je fantasme…

Galadriel

Nouveaux droits pour les entreprises sur le licenciement collectif

Le projet de loi Macron sur l’activité modifie les règles sur les licenciements collectifs et sécurisent davantage les entreprises.

Extraits :

« Parmi les changements introduits dans le projet de loi qui sera présenté le 10 décembre au Conseil des ministres, figure la possibilité pour l’employeur de fixer unilatéralement les critères d’ordre des licenciements, sans accord des syndicats. Dans le dossier Mory Ducros, la cour administrative d’appel avait jugé cela « impossible », rappelle Mme Krivine.

Le ministère explique qu’il s’agit là de « rationaliser un processus qui aujourd’hui, par sa complexité, est source de très grandes insécurités juridiques pour l’employeur comme pour le salarié ».

Le projet, consulté par l’AFP, stipule également que dans les entreprises en redressement ou liquidation, le plan social devra être proportionné « au regard des moyens dont dispose l’entreprise », et non plus du groupe auquel elle appartient. La disposition fait craindre à Mme Krivine des « PSE au rabais ». Pour inciter à « l’enrichissement » du plan, « le liquidateur ou le mandataire judiciaire n’a pas les leviers sur le groupe mais uniquement sur l’entreprise », justifie le ministère.

Enfin, le texte prévoit que l’annulation du feu vert administratif pour « insuffisance de motivation » (comme dans les cas TNS Sofres, Heinz ou encore Dia), sera « sans incidence sur la validité du licenciement et ne donne(ra) pas lieu au versement d’une indemnité à la charge de l’employeur ».

ARTICLE COMPLET : http://www.challenges.fr/economie/20141125.CHA0646/macron-donne-plus-de-flexibilite-aux-entreprises-pour-les-licenciements-collectifs.html

(1) http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20140822.OBS6938/infographie-la-france-championne-des-dividendes-verses-aux-actionnaires.html