C’est la guerre ! Non, c’est la barbarie
Israël: 240 enfants palestiniens «victime d’abus sexuels» dans les centres de détention de Jérusalem,
C’est la guerre, direz-vous. Non, ce n’est pas la guerre, c’est la barbarie.
Quelle différence ? La guerre est l’affrontement entre deux entités qui estiment que la disparition ou la soumission de l’adversaire est nécessaire à leur propre survie.
Les maîtres du jeu de ces parties savent qu’il faut sacrifier des pions. Ces pions entrés dans ce jeu macabre de gré ou de force savent qu’ils peuvent mourir, être blessés, emprisonnés. Mais comme dans tout jeu, y a, et de tous temps, des règles, des barrières, des accords entre adversaire. On fait son sale boulot, et si on peut, on rentre à la maison.
La barbarie c’est autre chose.. C’est la déshumanisation totale de l’adversaire chosifié et envers lequel aucune loi, aucune convention ne mérite ou ne nécessite d’être appliquées. La barbarie commence lorsque l’on voit son opposant comme une vermine à écraser. C’est alors que ce qui bouillonne dans la partie la plus obscure de l’humain peut se libérer des chaînes du sur-moi pour prendre possession du dominant. C’est ainsi que fonctionnent les psychopathes. Ils sont dirigés par leurs pulsions les plus noires.
Et tout le monde se tait…
Vous ne serez pas étonné que cette information ne soit pas claironnée sur les toits de vos immeubles et villages pour se répandre de paraboles en antennes…
L’incantation magique qui pose un sceau de plomb sur les lèvres serait immédiatement psalmodiée : anti-sémite !
Les soldats israéliens ne sont sans aucun doute ni pire ni meilleurs que ceux de Boko Haram ou autre groupes djihadistes dont les exactions font la une du 20 heures.
Le problème est qu’on nous dit qu’ils sont meilleurs, qu’Israël est un modèle de réussite, que les Israéliens sont encerclés par des barbares assoiffés de sang, et qu’ils ont le droit de se protéger. Après avoir vécu la Shoah (48% de la population juive européenne dont la génération touchée est quasiment disparue maintenant), effectivement, ils prennent tous les droits et personne, mais personne de « civilisé », ne saurait s’élever contre une telle évidence.
Ce modèle de civilisation, paranoïaque et cruel, je le conchie. Je me fous des étiquettes, je me fous qu’on soit juif, musulman, bouddhiste chrétien ou chaman… Ce qui m’importe avant tout c’est que l’on soit humain, et dans ce cas précis, anti-sémite ou pas, de l’humanité, je n’en vois que la lie.
Galadriel
Un groupe dé défense palestinien a publié un rapport explosif affirmant que 40% des enfants détenus par les autorités israéliennes à Jérusalem ont été victimes d’abus sexuels de la part de la police israélienne.
Près de 600 enfants palestiniens ont été arrêtés à Jérusalem depuis Juin 2013, annonce le rapport de l’agence de nouvelles du Centre international des médias du Moyen-Orient. Cela signifie qu’environ 240 mineurs auraient été maltraités lors de leur arrestation ou lors d’une enquête par des autorités israéliennes, selon le club des prisonniers palestiniens (PCC).
Le PCC dit que les « campagnes d’arrestations quotidiennes » infligées aux jeunes Palestiniens vivant dans la capitale historique sont une «punition collective contre les résidents palestiniens de Jérusalem » de la part du procureur .
Un membre de l’organisation, Mufeed al-Haj, dit que d’autres violations et abus sexuels et physiques ont été signalés au cours de l’arrestation d’ enfants, y compris de nuit et à l’aube lors de raids dans des habitations . Al-Haj a déclaré que les mineurs subissant une enquête en Israël doivent être accompagnés par leurs parents, mais « les autorités israéliennes ne prennent pas en compte cette loi dans de nombreux cas ».
« Les Forces ignorent souvent les lois et arrêtent les Palestiniens sans même avoir de gages » dit-il à WAFA – les nouvelles officielles Palestine agency.
Le PCC est une organisation palestinienne indépendante créée en 1993, par 1600 des anciens Palestiniens qui ont passé au moins un an dans les prisons israélienne .
Le club soutient les Palestiniens dans les prisons israéliennes en finançant l’aide juridique, l’action politique, et en soutenant leur familes.
En Mars 2013, les enfants du fonds des Nations Unies (Unicef) a constaté que les mauvais traitements des mineurs palestiniens détenus dans des centres de détention militaires israéliens sont » généralisée, systématique et institutionnalisée « .
Le rapport de l’UNICEF qui a examiné le système du tribunal militaire israélien pour maintenir les enfants palestiniens en détention a trouvé des preuves de pratiques dont il estime qu’il est un « traitement inhumain et dégradant ou cruelles « .
Traduction les brindherbes.org
Article de l’International Business Times :
MERCI À NUX pour le lien.
En complément :
http://solidmar.blogspot.fr/2014/02/des-enfants-palestiniens-menaces.html