Nantes/Toulouse : les manifs en mémoire de Rémi Fraisse dégénèrent MAJ

Mise à Jour : Il n’y a pas qu’en France que la colère s’exprimait hier. Voici un petit tour d’horizon, européen effectué par les M.E. Comme vous le lirez, il y a eu également une manif à Tunis, mais son objet était particulier…

« La colère monte, une colère justifiée quel que soit l’endroit où elle se fait entendre, et sûrement les prémices de quelque chose de plus important, car les actualités à venir ne nous garantissent pas de grandes périodes de sérénité. Première grande manifestation du jour à Athènes: 25 000 personnes qui ont marché contre l’austérité, nous pouvons même regretter qu’il n’y ait eu QUE 25 000 participants puisque c’est un pays dans son intégralité qui a été vendu, dépouillé, trahi par les politiques, au profit d’une troïka qui n’a rien d’honnête ni de bienveillante.

Autre manifestation, à Bruxelles cette fois-ci contre l’état islamique, 2800 personnes ont battu le pavé. Ce sont 2800 personnes qui oublient que l’EI est aussi financé par des états européens qui achètent le pétrole irakien (voir ici, ici et ici).

Manifestation en Irlande contre la fin de la gratuité de l’eau, pour l’instant, pas de données quand au nombre de participants.

Troisième manifestation du jour, à Montréal cette fois-ci avec plus de 45 000 étudiants qui défilent contre l’austérité

Une petite manifestation plus positive à Tunis cette fois pour accueillir « très chaleureusement » un certains philosophe  fouteur de m….  représentant du sionisme anti-arabe suivant l’article-source,  » avec comme message de bienvenue: « BHL dégage ». Une vidéo est même disponible…


UNE AUTRE VIDÉO, POUR DÉTENDRE L’ATMOSPHÈRE…

La police compte les manifestants :

Source ; Les Moutons Enragés

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Des affrontements entre des manifestants et la police étaient en cours samedi à Nantes et à Toulouse après des rassemblements à la mémoire de Rémi Fraisse, mort sur le site du projet de barrage de Sivens (Tarn), ont constaté des journalistes de Reuters.

A Nantes, les forces de l’ordre faisaient usage de gaz lacrymogènes pour disperser des manifestants, dont un nombre important d’opposants au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), qui leur lançaient des bouteilles en verre et divers projectiles.

Deux membres de la gendarmerie et de la police ont été blessés, selon la préfecture, qui a fait état de jets de bouteilles d’acide sur les forces de l’ordre.

Une manifestante de 21 ans a été blessée aux jambes par les éclats de plastique d’une grenade de « désencerclement » qui a explosé à ses pieds, tandis qu’un autre aurait été blessé au visage par un tir de flash-ball, selon des photos postées sur les réseaux sociaux.

Plusieurs centaines de manifestants avaient participé à la manifestation dans l’après-midi, émaillée de slogans comme « Pétain reviens, t’as oublié tes chiens », « Un flic, une balle, justice sociale » ou « L’Etat réprime, la police assassine ».

Des feux de poubelles étaient en cours dans le centre ville où des nuages de gaz lacrymogène flottaient non loin de badauds et de curieux.

Seize manifestants ont été interpellés, selon le préfet de Loire-Atlantique. « Ce sont des groupes qui sont venus pour chercher l’affrontement avec les forces de police », a dit Henri-Michel Comet à des journalistes.

Jean-Marc Ayrault, député de Loire-Atlantique, a quant à lui condamné sur Twitter « les violences délibérées des groupes radicaux qui n’ont qu’un adversaire, la démocratie ».

Les opposants historiques au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes n’avaient pas appelé à se joindre à la manifestation. « Une nouvelle catastrophe est à craindre comme celle de Sivens », avait dit l’Acipa, la principale association d’opposants. Europe Ecologie–Les Verts a pris la même décision.

APPEL À SÉGOLÈNE ROYAL

Après un rassemblement réunissant quelque 500 personnes à Toulouse, des affrontements ont eu lieu en plein centre ville, notamment sur la place Esquirol, où les manifestants ont dressé des barricades avant d’être dispersés par les gaz lacrymogènes.

Des membres des forces de l’ordre et au moins un manifestant ont été blessés, a-t-on appris de source policière. Une dizaines d’interpellations ont eu lieu.

L’hommage à Remi Fraisse avait commencé dans le calme. Des opposants au projet de barrage étaient venus en famille, avec des pancartes « Ni pardon ni oubli » et des banderoles « Il n’a pas choisi de mourir pour des idées ».

« Nous avons subi deux mois de bavures et de violences policières. La grenade qui a tué Remi Fraisse, les gendarmes en ont envoyées plusieurs centaines, y compris dans des lieux fermés. A force de prendre des risques, le drame est arrivé », a dit Camille, un opposant au projet de barrage interrogé par Reuters

Article Reuters

SUITE DE L’ARTICLE SUR : http://www.boursier.com

SUR LIBÉRATION :

CORRECTING DATE<br />
A protester stands with his pants pulled down in front of riot police during clashes on November 1, 2014 Nantes, western France, during a demonstration against police violence and in memory of Remi Fraisse, an environmental activist killed in clashes between security forces and protesters of the Sivens dam project. Five people were wounded during the demonstration in Nantes. Local French authorities on October 31 decided to suspend work on the controversial dam after the death last week of an activist protesting against the project that sparked uproar in the country. The already unpopular government of President Francois Hollande has come under more pressure for a perceived slow response over the death as well as allegations that police mishandled the riots.    AFP PHOTO  / GEORGES GOBET  </p>
<p>Remi Fraisse, a 21 year old demonstrator found dead after a rally against Sivens dam in the southern town of Lisle-sur-Tarn on October 25, 2014. AFP PHOTO GEORGES GOBET

Crédit AFP

http://www.liberation.fr/societe/2014/10/31/mort-de-remi-fraisse-la-these-de-la-grenade-offensive-confirmee_1133761   (mise à jour du 01/11/2014)

Image à la Une : Rémy Gabalda – AFP

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