Pour contrer le Poutine bashing
Il y a quelques jour, Médiapart publiait un article d’analyse sur la popularité de Poutine dont l’honnêteté discordante a de quoi surprendre.
En effet, depuis quelques années et surtout récemment le Poutine bashing règne dans les médias. [Lire à ce propos, l’article très intéressant du blog cannadien Mondialisation.ca ci-dessous en complément]
Lorsque des spécialistes sont invités dans des débats, sur les ondes, radios ou télé, ou lors d’un édito papier, une petite recherche rapide sur le net montre que ce sont généralement des opposants politiques ou des chercheurs appartenant à des think tanks noyautés par les Etats-Unis.
Ceux-ci n’ont de cesse que de nous présenter Poutine comme un président haï au sein même de son pays, sans aucun respect pour la démocratie, manipulé par les mafias, indifférent à son peuple, obsédé par un esprit de conquête qui rendrait à la Russie le lustre de l’URSS. (lorsque l’on pense à la politique US, cette accusation est du plus haut comique !) Même si certains cas présentés comme des preuves générales ne sont pas contestables, il est difficile de se faire une idée réaliste de ce qui se passe en Russie. La propagande fonctionne bien sûr dans les deux sens, sauf que chez nous, c’est toujours dans le même.
Voici, en quelques lignes un autre son de cloche d’un média français qui a pignon sur rue :
(Nota : L’article en entier étant réservé aux abonnés, je n’ai accès qu’à l’introduction. Celle-ci est suffisamment parlante en quelque lignes pour qu’elle soit publiée ici.)
A Moscou, le centre Levada détaille les ressorts de la popularité de Poutine
Comment interpréter la popularité historique de Vladimir Poutine après le rattachement de la Crimée à la Russie ? Il y a l’adhésion à un système qui a permis à une majorité de Russes de voir leur niveau de vie augmenter. Décryptage d’une société russe largement dépolitisée et en pleine ferveur patriotique, avec la sociologue Natalia Zorkaya du centre Levada* de Moscou.
Tous ses partisans et ses adversaires en conviennent : Vladimir Poutine qui fêtait mercredi 7 octobre ses 62 ans aux fins fonds de la taïga est au sommet de sa popularité. L’euphorie qui a suivi le rattachement de la Crimée à la Russie a fait bondir tous les indicateurs. Les derniers sondages lui donnent plus de 85 % d’opinions favorables, contre environ 60 % avant la crise ukrainienne. Même la perspective d’un ralentissement économique dû aux sanctions américaines et européennes ne semble pas vouloir entamer ce soutien historique.
À Moscou, le centre Levada, le dernier institut de sociologie et d’études politiques encore indépendant en Russie, réalise depuis août 1999 de nombreuses études…..
Ukraine et médias dominants : Propagande occidentale contre Poutine
Les décisions que prend Vladimir Poutine seraient « imprévisibles »
Les médias de masse et les pouvoirs politiques pro-étasuniens se livrent à un « Putin bashing » croissant depuis son arrivée à la présidence de la Fédération de Russie.
Cela atteint aujourd’hui des proportions qui mettent la sécurité de l’Europe et du reste du monde en danger. Cela pourrait même déraper en un conflit nucléaire si certains n’arrivaient plus à garder la tête froide. Voilà pourquoi il est peut-être utile de faire le point et d’analyser les raisons pour lesquelles nous en sommes arrivés là.
Le point de vue des États-Unis.
Après avoir été un des deux grands vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont formé un bloc d’alliés autour d’eux et ils ont œuvré, parfois avec beaucoup d’habilité, souvent avec beaucoup de lourdeur, à l’effondrement de l’autre vainqueur devenu leur adversaire idéologique.
C’est sous la présidence d’un Ronald Reagan rallié aux idées de l’école de Chicago (1) que la pression a commencé à devenir insoutenable et qu’elle a fini par provoquer l’effondrement du système économique soviétique. Les États-Unis se considèrent vainqueurs de cette confrontation idéologique et politique qu’on a appelé la guerre froide.
Ils se sont sentis autorisés à imposer leur modèle économique libéral au reste du monde, y compris à leur ancien adversaire. Pour cela, les différentes administrations qui se sont succédé aux États-Unis depuis 1988 ont décidé de ne plus autoriser l’émergence d’un système économique concurrent.
C’est surtout avec les deux derniers présidents étasuniens, Georges W Bush et Barack Obama durant son mandat actuel, que cette doctrine est devenue évidente.
Le point de vue de la Russie.
La Russie n’a pas l’impression d’avoir perdu une guerre (froide) contre les États-Unis. Les Russes pensent s’être libérés eux-mêmes d’un modèle économique et politique qu’ils ne rejetaient pas fondamentalement mais dont ils ne supportaient plus les atteintes à leurs droits fondamentaux : liberté d’opinion, liberté de déplacement, liberté de presse etc.
Après la chute de l’Union Soviétique en 1991, les dirigeants politiques et économiques russes ont appliqué pendant une petite décennie les méthodes libérales que leur soufflaient leurs conseillers étasuniens. Ce fut un désastre qui amena le niveau de vie des Russes au niveau d’un pays du tiers-monde et qui fut aussi marqué par une montée de la corruption à un niveau inimaginable.
A partir de 1999, parfois avec des méthodes musclées ou autoritaires, parfois avec beaucoup de sens patriotique, Vladimir Poutine a ramené le pouvoir décisionnel du pays vers l’État central. La reprise du contrôle de certains secteurs économiques comme les ressources naturelles (Gazprom), l’industrie (OAK) ou le secteur bancaire (Sberbank) ainsi que la mise au pas des oligarques ont permis le renflouement des caisses de l’État. Grâce à cela, la Russie d’aujourd’hui, avec un taux d’endettement de 13,4 % du PIB,(2) est un pays faiblement endetté ayant des possibilités budgétaires pour des interventions dans son économie.
Pour donner un exemple, disons que cela pourrait se comparer à la France des années 60. (Golden sixties?!)
Résultat.
Nous voyons donc se développer en Russie un système économique concurrent de celui des États-Unis. Quoiqu’ils soient tous les deux libéraux, les deux systèmes se différencient par d’un côté le contrôle de l’État sur son économie et de l’autre un système mondialisé avec des entreprises qui échappe au contrôle des États. Le traité transatlantique viendra pérenniser cette approche en Union européenne dans un futur proche.
La doctrine actuellement suivie par les États-Unis ne peut permettre l’émergence d’un système économique concurrent qui échappe à leur influence. (3)
Avec leur contrôle des marchés financiers, la prééminence du dollar dans les échanges commerciaux et avec leur écrasante force militaire, les États-Unis imposent leur volonté au reste du monde depuis plus de vingt ans.
Considérant la Russie, héritière de l’Union soviétique, comme vaincue, ils ont mené une politique de sape qui devait finir par le phagocytage de la Russie elle-même dans le moule mondialiste inventé sur mesure pour servir les intérêts étasuniens.
Mais la Russie se sent aujourd’hui suffisamment forte pour ne plus céder la moindre de ses positions. Ses rentrées budgétaires lui ont permis de moderniser son armée pour en faire à nouveau une force qui compte, du moins près de ses frontières. La Russie a toujours gardé ses forces de dissuasion nucléaire tactiques et stratégiques héritées de l’Union soviétique. Vu sa très large infériorité en forces conventionnelles vis à vis de l’OTAN, elle a régulièrement adapté sa doctrine de première frappe nucléaire.
Sa nouvelle “Doctrine militaire et la politique nationale en matière de dissuasion nucléaire à l’horizon 2020″ réaffirme le possible recours aux armes nucléaires en cas de danger existentiel pour le pays : “la Russie se réserve le droit d’utiliser des armes nucléaires en cas d’attaque aux armes nucléaires ou autres armes de destruction massive contre elle et/ou ses alliés, ainsi qu’en cas d’agression avec des armes conventionnelles mettant en danger l’existence même de l’État”. (4)
Nous verrons plus loin quelle conséquence cela pourrait avoir.
L’Ukraine et nos médias.
Après le déchaînement de violences verbales contre Vladimir Poutine pour son refus de s’aligner sur les Occidentaux à propos de la crise syrienne et alors que tout observateur objectif ne peut que lui donner raison aujourd’hui, après les stupidités qu’on a pu lire lors des Jeux de Sotchi, après les mensonges concernant les atteintes aux droits des homosexuels en Russie, voilà que maintenant les médias de masse, toujours aussi autistes, atteignent leur paroxysme de partialité avec la crise ukrainienne.
On pourrait comprendre (pas excuser) un tel comportement de la part des élites politiques étasuniennes : elles seraient en conformité avec leur doctrine mais pas de la part de journalistes professionnels qui sont payés pour informer. (En France, avec des subventions publiques) Ils ont cette fois-ci perdu tout ce qu’il leur restait de crédibilité et d’honneur.
Comment peuvent-ils cautionner un coup d’État violent provoqué par des néo-nazis ? (5)
Comment peuvent-ils ne pas être indignés par le massacre d’opposants pacifiques à Odessa ? (6)
Comment ne voient-ils pas que l’armée ukrainienne bombarde des villes et des villages sans distinction entre civils et insurgés ? (7)
Comment peuvent-ils rester silencieux face à l’enquête étouffée du crash du vol MH 17 dont la responsabilité revient de plus en plus clairement aux forces militaires ukrainiennes ?
Comment peuvent-ils admettre qu’une situation de catastrophe humanitaire, coupure de l’eau et de l’électricité depuis un mois, soit provoquée par les responsables ukrainiens à Lougansk ?
Comment peuvent-ils taire les menaces contre des parlementaires et ignorer l’interdiction faite à des partis politiques de participer à des élections parce qu’ils sont aussi à l’écoute de la partie démonisée du pays ? (8)
La liste est longue et terrifiante.
Nos journalistes scribouillards ne voient que la main du diable, celle de Vladimir Poutine évidemment, qui veut s’approprier un pays qu’ils qualifient de démocratie naissante.
Vladimir Poutine.
Pourquoi Poutine cherche à « installer le chaos » en Ukraine ? (Le Monde) Comment Poutine redessine (brutalement) les frontières en Europe ! (Rue 89 etc.) Poutine en guerre contre l’Ukraine ? (Courrier International) Poutine est de plus en plus imprévisible. (Le Monde) Poutine. Comme un vulgaire gangster. (Le Télégramme) C’est faire trop d’honneur à ces journaux que les citer.
On pourrait aussi mentionner les déformations de propos, les phrases sorties de leur contexte (Baroso) ou une traduction erronée (“statut étatique” pour la Novorossia) qui ont été répétées à l’envi par les médias de masse alors que le Kremlin avait rapidement démenti ces interprétations avec preuves à l’appui.
Non, Vladimir Poutine n’est pas imprévisible. On peut très facilement connaître ses intentions.
Pour l’Ukraine qui est un pays stratégique et limitrophe de la Russie, il refuse de la voir adhérer à l’OTAN. Il refuse de la voir liée par un partenariat avec l’Union européenne dont la Russie serait la partie flouée. Il refuse de voir la population russophone marginalisée en Ukraine. Il veut coûte que coûte garder le seul port en eau profonde dont la flotte russe dispose en mer Noire.
Vladimir Poutine a de bonnes raisons pour ne pas céder d’un pouce sur ces quatre points et il a le soutien de plus de 80 % des Russes pour y arriver.
Pour la Crimée, le gouvernement ukrainien et ses protecteurs sont devant le fait accompli. On peut discutailler sur la méthode ou sur la légalité de ce rattachement mais c’est un fait.
Il n’y a pas de manifestation de mécontentement en Crimée. Cela indique que l’adhésion de la Crimée à la Russie est tout-à-fait acceptée par la population. Cela aussi est un fait.
Pour les trois autres raisons, on peut être certain que les interlocuteurs importants de Vladimir Poutine, Barack Obama, Angela Merkel, etc. connaissent les lignes rouges à ne pas franchir sans accord avec Moscou.
Les autres dirigeants européens peuvent faire les déclarations qu’ils veulent, ils ne sont pas parties prenantes du conflit et cela pèse peu.
Ces déclarations trahissent généralement l’impuissance des dirigeants occidentaux devant la détermination de Moscou.
Il n’y a aucune chance que Vladimir Poutine révise ses exigences à la baisse, il en va de la sécurité future de son pays. Les Russes sont prêts à payer un prix très élevé pour ne plus avoir à subir une influence occidentale dans leurs affaires intérieures et pour parvenir à vivre en sécurité.
Une sortie de crise raisonnable serait une fédéralisation de l’Ukraine, un statut militaire hors blocs du pays (sans la Crimée) et des discussions tripartites (Ukraine, Union européenne et Russie) sur l’influence économique des uns et des autres en Ukraine.
Ce n’est évidemment pas acceptable pour les dirigeants ukrainiens actuels et ce serait un fameux camouflet pour les dirigeants européens.
De leur côté, les États-Unis n’accepteraient pas une telle solution qui serait antinomique avec leur volonté de dominance mondiale.
Le peuple ukrainien continuera à souffrir pendant tout ce temps.
Comment Vladimir Poutine compte-t-il atteindre ses objectifs.
Contrairement à tout ce qu’on peut entendre, Vladimir Poutine n’a pas de plan précis pour atteindre ses objectifs. Il est maître du temps. Le temps et la patience sont ses principaux atouts. L’hiver va rendre ses ennemis plus vulnérables. Un hiver rigoureux rendrait les positions ukrainiennes intenables. Un effondrement de l’État ukrainien n’est pas à exclure, peut-être plus sous les coups de butoir de ses propres éléments extrémistes que suite à des improbables révoltes populaires ou à une entrée des rebelles dans Kiev.
La patience n’empêchera pas Vladimir Poutine de tirer avantage de chaque erreur de ses adversaires.
On pourrait une fois de plus faire une comparaison avec une partie d’échecs.
Un très bon joueur, Vladimir Poutine en l’occurrence, se trouve dans une solide position défensive. Son adversaire, un joueur moyen, les États-Unis dans notre exemple, est déterminé à porter des coups offensifs qui lui permettraient de gagner la partie. Le joueur moyen, croyant terrasser son adversaire, négligera sa défense et sera exposé à des contre-attaques dévastatrices non prévues.
C’est le cas de figure de la Crimée. Les Russes ont profité d’un moment de flottement lors du coup d’État en Ukraine pour prendre possession de la péninsule.
Ce fut encore le cas il y a une dizaine de jours quand les stratèges russes ont vu la disposition vulnérable de l’armée ukrainienne dans le Donbass. Il leur a suffi de placer quelques offensives aux bons endroits pour voir se réaliser l’effondrement des troupes ukrainiennes en quelques jours. Que ce résultat ait été acquis grâce à l’entrée de troupes d’élite russes en Ukraine ou que ce soit des rebelles ukrainiens spécialement formés en Russie qui guidaient les tirs contre les forces régulières ne change rien quant-à l’efficacité de la manœuvre.
Quant-au matériel des rebelles que nous avons tous pu voir sur des vidéos postées sur le Net, j’ai une idée pas encore développée par les analystes et qui se résume par cette question. Que sont devenus les milliers de véhicules militaires abandonnés par l’armée ukrainienne en Crimée ? Comme ils ne sont d’aucune utilité pour l’armée russe qui se rééquipe avec du matériel neuf et plus moderne, je ne serais pas étonné qu’ils aient été rénovés et remis aux rebelles en Novorossia. (9)
Il n’y a rien à redire : Vladimir Poutine est un redoutable joueur d’échecs et il est entouré de conseillers de grande valeur.
La Crimée.
Pour Vladimir Poutine et pour l’immense majorité des Russes, le retour de la Crimée à la Russie est un fait accompli et il ne pourrait y avoir de retour en arrière.
La Crimée fait partie intégrante de la Fédération de Russie même si ce ne peut être reconnu par l’Ukraine et ses alliés. La doctrine de protection nucléaire s’applique donc aussi à cette partie du pays. Les bruits qui courent en Ukraine, dans certains milieux étasuniens ainsi qu’au Congrès pour une reprise de la Crimée par la force pourraient mener le monde à un cataclysme dont il ne se relèverait pas.
A ceux qui objectent en invoquant le droit international, on doit leur rappeler que la Cour internationale de Justice a rendu un avis ambigu sur le cas du Kosovo en 2010. On peut aussi leur opposer l’exemple de Mayotte a été qui soustraite aux Comores par la France grâce à des référendums controversés en 1974 et en 1976.
Conclusion.
À cause du manque de clairvoyance de l’Union européenne, le continent est entré dans sa plus grande crise depuis le Seconde Guerre mondiale. Les responsables européens ont laissé des fonctionnaires polonais, lituaniens et Cie, tous hostiles à la Russie, rédiger un accord d’association avec l’Ukraine qui porte non seulement un préjudice économique à la Russie mais présente aussi un risque à sa sécurité.
Il est paradoxal de constater que le parlement ukrainien a voté pour un traité sans en avoir pris connaissance dans les détails vu qu’il est pratiquement impossible d’en avoir une copie.
Il est difficile de savoir si les États-Unis ont conseillé les rédacteurs de cet accord ou s’ils ne sont entrés en scène que lors des mouvements de protestation du Maïdan. On peut cependant affirmer que le gouvernement ukrainien actuel personnalisé par Arseni Iatseniouk est plus sous influence étasunienne qu’européenne et que ce sera difficile, voire impossible, de lui faire accepter un quelconque compromis qui serait une reculade pour les États-Unis.
Les jeux des sanctions et des contre-sanctions ne peuvent avoir d’effet à court terme sur la crise. Ils auront des répercutions chez ceux qui les mettent en place. La population russe est plus prête à accepter des restrictions vu qu’elle en a déjà connues antérieurement. La population de l’Union européenne pour qui une récession serait nouvelle la supporterait certainement moins bien. Elle ne comprendrait sans doute pas, du moins à l’Ouest, l’enjeu géostratégique qui est en question.
Les Occidentaux tablent aussi sur un coup d’État fomenté par des oligarques russes qui seraient pénalisés par des sanctions à leur égard. C’est une éventualité peu probable étant donné qu’ils auraient encore plus à perdre si leur tentative échouait et que leurs entreprises en Russie étaient saisies par les autorités russes.
Le soutien des Russes à Vladimir Poutine est tel que des manifestations déstabilisatrices comme celles de 2011 et de 2012 n’ont guère de chance d’encore réussir. Les principaux leaders de ces événements ne sont d’ailleurs plus libres de leurs mouvements.
Les Occidentaux devraient intégrer dans leur esprit que Vladimir Poutine sera probablement encore là pendant 10 ans et que pour éviter des risques de confrontations militaires futures avec la Russie, il vaudrait peut-être mieux renouer le dialogue avec ce pays avant qu’il ne soit trop tard. L’idée d’isoler la Russie n’a aucune chance d’aboutir.
Il est clair que Barack Obama et Vladimir Poutine ne seront jamais amis mais ce n’est pas une raison pour sacrifier les intérêts de 500 millions de citoyens européens sur l’autel de la doctrine impérialiste étasunienne.
Pierre Van Grunderbeek
(1)http://les-yeux-du-monde.fr/ressources/13836-quest-ce-lecole-de-chicago
(2)http://data.lesechos.fr/pays-indicateur/russie/dette-publique.html
(3)Il est aussi à noter que Victoria Nuland qui s’est distinguée sur le Maïdan est l’épouse de Robert Kagan, l’auteur de la doctrine.
http://translate.google.be/translate?hl=fr&sl=en&u=http://thecable.foreignpolicy.com/posts/2012/01/26/obama_embraces_romney_advisor_s_theory_on_the_myth_of_american_decline&prev=/search%3Fq%3Dthe%2Bworld%2Bamerica%2Bmade%2Bobama
(4)http://fr.ria.ru/defense/20100205/186002443.html
(5)http://www.mondialisation.ca/les-etats-unis-ont-installe-un-gouvernement-neonazi-en-ukraine/5375013
(9)http://fr.ria.ru/world/20140415/200976161.html