Souffrance animale : La zoophilie, une pratique plus répandue que l’on croit…
En lisant cet article, je suis restée sans voix. Je pensais naïvement que ce genre de pratique était tout à fait marginal, rare, même… Je croyais qu’il ne s’agissait que de cas exceptionnels de pauvres villageois benêts et isolés avec leurs chèvres ou de quelques malheureux malades, incapables d’affronter leur semblables. Je me trompais C’est tellement répandu que le Danemark change sa loi.
La France a interdit définitivement ces pratiques en mars 2004. Auparavant, la zoophilie était tolérée à partir du moment où « l’animal ne subissait pas de sévices graves ». Il ne faut pas oublier que juridiquement l’animal était considéré comme un bien meuble jusqu’à la loi d’ avril dernier qui leur reconnaît enfin le statut d’êtres doués de sensibilité.
« Internet donne à la zoophilie un nouvel essor qui l’a fait sortir de la clandestinité pour être largement exploitée par une industrie pornographique. Le tabou et l’interdit ont donné à l’industrie pornographique un marché où certaines actrices ne jouent qu’avec des animaux. » (1)
Rappelons également que l’homme est la seule créature à avoir des rapports sexuels avec une autre espèce…
Dans un monde qui milite pour l’ individualisme et le manque de respect de soi et d’autrui, un monde où les pédophiles ont pignon sur rue, cette dérive que l’on tait, est finalement logique.
Là encore, la barbarie règne.
Zoophilie: le Danemark veut l’interdire complètement pour contrecarrer le tourisme sexuel
Après la France en 2004 et l’Allemagne en 2012, le Danemark veut, à l’exemple de ses voisins, interdire la zoophilie, a annoncé dimanche 12 octobre le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et de la Pêche.
« Je propose une modification de la loi sur la protection des animaux afin de préciser explicitement que les relations sexuelles avec les animaux ne sont plus autorisées », a indiqué Dan Jørgensen, dans un communiqué. « Les animaux doivent être traités avec respect et soin et ont droit à une protection particulière parce qu’ils ne peuvent pas dire non », a-t-il souligné.
« Alors que les règles ont été renforcées dans le reste de l’Europe, il y a un risque que le Danemark soit considéré comme un refuge pour les personnes ayant ce penchant (à la zoophilie). Par conséquent, je veux envoyer un signal clair que le Danemark n’est pas un refuge pour les gens qui veulent exploiter les animaux sexuellement », a souligné Dan Jørgensen. La Suède, la Norvège, les Pays-Bas, la Suisse, l’Angleterre, la France et l’Allemagne punissent les actes zoophiles, a rappelé le ministre.
Jusqu’à présent, la zoophilie est illégale au Danemark seulement si les souffrances de l’animal pouvaient être documentées. Mais les récentes interdictions dans certains pays d’Europe seraient en passe de faire du Danemark un haut-lieu du tourisme zoophile.
En 2007, une journaliste de la chaîne danoise TV2 News, citée par 20min.ch, évoquait son enquête en ces termes: « Un homme m’a montré comment on pouvait avoir un rapport sexuel avec un cheval. Il m’a aussi confié que de nombreux bus, remplis d’Allemands, débarquaient au Danemark. Le but de ces touristes est de vivre des moments intimes avec des bêtes ».
Le Parlement a auparavant déjà refusé d’amender la loi sur la protection des animaux estimant suffisante la législation actuelle, indique le quotidien Ekstra Bladet. Selon le journal, le gouvernement disposerait désormais d’une majorité pour modifier la loi. En outre, dans un récent sondage, les Danois se sont prononcés à 76% en faveur de l’interdiction de la zoophilie.
En France, la zoophilie est punissable de deux ans d’emprisonnement et de 30.000 euros d’amende depuis 2004.
« Le fait, publiquement ou non, d’exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30.000 euros d’amende. Les personnes physiques coupables des infractions prévues au présent article encourent également les peines complémentaires d’interdiction, à titre définitif ou non, de détenir un animal et d’exercer, pour une durée de cinq ans au plus, une activité professionnelle ou sociale dès lors que les facilités que procure cette activité ont été sciemment utilisées pour préparer ou commettre l’infraction », prévoit la loi 2004-204 du 9 mars 2004, modifiée en 2006.
La notion de sévices sexuelles n’apparaissait pas dans les versions précédentes de la loi sur les actes de cruauté envers un animal, initialement publiée en 1994. En 2007, la Cour de cassation a confirmé un arrêt de la chambre correctionnelle de la cour d’appel de Dijon rendu 2006, condamnant un homme à un an d’emprisonnement avec sursis ainsi que d’une interdiction définitive de détenir un animal. « Des actes de pénétration sexuelle commis par une personne sur un animal constituent des sévices de nature sexuelle au sens dudit texte », indiquait l’arrêt de la Cour de cassation.