NDE : Des scientifiques admettent la survie de la conscience après la mort
Comme vous le lirez, le titre de l’article est beaucoup plus accrocheur. Cependant, cette étude est une étape suffisamment significative et importante dans le monde scientifique pour qu’elle soit relayée ici.
Ne mettons pas tous les scientifiques dans le même panier. Certains ont déjà admis cette possibilité, mais la défense de cette hypothèse les a jusqu’à présent jeté à la marge. Beaucoup d’entre nous, soit du fait d’expériences troublantes, soit par conviction intime en sont déjà persuadés.
D’autres le nient en tant que croyance « irrationnelle ». Un article contestant la validité des conclusions a déjà été publié dans Sciences et Avenir* . L’argument développé est que si le patient se réveille c’est qu’il n’était pas mort. Vu comme ça, c’est imparable !
L’intérêt de cette étude c’est qu’elle a été faite par des médecins portés par une curiosité scientifique objective, éveillée par les témoignages convergents de leurs patients, et non pour apporter une preuve à une théorie posée à priori.
DISCUSSION :
Étendre la survie de conscience observée et objectivée à l’idée qu’il y a une survie après la mort, est une conclusion osée. En effet, ce qui a été observé, c’est la persistance de la conscience chez des victimes d’arrêt cardiaque déclarés en état de mort clinique avec électro-encéphalogramme plat, mais qui sont réanimés et reviennent à la vie après quelques minutes. La seule conclusion que l’on peut en tirer, c’est que la conscience survit au moins quelques minutes après une mort clinique, que tout ne s’anéantit pas d’un coup et qu’il ne s’agirait pas d’hallucinations, comme cela a été prétendu. Nous savons d’ailleurs que le processus de multiplication cellulaire se poursuit un certain temps après le décès d’un individu : les ongles et les cheveux continuent de pousser.
Serait-ce la même chose pour ce que nous appelons la conscience ? Ce qui poserait une autre question non moins passionnante : Quelle est la nature de la conscience ?
Quoi qu’il en soit, et ce n’est pas une information neutre, cela prouve que la conscience persiste indépendamment d’une activité cérébrale, – à moins (et je me fais ici l’avocat du diable), à moins que l’activité cérébrale qui soutient la conscience soit tellement subtile qu’elle ne soit pas perceptible sans un EEG extrêmement fin, tel que des détecteurs d’activité électriques que l’on utilise pour les plantes. Ce détail technique n’est pas évoqué dans l’article.
Attendons donc la réponse des rationalistes engagés qui vont sûrement développer tous les arguments en leur possession pour démolir cette étude.
En résumé c’est un début de preuve, déjà notable, mais non une preuve absolue de la survie après la mort.
Galadriel
* (Bien qu’intéressante, on ne peut pas dire que l’ouverture d’esprit scientifique de cette revue soit sa caractéristique essentielle. Tout ce qui « sort des clous » y est systématiquement contesté.)
Results of world’s largest Near Death Experiences study published
http://www.southampton.ac.uk/mediacentre/news/2014/oct/14_181.shtml
Il y aurait bien une vie après la mort
Être conscient après la mort, c’est désormais du domaine du possible selon une équipe de scientifiques de l’Université de Southampton, au Royaume-Uni. Durant quatre ans, ils ont mené une étude sur 2.060 patients ayant subi un arrêt cardiaque.
Une étude dont les résultats surprenants révèlent que près de 40% des survivants ont décrit une sensation étrange de conscience alors qu’ils étaient en état de mort clinique, avant que leur cœur se remette à battre. Selon les experts, même quand le cerveau a cessé de fonctionner et que le corps est cliniquement mort, la conscience peut se poursuivre. 40% de ceux qui ont survécu à leur arrêt cardiaque évoquent d’ailleurs une sensation étrange de conscience.
Conscient même en état de mort clinique
«Les preuves suggèrent que, dans les premières minutes après la mort, la conscience n’est pas annihilée. Nous ne savons pas si elle s’estompe ensuite mais directement après la mort, la conscience n’est pas perdue», explique au Daily Mail le Dr Sam Parnia, qui a mené cette étude. Les scientifiques ont notamment recueilli le témoignage d’un Britannique, un travailleur social âgé de 57 ans qui, alors qu’il était en arrêt cardiaque, explique avoir quitté son corps et assisté à sa résurrection depuis le coin de la pièce. L’homme, en état de mort clinique pendant trois minutes, a ensuite été capable de raconter de manière assez détaillée les soins qu’il a reçus et le bruit des machines autour de lui.
Des souvenirs réels
Pourtant, «nous savons que le cerveau ne peut pas fonctionner quand le cœur a cessé de battre», rappelle le Dr Parnia. «Mais dans ce cas, l’état de conscience semble s’être poursuivi durant les trois minutes où le cœur du patient avait cessé de battre, alors que le cerveau «s’éteint» généralement dans les 20 à 30 secondes après que le cœur a cessé de battre», explique-t-il. Les résultats de l’étude sont donc «importants», sachant que jusqu’à présent, les médecins «supposaient que les expériences relatées de vie après la mort étaient en réalité des hallucinations survenant soit avant que le cœur se soit arrêté, soit après que le cœur a été redémarré avec succès», poursuit-il, mais pas une expérience correspondant à des «événements réels lorsque le cœur du patient ne battait plus». D’autant que dans le cas présent, «les souvenirs racontés étaient compatibles avec les faits», déclare le scientifique.
39% des patients interrogés dans le cadre de l’étude se rappellent avoir eu conscience de ce qui leur arrivait, sans pour autant se souvenir des moindres détails. «La mort n’est pas un moment précis mais un processus potentiellement réversible, qui survient après une maladie grave ou un accident et qui fait que le cœur, les poumons et le cerveau cessent de fonctionner. Lorsque l’on tente d’inverser ce processus, on parle d’«arrêt cardiaque. Mais si on n’y parvient pas, on parle de mort», conclut le Dr Parnia, qui rappelle qu’avec cette étude, les scientifiques ont voulu analyser «objectivement» ce qui se passe après la mort.