A LIRE : « CORRUPTION » . (Au-delà de ce que vous imaginez)

En 2012, Antoine Peillon publiait un excellent :  « Ces 600 milliards qui manquent à la France » une investigation dans le domaine de la corruption financière.

« C’est un livre explosif que met sur la place publique Antoine Peillon, grand reporter au journal La Croix. Bénéficiant d’informations de toute première main, il montre comment la banque suisse UBS organise depuis la France un système massif d’évasion fiscale. »

« Afin de mettre en contexte les informations incroyables auxquelles il a eu accès, le journaliste a croisé différentes sources pour estimer à 590 milliards d’euros l’ensemble des avoirs français dissimulés dans les paradis fiscaux, dont 220 milliards appartenant aux Français les plus riches (le reste étant le fait d’entreprises). »

Suite sur : http://www.alternatives-economiques.fr/ces-600-milliards-qui-manquent-a-la-france–enquete-au-coeur-de-l-evasion-fiscale_fr_art_1143_58595.html

Il récidive ce mois avec un véritable brûlot que je vous recommande vivement, après avoir entendu son interview à « La grande table » sur France Culture. C’est plus que des dénonciations, ce sont de véritables enquêtes, soutenues là encore par des témoignages, et une mise en perspective pour nous aider à comprendre les mécanismes et nous alerter en tant que citoyens muets et soumis sur une démocratie en grand danger.

Ce vrai journaliste qui s’attaque à la voyoucratie, sans foi ni loi,  devrait faire attention quand il traverse les rues….

A acheter et à faire circuler partout.

PRÉSENTATION :

En vingt ans, la corruption a connu en France un développement vertigineux. Au point qu’elle menace aujourd’hui de mettre à bas l’édifice de l’Etat et la société tout entière. Mais s’il est vrai qu’elle est le fruit naturel de l’institution du marché, comment en venir à bout ?

En prenant d’abord la mesure exacte du phénomène. Et qui, mieux que celui qui ouvrit sa carrière de grand-reporter en apportant des éléments décisifs sur l’ « Affaire Carignon », il y a précisément vingt ans, pouvait s’en charger ? En comprenant ensuite que si nous devons contraindre nos gouvernants à mobiliser tous les moyens politiques et judiciaires propres à lutter contre cette pathologie de la démocratie, il nous faut également prendre conscience que le mal traverse – au-delà des hautes sphères dirigeantes – chacun d’entre nous : la République gangrénée ne se meurt-elle pas aussi et surtout des conflits d’intérêt de tous les jours et des petits arrangements de chacun avec la morale civique ?

Depuis que des hommes achètent les actes et la conscience d’autres hommes, philosophes, écrivains, hommes de sagesses et de religions ont accumulé un trésor de réflexions et d’expériences propres à nous enseigner l’ esprit de résistance à la corruption. En voici les plus beaux joyaux, en forme d’invitation à l’action.

Car nous sommes tous responsables de notre bien commun, la République.

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Édition du Seuil : 18 euros