Un petit coup de gueule rafraîchissant et plein de bon sens !
Coût du travail : ça N’EXISTE PAS
Le coût du travail, c’est la nouvelle super-giga-mega ARNAQUE pondue par nos amis les gros financiers en cravate.
Si on écoute monsieur Pierre Gattaz, président du MEDEF, syndicat des patrons – nostalgique de la belle époque de l’esclavage, quand les salaires n’existaient pas, enfin si, ceux des contremaîtres chargés de fouetter la main d’oeuvre nombreuse et gratuite – le travail, ça coûte cher.
Vous trouvez ma comparaison douteuse ?
Pour moi, parler de » coût du travail « , c’est clairement fustiger le fait de devoir verser de l’argent à des gens à qui on a pourtant fait appel pour effectuer des tâches.
Alors que le coût du travail, ça N’EXISTE PAS.
Des patrons, financiers, entrepreneurs avides de fric vont embrouilleront de mille façons, afin de vous persuader, vous culpabiliser : si vous touchez un salaire, vous coûtez de l’argent à votre patron.
Mathématiquement, bien sûr. Mais lui, le patron, ne touche-t-il pas un » salaire » grâce au travail abattu par vous-même ?
N’écoutons pas ces économistes, soit-disant experts, avec leur formules, leurs calculs élaborés… Qui ne servent qu’à dénaturer plus encore la vraie valeur des choses.
Ecoutons simplement le bon sens.
Prenons un entrepreneur, qui décide de se lancer dans une production de denrées à grande échelle.
Cet entrepreneur, seul, ne fait rien.
Il a beau être le créateur d’un concept, d’une idée nouvelle, il ne fera rien tout seul, fut-il le plus talentueux au monde.
Il ne produira pas lui-même sa marchandise, ne la transportera pas lui-même vers des points de vente, ni ne la vendra lui-même à la clientèle.
Si son activité a un minimum d’envergure, il a réuni un capital au préalable, et il va devoir embaucher.
Il va embaucher car il en a besoin.
Embaucher est donc une nécessité pour faire fonctionner son entreprise, et gagner de l’argent.
Le travail rapporte de l’argent à celui qui embauche.
C’est d’une logique implacable.
Notre entrepreneur a recruté un salarié.
Il a gagné 100 ce mois-ci.
Il paie son salarié 10.
Mais de multiples cotisations viennent se superposer à ce salaire de 10.
Au final, l’entrepreneur verse 35 pour son salarié.
Si cet entrepreneur est un Pierre Gattaz, il se dit » merde, je gagne 100 mais je donne 35 pour mon salarié, c’est bien trop »
Eh oui, car un Pierre Gattaz veut TOUTE la mise ! Il veut les 100, qu’il a pu gagner grâce au travail de son salarié.
Il considère donc que le travail a un coût, puisque son salarié l’empêche de rafler tout le pactole.
Un Pierre Gattaz considère que tout le mérite lui revient, car étant l’instigateur, l’homme sans lequel le travail n’existe pas.
Voilà le point de vue de ce genre de type.
Le boulot d’un Pierre Gattaz, c’est de te persuader que ton travail coûte à ton patron, et que tu pourrais concéder une petite baisse, pour l’aider, sinon il va couler, et tu seras au chômage ensuite.
C’est tout un travail de terreur, ce Pierre Gattaz.
Il a gagné 100, Pierre Gattaz. Mais il engrange finalement 65, car son salarié lui a pris 35.
Il a donc touché de l’argent, 65.
65, grâce à son salarié.
Sans lui, il touchait 0.
Mais le Pierre Gattaz voit ça à l’envers : il n’a pas gagné 65.
Il a perdu 35.
Pierre Gattaz aimerait un retour à l’esclavage. Tout du moins, il rêve d’une population bénévole, qui vit d’amour et d’eau fraîche, qui n’a besoin de rien. Qui travaille juste pour le plaisir de voir le patron acheter un yacht.
Le coût du travail n’existe pas, le travail rapporte de l’argent, le travail crée de la richesse.
N’écoutez plus nos politiques soumis au Gattaz, n’écoutez plus les économistes argentés, n’écoutez plus les patrons qui vous font culpabiliser de simplement toucher un salaire.
S’il y en a un qui coûte de l’argent, c’est bien un Pierre Gattaz, président du triste MEDEF, syndicat de patrons amoureux du bénévolat, et surtout amoureux des millions d’euros qui dorment sur des comptes en Suisse, pendant que vous touchez le SMIC.
Tyea pour :
http://www.informaction.info/iframe-cout-du-travail-ca-nexiste-pas
Remarque : les coûts de fonctionnement de l’entreprise ne sont pas inclus dans le raisonnement. Sur les 65, Gattaz doit en lâcher une partie pour entretenir son outil de travail.
En réalité, même si Gattaz touche 20, il touche 20 sur le travail de chacun de ses employés, soit pour 100 employés, 2000.