Le Titanic économique : Iceberg en vue. Ouille !
Tandis que le Titanic économique approche dangereusement de l’iceberg fatal, les propositions d’évitement fleurissent. Les néo-libéraux purs et durs ne se sentent plus.. Pensez-donc, la reprise de la barre du navire est à leur porte.. Ça frétille, ça glose, ça oublie qu’à la direction du navire jusqu’à il y a deux ans, le cap vers le naufrage n’a jamais pu être modifié par leur équipage en place.
Ce grand guignol serait presque drôle si il ne nous touchait pas dans nos vies quotidiennes…
Les perspectives sont sombres. L’Europe est malade, Allemagne incluse, et pourrait bien couler. Les saignées proposées par les docteurs Diafoirus de l’économie néo-libérale (dans lesquels on peut inclure les conseils ne notre gouvernement actuel) ne sont pas franchement réjouissants pour nous, d’autant que leur autisme les enferme dans un déni d’échec. La catastrophe programmée par la Troïka en Grèce ne leur sert pas de leçon. La Grèce est, après 7 ans d’une austérité drastique qui a laminé la population, toujours médaille d’or de la dette.
L’économie internationale n’est guère brillante. Le Japon est à 200% de dette de son PIB, les US, malgré la publication de chiffres trafiqués pour rassurer et soutenir les bourses internationales ne tient que par miracle et la fabrication larga manu de son PQ vert qui ne correspond plus à rien.
Tout d’abord un rappel de ce que signifie concrètement « déflation »
Pour l’économie néo-libérale, cela signifie qu’il faut à n’importe quel prix relancer la « croissance ».
Relancer la croissance, c’est favoriser les investissements, aider les entreprises, (comprendre alléger leur impôts pour plus de profits), bloquer voire baisser les salaires et démembrer le Code du Travail – travailler plus pour gagner moins – dépecer également la protection sanitaire et sociale, privatiser les services publics, supprimer les subventions locales aux associations, licencier les fonctionnaires, sabrer la culture (inutile) etc etc
Nous voyons par petites touches les choses se mettre en place devant une apathie générale stupéfiante ! Tout les esprits sont occupés par l’orchestration média de la menace islamiste. On ne peut pas avoir l’œil sur tout, n’est-ce pas ?
Bien entendu, pour les ministres, députés, sénateurs et autre caciques aucun « effort » n’est suggéré, pas plus qu’on aura entendu parler de coupes dans les aides à la presse mainstream… Faudrait tout de même pas exagérer !
Le pompon du jour revient à François Fillon et ses propositions de redressement dans les Echos
Extraits et commentaires
« Après l’échec de la gauche, la droite devra redresser le pays avec un courage sans précédent, sinon c’est la porte ouverte aux extrêmes. »
Ce sont bien sûr des réformes qui laisseront une population exsangue qui « évitera la montée des extrêmes.. » Aube dorée, ça lui dit quelque chose ?
Quelques propositions…
C’est pourquoi je propose de réduire, en cinq ans, les effectifs des fonctions publiques de 600.000 postes, de porter le temps de travail à 39 heures hebdomadaires, d’offrir de meilleures perspectives salariales aux agents de la fonction publique. Ces propositions permettent de réduire la dépense publique et de maintenir les missions de l’Etat. »
Si j’ai bien compris, vu qu’il y a à ce jour 5,5 millions d’agents de la fonction publique, il en vire 90%. Les 10% restants, il les paye plus, mais ils travaillent plus. Et les autres qui sont sur le pavé, de quoi vivront-ils ? Du chômage ?
Q : La moitié de vos économies sont programmées sur les régimes sociaux.
Là, pas de réponse précise mais un petit couplet démago…
La cerise sur le gâteau :
Oui, mes amis, j’espère que son discours vous l’aurez bien entendu, tellement que tous ensemble nous le ferons taire lui et ses amis !
http://quebec.huffingtonpost.ca/2014/01/02/economie-canadienne-2014_n_4532332.html
L’édito du jour de Charles Sannat :
« Vous allez couiner… mais alors couiner, comme vous n’avez pas idée… ! »
ÊTES-VOUS PRÊTS À TRAVAILLER POUR RIEN ?
Le président du MEDEF Pierre Gattaz estime que de nombreux salariés sont prêts à faire du bénévolat pour sauver leurs entreprises, actuellement en proie à une crise économique sans précédent.