Vidéo : Rêver le travail

Que vous apporte votre travail ? Qu’en attendez-vous ? L’aimez-vous ? C’est le type de questions que Marcel Trillat et Cécile Mabileau sont allés poser aux travailleurs.

Journaliste, cinéaste, documentariste, Marcel Trillat a porté haut toute sa carrière l’exigence de l’information sociale et ouvrière. « Faire de la « belle ouvrage », ils en rêvent. Ils aiment le travail. Ils y trouvent leur épanouissement, leur dignité d’êtres humains.Leur crève-cœur c’est qu’on les empêche de plus en plus souvent de bien faire leur métier.

One Response to "Vidéo : Rêver le travail"

jardinfleuri dit :

19 septembre 2014 à 21 h 27 min

Petit reportage très intéressant.
Quand je pense au nouveau ministre de l’économie, qui ose traiter les employées de GAD d’illettrées, et quand j’entends l’analyse de Monsieur Morandini, c’est Mr Macron qui devrait retourner à l’école!
Cette petite jeune fille, pleine de vie, qui a raison, de ne pas se poser la question de sa couleur de peau, car on a qu’une envie, c’est de l’embaucher, tellement elle respire la gentillesse et la bonne humeur.
La seule chose que cela m’inspire: quel gâchis!
Toute cette vitalité, toutes ces personnes qui ne souhaitent que travailler, dans des conditions dignes.
Le constat est très clair, on ne veut pas une société de travailleurs heureux, on veut une société d’esclaves. Bien content d’avoir un CDD, même de quelques mois. On se fout royalement de l’humanité, de cette humanité qui transpire de ces personnes.
Pour ma part, je constate aussi ce changement. Ce qui me désespère le plus, c’est de former de jeunes étudiants, pleins de vie, pleins de rêves, et qui attendent encore de se réaliser. Or il n’y a plus rien pour eux dans cette société. Génération kleenex. Mais personne ne les prévient. On a cru au rêve de l’ascenseur social, il a fonctionné pendant une courte période, mais c’est terminé. On fait croire encore aux jeunes qu’avec des diplômes supérieurs, ils peuvent prétendre à une vie plus confortable que celle de leurs parents (je dis plus confortable, je ne dis pas meilleure), mais cela est faux. Il n’y a que les rejetons de l’élite qui ont leur place au chaud (le fils de Barroso, par exemple), mais plus les enfants de la classe moyenne, encore moins ceux de milieux défavorisés.
Il est temps de se réveiller, il est temps de foutre tous nos politiques au cachot (pas au bout d’une pique, je suis contre la violence!) et de créer un monde meilleur.
Je pense que c’est possible, toute cette énergie, si elle ne se répand pas dans l’accomplissement de soi, ne peut que générer malheur, frustration et haine. Aussi est-ce à nous, de diriger nos enfants vers une autre vision du bonheur, que celle d’attendre une récompense de son entreprise.
Bien à vous

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