LE MUR ! (Mise à jour)

(Pour la M.A.J. voir en fin d’article)

Désolée de vous gâcher la journée… Mais il faut que vous sachiez.  Les signaux d’alerte se multiplient pour nous expliquer que notre système économique est à bout de souffle et que nous allons dans le mur…  

Voilà des mois que les prévisions d’analystes lucides nous préviennent. Alors, en quoi ça a changé ? Pourquoi s’inquiéter plus maintenant qu’hier, avant hier ou il y a deux ans ? Parce que chaque mois qui passe tend cette corde qui va nous pendre et  que cette faillite annoncée  se précise.

Nous voyons bien que les nouvelles nominations tant à la commission européenne que celle du gouvernement marquent la volonté des pouvoirs de « sauver » ce système à la dérive, alors qu’ils savent très bien que c’est impossible.

Mais tout ce qui aura été fait, aura, comme nous l’a démontré le récent passé, engraissé encore plus la finance internationale, permettra de démanteler nos avantages,  d’accentuer l’esclavage et d’ installer un peu plus la mondialisation.  

Pour Jacques Attali,  si nous n’installons pas une austérité drastique, le pays France sera mis sous tutelle par la troïka et nous nous retrouverons comme les grecs dont nous connaissons les résultats du « crash-test ». Cela est largement relayé sur nos pages.

L’on peut penser ce que l’on veut de ce personnage, pur fruit du système, mais il y a une chose que l’on ne peut lui nier, c’est l’intelligence.  Il raisonne dans le cadre du système, mais il sait raisonner.

Idem pour Olivier Delamarche. Il pense en financier libéral. Son grand mérite est sa lucidité et le courage  de tirer inlassablement la sonnette d’alarme envers et contre les économistes choisis par les médias et le pouvoir pour vous endormir…  Son raisonnement est implacable. Lorsque le couperet va tomber, ça va faire très mal.

Ça va mal, donc,  et les choses se précisent… Combien de temps encore à coup de tours de passe-passe le système restera-t-il vivable ? Quelques mois ?

Si la catastrophe arrive, attendons-nous à de graves troubles…  Et là il ne faudra par rater la fenêtre de tir. Si nous ne sommes pas assez solidaires, pas assez nombreux, pas assez exigeants pour demander le « reset » démocratique et économique que nous appelons de nos voeux, la réponse sera terrible. Sous le prétexte de mettre de l’ordre, nous risquons de nous retrouver en dictature…

Soyez lucides et prévoyants. Envisagez sereinement un pire possible. Prenez vos précautions. Nous arrivons au pied du mur et ça risque de faire très mal.

Le but de ce blog est de veiller… Alors, je rabâche et pardon de vous inquiéter. Selon un formule que j’ai déjà employée : un brin d’herbe averti est préférable à  brin d’herbe inconscient et tondu.

Galadriel

(Pour ceux qui n’ont pas le temps de lire toute la démonstration  le paragraphe  souligné en gras donne une idée de la teneur du billet)

1)  RENDEZ-VOUS LE 2 OCTOBRE

Par Jacques Attali

A tous ceux que l’avenir de la France pourrait intéresser, je donne rendez-vous ici même, le 2 octobre : son sort, ce jour-là, sera scellé, pour longtemps. D’ici à cette date, en effet, notre pays devra faire enfin les choix qu’il refuse obstinément d’effectuer depuis 20 ans, malgré tous les conseils, tous les livres, tous les discours.

Récapitulons les dates importantes du mois à venir :

– Ce mercredi 10 septembre, le gouvernement doit faire connaître la trajectoire qu’il choisit pour 2015. Ce choix est crucial, puisqu’il détermine le sort du pays jusqu’en 2016, année en principe pré-présidentielle, pendant laquelle tout le monde s’empressera de ne rien faire. Les choix qui restaient à trancher avant ce mercredi étaient immenses. Faut-il avouer au pays que les déficits publics ne sont pas sous contrôle et que la France rejoindra bientôt le triste club des pays dont la dette publique est supérieure à son PIB ? Faut-il se résigner à des déficits durablement supérieurs à 4% du PIB, à la différence de tous les autres pays européens ? Ou, au contraire, faut-il enfin faire d’énormes réformes et de cruelles économies pour maîtriser ces dérives ? Faut-il encore augmenter les impôts ? Et lesquels ? Faut-il se résigner à une déflation suicidaire ? Faut-il libérer les forces de la croissance au risque de déchaîner la coalition de tous les conservatismes ? J’ai ma réponse à ces questions. Je ne sais pas, à l’instant où j’écris, celle qui sera donnée par le gouvernement. La suite du calendrier ne l’incite pas à l’audace …
– Le vendredi 12 septembre, la structure du budget doit être communiquée au Haut conseil des finances publiques et aux autres pays européens, dont les ministres des Finances seront réunis pour cela à Milan.
– Le mardi 16 septembre, le Premier ministre doit demander la confiance du Parlement, qui sera d’autant plus difficile à obtenir qu’il aura pris les mesures très difficiles auxquelles nul n’a préparé le pays.
– Le jeudi 18 septembre, le Président de la République donnera la quatrième conférence de presse semestrielle de son mandat.
– Le mercredi 24 septembre, ou quelques jours plus tard en raison d’un déplacement du Président à l’ONU, le budget détaillé sera présenté en Conseil des ministres puis, le jeudi 2 octobre, déposé au Parlement.
– Le dimanche 28 septembre auront lieu les élections sénatoriales.

Tout, alors, sera joué.

Si, ce mercredi, le gouvernement choisit la solution courageuse, qui consiste à purger tous les écarts antérieurs pour se redonner de la marge, il lui faudra annoncer des économies de plus de 25 milliards en 2015, et une hausse de deux points au moins de la TVA, ou autant de petites contributions fiscales infiniment plus douloureuses ; il pourrait alors craindre de ne pas avoir l’approbation du Parlement six jours plus tard.

S’il ne le fait pas, la France sera, avec l’Italie, le seul pays d’Europe refusant de se réformer. Le seul pays en route vers la faillite et la ruine de ses habitants. Le seul pays traité, à juste titre, par ses partenaires européens, de « cigale prétentieuse », de lâche inconscient, de fossoyeur de l’Union. Celle-ci pourrait (devrait, même, en application des traités) mettre notre pays sous tutelle et envoyer ses représentants afin d’établir le budget à notre place, comme ce fut le cas en Grèce ou au Portugal. Exactement comme on traite une personne incapable de gérer ses finances.

Voici le choix. Voici les enjeux. Au lieu de s’occuper d’anecdotes nauséabondes, les hommes politiques, de gauche comme de droite, ne devraient débattre en public que de cette question : que faire d’ici le 2 octobre prochain ?

Ce jour-là, je dirai ce que je pense de ce que le pouvoir aura décidé pour l’avenir de notre pays : aura-t-il choisi d’agir ou se sera-t-il bercé de l’illusion qu’il a encore du temps ? Croira-t-il que chacun peut s’en sortir seul, ou continuera-t-il d’entretenir une juxtaposition de groupes de pression quémandant chacun une part de plus en plus grande d’un gâteau de plus en plus petit ?

A lui d’en décider. A vous d’en juger. Rendez-vous le 2 octobre.

http://blogs.lexpress.fr/attali/2014/09/08/rendez-vous-le-2-octobre/

Eurostat : Les pays européens en faillite

http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2-22072014-AP/FR/2-22072014-AP-FR.PDF

2) OLIVIER DELAMARCHE : ALERTE ! Monnaie de singe en vue

C’est un exposé alarmant et factuel de la situation de nôtre pays au bord du « défaut de paiement » assorti de quelques conseils pour ne pas perdre votre épargne par dévaluation subite ou confiscation bancaire plus ou moins progressive.

En effet, nous en sommes arrivés aujourd’hui à emprunter toujours un peu plus pour payer les intérêts de la dette, le principal étant totalement irremboursable, sauf dans le cas très improbable d’une croissance nationale supérieure à 4,2 %…jamais vu en plus de 30 ans.

On en est évidemment très loin puisqu’on en est aujourd’hui à zéro !

Alors au final, qui paiera et de quelle manière quand on ne voudra plus continuer à nous « prêter »?

Olivier Delamarche répond à cette question angoissante qui nous concerne tous.

Morceaux choisis remixés de son interview sur Meta TV (Mai 2014).

Concernant la « Garantie bancaire » que beaucoup d’établissements bancaires mettent en avant, Maître Hélène Feron-Poloni qui est avocate au Barreau de Paris (l’activité du Cabinet LECOQ VALLON & ASSOCIES est orientée principalement vers la défense et la protection du patrimoine des particuliers et des entreprises) dénonce le mensonge selon lequel les banques font circuler l’idée d’une garantie des dépôts bancaires. http://www.lecoqvallonassocies.fr

Maître Hélène Feron-Poloni : « Le déni s’explique aussi parce que les institutions font circuler ce discours selon lequel les fonds, les dépôts sont garantis.(…) Si la SG qui a 11 millions de clients fait faillite, ce fonds de garantie des dépôts réparti entre ces 11 millions de clients fait que chacun d’entre eux percevra à peine 100 euros.  »

 

 

Source : Business Bourse

http://news360x.fr/exclusif-union-bancaire-approchons-malheureusement-du-grand-soir-les-epargnants-seront-taxes-2/

 TROUVÉ SUR 360X

http://news360x.fr/olivier-delamarche-attention-epargne-en-danger/

MISE À JOUR

Pour éviter de refaire encore un article sur l’économie et dans la mesure où celui-ci vient confirmer ce que je dis précédemment,  je rajoute ceci :

Le Medef veut supprimer le Smic et 2 jours fériés

Le patronat va faire des propositions chocs, notamment sur le temps de travail.

Depuis que Manuel Valls a lancé son vibrant « j’aime les entreprises », fin août, et qu’il a été ovationné devant le Medef, les patrons semblent très bienveillants à son égard. Dès la semaine prochaine, le syndicat patronal va faire des propositions chocs, qu’Europe 1 a dévoilées mercredi matin.

« Il faut tout mettre sur la table pour faire sauter les blocages « . Pour débloquer l’économie et créer un million d’emplois, le Medef a sa recette : un document de 50 pages élaboré en collaboration avec les fédérations. Mais bien que cajolé par le Premier ministre, l’entourage de Pierre Gattaz ne se fait pas d’illusion et anticipe déjà sur la bronca que va susciter le texte. Pour autant, « il faut tout mettre sur la table pour faire sauter les blocages », assure un proche du patron des patrons. Point de sujet tabou donc. Le Medef va aborder la question de la suppression de deux jours fériés et du Smic, considéré comme un frein à l’embauche.

Les patrons veulent surfer sur les propos de Valls. Le Medef a également l’intention de se pencher sur le modèle économique et social français. Dans son viseur par exemple, l’aménagement du temps de travail. Le patronat souhaiterait laisser la liberté aux entreprises de fixer les règles en fonction de leurs contraintes, de leurs activité et de ce que demandent les salariés. Un sujet qui pourrait enflammer la gauche, d’autant plus que la conférence de presse du Medef, durant laquelle le patronat va dévoiler ses propositions, aura lieu mercredi 17 septembre. Soit entre le vote de confiance au parlement et la conférence de presse de François Hollande…

Un choix de la date qui est tout sauf un hasard. Le Medef a le vent dans le dos et fait tout pour pousser son avantage. « On espère que Manuel Valls continuera à nous aider à ouvrir tous les débats », confirme un proche de Pierre Gattaz.

Europe1 relayé parhttp://fr.sott.net/article/23091-Le-Medef-veut-supprimer-le-Smic-et-2-jours-feries