Fukushima – Les brins font le point pour vous

Fukushima, on en est où ?

Voici ce que dit la toile ces derniers jours, et ce n’est pas franchement joyeux, comme vous vous en doutez.

Technique

Tepco toujours dans la pannade… L’idée du mur de glace étant abandonné, la sté vient d’abandonner aussi le système de purification d’eau :

« Il avait été installé dans la centrale de Fukushima en juin 2011, néanmoins il n’a jamais marché depuis septembre 2011 à cause de problèmes continuels. Sa maintenance aussi a induit des irradiations importantes aux travailleurs. Le montant total des sommes engagées dans ce système n’est pas communiqué.

http://ift.tt/1kZkl6A

(cet article a été publié via le mobile de Iori pour privilégier la vitesse d’information plus que sa précision. Ce sera bientôt suivi par un article dans la section principale du Fukushima Diary. J’espère que vous suivrez ceci pour vous y référer.)

Vous pouvez lire ceci parce que nous avons survécu jusqu’à aujourd’hui. (1)

Santé

“Les singes de Fukushima présentent une baisse drastique du nombre de leurs globules blancs et rouges”

Des scientifiques japonais ont publié un article qui établit que les singes de Fukushima ont de graves problèmes sanguins en corrélation inverse avec la concentration en césium dans leurs muscles.

L’article a été publié le 24 juillet 2014 dans la revue scientifique “Nature”. Il a été écrit par M. Kazuhiko Ochiai de l’Université des Sciences de la Vie et Vétérinaires du Japon et par M. Setsuko Nakanishi du Conservation and Animal Welfare Trust, Tokyo, Japan et al.

Ils ont comparé en avril 2012 de nombreux singes japonais du rayon de 70 km et un autre groupe d’une région à 400 km.
Ils ont relevé de 78 à 1 778 Bq/kg de césium dans les singes des 70 km alors que ce n’était pas détectable dans ceux à 400 km .
Les résultats des analyses sanguines montrent que ceux des 70 km avaient un nombre significativement bas de leucocytes et d’hématies, idem en hémoglobine et pour leur hématocrite. De plus, le nombre de globules blancs des  singes immatures présentait une corrélation inverse forte avec la concentration en césium de leurs muscles.

Leur étude montre que la radioactivité répandue par la centrale nucléaire de Fukushima impacte la santé des singes des régions environnantes, ce qui conduit à l’hypothèse qu’il pourrait en être autant pour les humains de ces mêmes zones. (1)

Source : Low blood cell counts in wild Japanese monkeys after the Fukushima Daiichi nuclear disaster [Nature.com]

A COMPARER AVEC ÇA :

Le rapport de la honte

émanant de chercheurs de l’ONU

« Les émissions radioactives après la catastrophe à la centrale nucléaire japonaise de Fukushima en 2011 ne devraient pas avoir de conséquences sur la santé à l’avenir(1), a estimé, vendredi 31 mai 2013, un Comité de chercheurs de l’ONU à Vienne.

« L’exposition aux radiations qui a suivi l’accident nucléaire à Fukushima-Daiichi n’a pas entraîné d’effet immédiat(2) sur la santé », a déclaré le Comité Scientifique de l’ONU sur les Conséquences des Emissions Radioactives (UNSCEAR).

« Il est peu probable de pouvoir y attribuer à l’avenir des conséquences sur la santé pour la population globale et la grande majorité des travailleurs, pour qui l’historique de l’exposition aux radiations a été établi », a ajouté l’UNSCEAR.

Le Comité, qui présentait les principales conclusions d’un rapport qui sera publié ultérieurement, a salué la réaction du gouvernement japonais immédiatement après la catastrophe (3).

« Les mesures prises par les autorités pour protéger la population (évacuation et protection sous abri) ont réduit de manière significative l’exposition aux radiations, qui aurait été dans le cas contraire multipliée par 10″, selon l’UNSCEAR.

« Aucune mort liée à l’exposition aux radiations n’a été observée auprès des 25.000 travailleurs envoyés sur le site de l’accident(4).

Au vu du faible nombre de travailleurs très exposés, il est peu probable de pouvoir détecter dans les prochaines années une augmentation des cas de cancers de la thyroïde dû aux radiations », a ajouté le comité. 

Consécutif à un séisme de magnitude 9 et à un tsunami géant, l’accident de Fukushima avait provoqué en mars 2011 d’importantes émissions radioactives dans l’air, les eaux et les sols de la région de la centrale, située à 220 km au nord-est de Tokyo. »(5)

(1) Cela enlève toute éventuelle plainte devant les Tribunaux…pas mal comme idée !

(2) Mais à long terme ?

(3) Quelle réaction ? Le Gouvernement japonais a été et est toujours totalement dépassé par les événements.

(4) Un énorme mensonge et une véritable manipulation des consciences.

(5) Etrange: Après la minimisation et la négation des faits, les auteurs du rapport parlent « d’importantes émissions radioactives dans l’air, l’eau et le sol !… »

Les nucléocrates de tous les pays de la terre ont un « gène spécial » en eux:

LE MENSONGE ! .

 http://lesoufflecestmavie.unblog.fr/tag/fukushima/page/2/

ET  ÇA:

Les enfants de Fukushima sont en train de mourir

Par Harvey Wassermann, EcoWatch, 14 juin 2014

Traduction par Hélios pour le BBB.

Quelque 39 mois après les multiples explosions à Fukushima, le taux de cancers de la thyroïde chez les enfants des environs est monté en flèche, dépassant de 40 fois la normale.
Plus de 48 % des 375.000 jeunes – presque 200.000 enfants – testés par l’Université de Médecine de Fukushima, vivant à proximité des réacteurs souffrent aujourd’hui d’anomalies pré-cancéreuses de la thyroïde, principalement de nodules et de kystes. Le taux est en voie d’accélération.

Plus de 120 cancers infantiles ont été relevés quand on ne s’attend qu’à trois seulement, déclare Joseph Mangano, directeur exécutif du Projet Radiation et Santé Publique.

L’industrie nucléaire et ses chantres continuent de nier cette tragédie sanitaire. Certains ont en fait affirmé que « pas une seule personne » n’a été affectée par la libération massive des radiations de Fukushima, qui, pour certains isotopes, a dépassé de presque 30 fois celle d’Hiroshima.

Plus de 48 % des 375.000 jeunes – presque 200.000 enfants – testés par l’Université de Médecine de Fukushima vivant à proximité des réacteurs souffrent aujourd’hui d’anomalies pré-cancéreuses de la thyroïde, principalement de nodules et de kystes

Mais l’épidémie mortelle de Fukushima concorde avec les impacts subis par les enfants après l’accident de Three Mile Island en 1979 et l’explosion de Tchernobyl en 1986, de même qu’avec les conclusions rapportées pour d’autres réacteurs commerciaux.

La probabilité que l’énergie atomique puisse causer de telles épidémies a été confirmée par la Commission Canadienne de Sécurité Nucléaire, qui dit qu’une « augmentation du risque de cancers infantiles de la thyroïde » accompagnerait une catastrophe nucléaire.

Suite de l’article : http://bistrobarblog.blogspot.fr/2014/06/les-enfants-de-fukushima-sont-en-train.html

SOCIÉTÉ

ET COMME IL N’Y A, PARAIT-IL, AUCUN DANGER :

Youpee ! , on ouvre deux plages (tandis que Tepco déverse des tonnes de tritium dans l’océan)

Fukushima swimming beach still popular – Photo

On 8/3/2014, a local citizen posted on Twitter the picture of a Fukushima swimming beach. (Photo attached on the top)

It’s one of their 2 swimming beaches, Nakoso.

This year Fukushima prefectural government didn’t analyze the beach sand contamination without announcing the reason. However, Cs-134/137 were detected from all of the 5 sea floor test locations. The highest reading was 93.8 Bq/Kg. (cf, Fukushima gov to open swimming beach / 94 Bq/Kg from sea floor, but don’t even check sand [URL])

https://twitter.com/yumechan2010/status/495927649739358210/photo/1

Et on ré-exporte le riz  de Fukushima, avec la bénédiction d’une commission internationale très « experte » bien entendu !

Tiré du rapport 111 de ma Commission internationale de protection radiologique (CIPR)

http://hillion-fukushima.blogspot.fr/2014/08/ce-cacher-derriere-des-incertitudes-est.html

MALGRÉ CECI :

Riz radioactif dans un rayon de 20 km autour de fukushima

L’opérateur de la centrale accidentée de Fukushima a indiqué lundi ne pas exclure qu’une nouvelle contamination de rizières à une vingtaine de kilomètres du site ait pu être causée par le déblayage du dessus du réacteur 3 effectué l’an passé.

« Cette possibilité existe, nous ne pouvons pas l’écarter même si elle n’est pas prouvée », a déclaré à l’AFP un porte-parole de Tokyo Electric Power (Tepco).

SUITE : http://www.informaction.info/iframe-environnement-fukushima-du-riz-contamine-une-vingtaine-de-kilometres-du-site

FIN DU SINISTRE TOUR D’HORIZON… 

Galadriel

SI VOUS SOUHAITEZ VOUS TENIR RÉGULIÈREMENT INFORMÉ(E) DES ÉVÉNEMENTS DE FUKUSHIMA, UNE BONNE ADRESSE A METTRE DANS VOS FAVORIS

http://fukushima-diary.com/

(Les articles sont en anglais, traduits en français à la suite.)