Mensonges et manipulations : FBI et « terroristes »

Et après, les médias à la botte accusent les sites alternatifs de « complotisme » ?

Ce que se permet le FBI serait-il impensable pour la CIA ou tout autre réseau sous-terrain gouvernemental de n’importe quel pays dans le monde qui a les moyens de les financer ?

Nous ne pouvons plus avoir aucune certitude sur la façon dont les fait sont présentés. Nous sommes dans le règne du mensonge, de l’illusion, de la propagande et de la manipulation des émotions comme levier politique. Nous pensons que cette société moderne grâce au net et aux réseaux sociaux nous informe… Erreur.. Lorsque la vérité est manipulée à ce point, cela revient à ce que toutes les sources s’annulent.  Gavés d’informations, nous ne sommes finalement pas plus proche de la vérité que ne l’étaient les paysans du 19ème au fond de leur campagne… Nous connaissons les faits, mais les clés pour les comprendre sont des passes-partout fournis par l’un ou l’autre des pouvoirs ou contre-pouvoir…

L’information honnête devient vraiment compliquée. Toute info issue du pouvoir est-elle pour autant de la propagande ? Toute info issue de ou des oppositions à ce pouvoir est-elle pour autant juste ?

Ce que nous expérimentons à l’échelle individuelle sur le plan relationnel est reproduit à l’échelle mondiale, pourrait-on répondre. Certes, sauf que les conséquences  sont infiniment plus graves. L’une d’elles, et pas des moindres, est la paralysie psychologique et le manque de réactivité face au doute.

« La propagande est à la démocratie ce que la violence est à la dictature »
N. Chomsky

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Dans un rapport du 21 juillet dernier Human Rights Watch accuse le Federal Bureau of Investigation (FBI) d’avoir « encouragé et parfois même payé des musulmans Américains afin qu’ils commettent des actes terroristes.

Le New York Post du 20/7 revient sur l’affaire des « quatre de Newburgh »*, embrigadés par un informateur du FBI qui leur a offert 250 000 dollars pour poser des bombes dans deux synagogues du Bronx.

Les quatre hommes ont accepté, à une condition, « Nous ne voulons faire de mal à personne »(…) Une fois déjoué, le complot terroriste a été présenté triomphalement comme un « exemple classique de la façon dont une grande enquête devait être menée » par le commissaire de police d’alors, Ray Kelly.

Mais Mike German, un ancien agent du FBI  [témoigne] : « Ce n’était pas des terroristes, et cette opération du gouvernement a été spécialement conçue pour les transformer en terroristes »

SOURCE : Le Monde Diplomatique, p.2 Août 2014

http://www.monde-diplomatique.fr/

*http://www.lejdd.fr/International/Actualite/Attentats-dejoues-a-New-York-24901