Alerte ! La surface des océans contaminée à 88 % par du plastique
C’est l’été, pensez-y si vous naviguez ou que vous êtes sur la plage. Les océans sont en danger, la faune marine s’intoxique et nous qui sommes au bout de la chaîne alimentaire aussi.
Le plastique n’est qu’un aspect de la pollution des océans. Hydrocarbures, débris de satellites contenant des matières nucléaires, essais nucléaires, et milliards d’objets jetés dans ce que certains inconscients considèrent comme une poubelle à ciel ouvert…
Les objets disparaissent, l’eau les recouvre. Mais ce n’est pas fini… Au fond, la dégradation chimique commence et celle-ci peut durer des centaines d’années… Toutes ces molécules se répandent dans l’eau et atteignent et modifient le biotope marin.
De même que nous avons besoin d’un air sain, nous avons besoin d’une eau saine, qu’elle soit douce ou salée.
Or, nous entamons à une vitesse encore jamais atteinte les forêts primaires qui sont les poumons de la planète et nous dégradons et modifiions l’équilibre biologique des océans. TOUT EST LIÉ.
Nous commençons à déclencher des phénomènes que nous ne pouvons et ne pourrons pas contrôler..
Pensez y mes amis, lorsque vous serez tentés de balancer, même un tout petit rien dans la nature..
——————————————————————————————————————–
Des microfragments de plastique pollueraient jusqu’à 88 % de la surface des océans et affecteraient aussi la chaîne alimentaire marine en étant absorbés par les poissons et d’autres animaux, selon des chercheurs espagnols dont l’étude est parue lundi 30 juin aux Etats-Unis.
« Les courants océaniques transportent des objets de plastique réduits en de très petits fragments par les radiations solaires, et ces microplastiques, qui peuvent demeurer ainsi des centaines d’années, ont été détectés dans 88 % des échantillons de la surface des océans lors de l’expédition Malaspina en 2010 », a expliqué Andrés Cozar, un scientifique du Centre supérieur de la recherche scientifique (CSIC) de l’université de Cadiz en Espagne. Il est le principal auteur de cette recherche publiée dans les Comptes rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS).
Cette recherche a également confirmé l’existence de cinq grandes zones de convergence, où s’accumulent ces déchets de plastique à la surface, qui correspondent aux cinq grandes circulations des eaux autour du globe.
Lire : Le « 7e continent de plastique » : ces tourbillons de déchets dans les océans
Toutefois, la surface des océans ne peut pas être la seule destination de ces microdébris puisque, comme le suggère cette étude, une grande partie de ces déchets se retrouvent probablement dans la chaîne alimentaire marine, absorbés par les animaux marins ou déposés dans les fonds océaniques.
Ces petits fragments de plastique contiennent souvent des contaminants qui peuvent être avalés et digérés par les animaux marins. De plus, l’abondance des déchets en plastique qui flottent sur les océans permet à de nombreux petits organismes de coloniser des zones auxquelles ils n’avaient pas accès auparavant, expliquent-ils. Mais, selon ces scientifiques, « le plus grand impact de cette pollution sur l’écosystème marin reste inconnu ».
Suite et source : Le Monde/Planète