Le changements climatique plombera (aussi) l’économie. Ce sont des hommes d’affaires qui le disent
Cet article est à relier au précédent. En effet, l’effondrement de la croissance américaine comme nous avons pu le lire, serait dû en partie à un arrêt de la consommation des ménages américains déprimés par un hiver particulièrement difficile au États-Unis. Le problème est que si les saisons fluctuent, il n’y a pas de raison que ça s’arrête. Après la neige, viendront les tornades, les incendies, les sécheresses… Les modifications climatiques sont bien là et ça va plomber les économies US et par conséquent mondiales. Outre la dangereuse bulle financière qui continue de gonfler, la planète excédée se rebiffe. Ça va secouer… Soyez prévoyants !
Les changements climatiques coûteront des milliards de dollars
Les changements climatiques coûteront des dizaines de milliards de dollars aux États-Unis au cours des prochaines années, prévient un rapport présenté mardi par trois hommes d’affaires de premier plan.
Le document vise à inciter les entreprises à tenir compte de l’impact des changements climatiques dans leurs décisions à long terme et à réclamer une réduction des émissions polluantes.
Le rapport est signé par l’ancien maire de New York Michael R. Bloomberg, par l’ancien secrétaire du Trésor Henry M. Paulson et par l’ancien gestionnaire de fonds spéculatifs Thomas F. Steyer.
Propriétés côtières submergées
Le document prédit notamment qu’entre 66 milliards $ US et 106 milliards $ US en propriétés côtières auront été submergées d’ici 2050; que la productivité des travailleurs extérieurs chutera de 3 % en raison d’une multiplication des jours de canicule; et qu’une hausse de la demande en électricité entraînera la construction de nouvelles centrales énergétiques, à un coût de 12 milliards $ US.
Le nord-est des États-Unis devrait être durement touché par la hausse du niveau des mers, et la région pourrait perdre entre 6 milliards $ US et 9 milliards $ US en propriétés chaque année.
Le rapport ne calcule pas les coûts associés aux sécheresses et feux de forêt qui se multiplieront, ou encore à la perte d’écosystèmes irremplaçables. Le document ne calcule pas non plus comment les économies pourraient s’adapter aux changements climatiques et réduire les coûts absorbés.