TRAVAIL ou EMPLOI ? par Bernard FRIOT

Changer de paradigme, nous délivrer du formatage, nous libérer d’une vision de la société qui nous soumet au pouvoir en nous faisant croire qu’il n’y a pas d’autres alternatives, voilà la proposition de Bernard Friot.

Une courte première vidéo proposée par l’équipe « Devenons Citoyens » :

Je considère que Bernard Friot porte l’idée la plus révolutionnaire et la plus prometteuse de notre temps.

Cet homme passionnant nous dit :

• Comprenons (en profondeur) et défendons nous-mêmes (personnellement) l’institution émancipatrice de la COTISATION SOCIALE et du SALAIRE À VIE (avec qualification des personnes plutôt que des postes) :
http://etienne.chouard.free.fr/Europe/forum/index.php?2013/06/07/331-passionnant-bernard-friot-explique-l-enjeu-des-retraites-par-repartition-resister-a-la-reforme-capitaliste-et-assumer-cette-autre-definition-de-la-valeur-economique

• Et distinguons la propriété D’USAGE (à généraliser et à garantir à tous) de la propriété LUCRATIVE (à interdire) :
http://etienne.chouard.free.fr/Europe/forum/index.php?2012/04/12/204-passionnant-bernard-friot-distinguer-la-propriete-d-usage-de-la-propriete-lucrative-pour-etendre-la-premiere-et-interdire-la-seconde

• Ce que PROUVE l’expérience réussie des RETRAITES, c’est que nous sommes CAPABLES de FINANCER NOUS-MÊMES nos activités (nous : salariés, 93% de la population active) : nous n’avons pas besoin de l’argent des riches, nous n’avons pas à leur payer un intérêt non nécessaire et ruineux, on peut s’affranchir des maîtres-chanteurs de l’emploi et de la dette :
http://etienne.chouard.free.fr/Europe/forum/index.php?2010/11/07/110-l-enjeu-des-retraites

Ne ratez pas le travail de Bernard Friot : il va vous transformer, et sans doute changer votre vie (en bien).
BERNARD FRIOT NOUS AIDE À NOUS ÉMANCIPER

source de l’article : Le blog d’Etienne Chouard

http://chouard.org/blog/2014/06/14/travail-ou-emploi-par-bernard-friot/

ALLER PLUS LOIN : http://ladispute.atheles.org/auteur/bernard_friot

Les peuples d’Europe subissent un double chantage à l’emploi et à la dette, mais nous pouvons en finir avec les maîtres chanteurs nous explique Bernard Friot dans son ouvrage. Nous prouvons avec les fonctionnaires ou les retraités que nous produisons beaucoup mieux et en étant plus heureux si nous travaillons sans employeurs, sans actionnaires et sans crédit, sans mesure de la valeur par le temps de travail. En nous appuyant sur ce déjà-là d’un travail émancipé, nous pouvons le généraliser par un salaire à la qualification à vie qui supprimera le marché du travail et une cotisation économique qui supprimera la propriété lucrative et la remplacera par la propriété d’usage.

En vente sur :

PH7 dit :

21 juin 2014 à 22 h 56 min

Les principes énoncés sont justes et bons mais inapplicables actuellement car trop de personnes vivent sur le jeu des cotisations pour en extraire une quote-part non négligeable sans pour autant fournir le travail nécessaire à la justification de cette part. (Qu’ils justifient quand même en affirmant travailler pour la répartition des richesses, parce qu’ils sont élus ou nommés par les élus, parce que c’est la loi, …) Et c’est bien là où le bas blesse ! dans la préconisation juste, chacun peut percevoir le salaire dépendant de son juste travail, mais quid du banquier qui ne fait que faire travailler l’argent ? Où est son travail réel et sa participation à l’épanouissement de la société alors qu’il s’agit d’un enrichissement personnel à la sueur du front de ses clients ? (Inutile de vous offusquer les banquiers, vous ne feriez qu’aggraver votre cas !). Et dans cette société (presque parfaite) il se pose le problème de ceux qui ne savent strictement rien faire de leurs dix doigts. Que deviendront-ils ? Que feront-nous de ces milliers de personnes qui croient faire œuvre utile par leur travail mais qui de fait ne font qu’occuper la place qui leur a été assignée, les yeux rivés sur la pendule attendant la fin de la journée ?

Certes, la préconisation est juste et je suis pour à 100%, plus de salariés, tous autoentrepreneurs (ou équivalent !), tous sur le même pied d’égalité, mais je pense que les syndicats se rebifferont contre cette solution car qui dit plus de salarié, dit plus de syndicat et je vois mal les grands chefs syndicaux accepter de se trouver au même niveau que ceux qu’ils chapeautent aujourd’hui.

Au delà de cette préconisation pleine de bon sens, intervient le problème des actionnaires et de l’argent en général, car il faudrait alors faire un moratoire sur l’usage de l’argent. Faire en sorte que l’argent reste une énergie servant à échanger des biens et des services et ne devienne pas alors « la marchandise » en soi, s’auto-générant et créant les systèmes inflationnistes ainsi que la dette. C’est comme s’asseoir sur un baril d’essence, en allumer la mèche pour espérer voyager ! Et c’est pourtant ce qui se passe aujourd’hui.

Notre système a démontré ses limites, il est temps de faire preuve de sagesse, arrêter la machine avant de plonger dans le gouffre, revenir un peu en arrière jusqu’au point acceptable pour bifurquer et s’engager dans une autre voie.

galadriel dit :

22 juin 2014 à 11 h 47 min

Bonjour !
Le thème du jour, vous l’avez compris, était la révolution. Il m’a semblé utile de rappeler que de nombreux penseurs et économistes ont dans leur tiroir des solutions pour nous éviter de retomber dans les mêmes ornières au cas où nous aurions à rebâtir notre société. La solution de B. Friot est une proposition. De même que la démocratie par tirage au sort proposée par E. Chouard n’est pas applicable dans l’état actuel du système. Nous allons vers un mur. Il est intéressant de tenter de penser l’après. 🙂