Autisme et vaccination : Une étude australienne « clôt le débat » !
Qu’on se le dise : Il n’y a aucune raison de ne pas vacciner votre bébé. C’est en tout cas ce que donne à croire la conclusion d’une étude australienne dont le résultat vient d’être publié. Celle-ci est la bonne, la sûre, la vraie…
Mettons de côté nos à priori. Admettons même qu’en ce qui concerne précisément l’autisme, il n’y ait pas vraiment de preuve de cause à effets. Mais regardez bien comment l’article est construit : On nous démontre que l’étude est sérieuse, fiable et pratiquement incontestable sur le lien rougeole-autisme… Et hop, on nous colle dans le dernier paragraphe les oreillons, la rubéole, les galéniques des vaccins, mercure et thimérosal, et l’on conclut qu’il n’y a aucune raison de ne pas immuniser vos bébés.
Il a fallu que je relise cette conclusion pour effacer l’impression que l’étude prouvait l’absence de danger des vaccins en général et non qu’elle pointait que sur le seul lien avec l’autisme.
Le danger au pire, l’inutilité, au mieux, de la vaccination systématique ne seraient que des « rumeurs » infondées effectuées par des scientifiques malhonnêtes. A la poubelle le doute, le principe de précaution…
Quel est donc l’intérêt des chercheurs qui tirent la sonnette d’alarme de s’opposer à Big Pharma ?
Prendre le risque de se voir marginalisés, ridiculisés, de ne pas trouver les financements nécessaires à leurs travaux ? Peut-être parce qu’ils sont de médiocres scientifiques et qu’ils saisissent ainsi l’occasion de se faire connaître en jetant un pavé dans la mare ? (L’auteur de l’étude sur le lien autisme et rougeole s’est vu retirer le droit à l’exercice de la médecine en Angleterre. (Voir cet article et leurs commentaires extrêmement agressifs d’un blog scientifique canadien (1) )
Ou, soyons fous et complotistes : peut-être sont-ils manipulés par de noires entités qui travaillent dans l’ombre pour réduire une population endémique grâce à des épidémies générées par l’absence de vaccination ?
Par contre, la vente des millions, voire des milliards de doses que représentent la vaccination obligatoire des enfants de l’Occident et du Tiers-monde réunis et les fortunes que ça représente pour l’industrie pharmaceutique ne sont pas une motivation à les promouvoir. Non non ! C’est du pur humanisme.
La mortinatalité due à la rougeole est particulièrement sévère en Afrique. (3)
J’ai une idée : que 5% des milliards de dollars de bénéfice des vaccins financent plus largement des organisations qui s’occuperaient de creuser des puits, d’assainir l’eau, d’enseigner les bases d’une hygiène nécessaire aux nourrissons pour éviter les épidémies. Il y en a sur le terrain, mais c’est très insuffisant.
Ou encore, que l’Onu fasse pression sur les roitelets africains pour que l’or qu’ils mettent dans leur robinetterie (ou dans leur avion présidentiel : 30 millions de dollars) (4) soit plutôt consacré à assainir les bidonvilles de leurs métropoles et à donner à leurs habitant la possibilité de vivre dans des conditions d’hygiène tolérable..
Ne serait-ce pas un bon moyen de circonscrire, de réduire les épidémies ?
Malheureusement, dans cette société cynique et avide il est beaucoup plus juteux d’entretenir la cause pour gagner des montagnes de fric sur les effets….
Galadriel
Autisme et vaccination : une étude australienne pour clore le débat
C’est un débat récurrent. Faut-il oui ou non faire vacciner ses enfants? Dans ce débat qui ne cesse de prendre de l’ampleur, l’un des arguments clé des opposants aux vaccins vient d’être clairement contredit par une nouvelle étude.
Dans le camp des opposants qui contestent la nécessité de la vaccination, le lien entre l’autisme et le vaccin contre la rougeole, un lien rejeté par la grande majorité du monde scientifique fait partie des arguments massue. Des chercheurs australiens ont voulu mettre un point final à cette controverse.
Une étude très controversée à l’origine de cette rumeur
En 1998, dans la revue médicale The Lancet, une publication fait le lien entre le vaccin contre la rougeole, également appelé ROR, et l’autisme. Si de nombreuses études ont par la suite prouvé qu’aucun lien ne pouvait exister entre ces deux pathologies, le mythe est vivace. Il continue d’inquiéter de nombreux parents. Résultat, en Grande-Bretagne, l’épidémie de rougeole a repris en 2011.
Dans le cadre de l’étude publiée en 1998, les cas de 12 jeunes patients souffrant de maladie inflammatoires chroniques intestinales et d’autisme ont été étudiés. Pour 8 de ces patients, le médecin traitant ou les parents de l’enfant avaient mis en lien le vaccin ROR et leur problème de santé. L’hypothèse retenue par les chercheurs : le virus de la rougeole s’installerait dans les intestins de l’enfant lors de la vaccination, cela causerait une inflammation qui provoquerait des problèmes de développement neurologique.
Des données du monde entier étudiées
L’étude conduite par des chercheurs de l’Université de Sydney compare les données récoltées sur plus d’un million d’enfants. La conclusion est sans appel, il n’y a pas de lien entre les vaccins contre la rougeole, la rubéole, la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et le développement de l’autisme chez l’enfant.
« J’ai pensé que quelqu’un avait certainement déjà pensé à mettre toutes ces données en commun, a expliqué Guy Eslick, professeur associé à l’école de Médecine de Sydney. En cherchant, je me suis rendu compte qu’il n’en était rien. ». C’est en regardant des documentaires et des débats que Guy Eslick a décidé de se pencher sur le sujet. « Les données que nous avons étudiées montrent le manque de preuves pour conclure à un lien entre autisme, maladies autistiques et vaccination enfantine » poursuit le chercheur.
Cette étude est la première sur le sujet à prendre en compte un nombre aussi élevé de patients. « Notre étude a aussi trouvé que les composants utilisés dans les vaccins (thimérosal ou mercure), ni les virus de la rougeole, des oreillons, de la rubéole ne peuvent être associés au développement de l’autisme. »
« Au vu de ces résultats, conclut le chercheur, il n’y a donc aucune raison d’éviter l’immunisation ».
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Les décès dus à la rougeole en France sont de 1 pour 1000 cas. selon l’INPES.
Pourtant, malgré une chute des vaccinations de 38,2 % (2) depuis 2009, les chiffres des décès par cause de maladies infectieuses ou parasitaires est resté stable (CépiDc)
(1) http://www.sciencepresse.qc.ca/blogue/2013/11/13/lhistoire-trouble-vaccin-rougeole-lautisme
(3) http://rougeole-epidemiologie.overblog.com/
Articles brind’herbes sur les vaccins :
https://lesbrindherbes.org/?s=vaccin