Sourire en coin : Nuage de pollution – BHL propose une médiation
Alors que la France est actuellement sous un épais nuage de pollution, le philosophe connu pour son sens de l’engagement sur le terrain s’est rendu à Paris ce matin pour mieux juger de la situation face aux particules fines.
Reportage :
Ukraine, Syrie, Libye, le philosophe Bernard-Henri Lévy est de tous les combats. « Mes réseaux m’ont mis au courant de la situation. C’est pourquoi j’ai souhaité venir le plus vite possible » a-t-il expliqué à sa descente d’avion par le Nice-Paris de 8h21. Un voyage qui s’est déroulé sans problème ou incident, selon lui. « J’ai demandé au pilote de nous approcher le plus près possible du nuage mais c’était trop dangereux ». Plus tard, après un rapide petit-déjeuner de deux heures dans une brasserie de Saint-Germain-des-Prés, l’écrivain n’a pas hésité à braver la fraîcheur matinale pour escalader la colline de Montmartre. Là, il a pu apprécier la vision terrible du nuage enserrant la capitale et presque la moitié nord de la France. « On se sent impuissant face à ce spectacle. C’est terrible, terrible pour ces gens ».
Installé à l’arrière d’une AutoLib, le philosophe a alors tenu à rencontrer plusieurs habitants et leur a témoigné de sa sympathie ainsi que celle de plusieurs autres pays. « On pense à vous, n’abandonnez pas, votre combat est un exemple » a-t-il affirmé à une jeune joggeuse, assise par terre en pleine crise de toux. « Doit-on fermer les yeux sur ce qui se passe aujourd’hui, à moins de 2 heures d’avion de Juan-les-Pins et de Cagnes-sur-Mer ? » a-t-il lancé en tentant de se frayer un passage parmi les caméras et les appareils photos. « Ce n’est pas moi que vous devez filmer, c’est lui, le nuage, le nuage de particules ! » a ajouté BHL en respirant au travers d’un mouchoir humide.
Le philosophe devrait rester toute la journée sur Paris pour tenter de trouver une issue à la crise mais ne souhaite pas rester plus longtemps afin de ne pas retenir trop l’attention médiatique sur lui-même. « Je me contente de faire passer un message, rien de plus. » a-t-il précisé tout en examinant un pot d’échappement. « Ce que je veux dire c’est que je n’abandonne pas les Franciliens. Leur souffrance est notre souffrance commune » a-t-il expliqué à son chauffeur qui le ramenait à l’aéroport pour le Paris-Nice de 16h12.
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