Analyse géopolitique : La guerre est-elle à nos portes ?

Tafta, quel but caché ? Ukraine, Iran, Syrie, Chine, Russie etc… Vers quoi nous conduit-on ?

Cet article est formé d’extraits de la dernière :
« LETTRE D’INFORMATIONS ÉCONOMIQUES STRATÉGIQUES INTERNATIONALES de L.I.E.S.I »

Comme nous prenons soin de vous le souligner lorsqu’il s’agit d’une opinion, ce que vous allez lire n’est pas à nos yeux une vérité absolue, mais une analyse argumentée et différente de ce que nous pouvons entendre ou lire dans nos médias. Elle m’a parue intéressante en tant qu’elle est une tentative d’examiner les événements non pas sur leur apparence, mais sur ce qui pourrait les sous-tendre, et le moins qu’on puisse dire c’est que l’optimisme n’est pas de mise.

La guerre est-elle à notre porte ? C’est suggéré depuis un moment déjà, mais il semblerait que les manoeuvres se précisent.  Alors, guerre? Grave effondrement économique mondial décidé ? Les deux ? 

Quand ? Difficile à dire… Quand toutes les conditions seront réunies pour ceux qui la veulent. Soyons sans illusion, si cette folie a lieu, nous serons comme d’habitude, mis devant le fait accompli.

Comme d’habitude, à vous donc de  tirer vos propres conclusions de cet article.

1) TAFTA (LE TRAITÉ TRANSATLANTIQUE)

Grace au Traité Transpacifique et Transatlantique, on va enlever tout pouvoir aux membres du Congrès américain? L’objectif est de permettre à des organisations comme l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) dont Pascal Lamy était le président jusqu’en Août dernier) de chapeauter toutes les législations en matière de commerce et de règlementations. En haut lieu, on veut

En haut lieu, on veut éliminer les entreprises nationales. En effet les entreprises transnationales contrôlées par la Haute Finance (8 familles contrôlent 4 banques quasiment propriétaires des 500 plus grandes entreprises mondiales), ne sont et ne seront jamais soumises aux règlements en vigueur dans les Etats du Grand Marché. Les mondialistes pensent ainsi nettoyer le Système de toute ces  » entreprises parasitaires » gages d’une classe moyenne entrepreneuriale indépendante et gênante.

De ce point de vue, ce que préparent les États-Unis avec de nombreux états est en quelque sorte une réplique de l’Union Européenne qui, elle-même, doit progresser vers plus de réglementation, plus de casse sociale etc… au nom de la crise de la dette des Etats nations. Les créateurs de cette stratégie étaient derrière le rapport de JP Morgan du printemps de 2013. Il évoquait l’urgence d’installer des dictatures en Occident. Tout devient donc logique.

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2) LE PETIT JEU MALSAIN DES US AVEC L’IRAN ET LA SYRIE

États-Unis/Iran : gagner du temps avant l’incendie

Mi-mars 2014, la diplomatie américaine a fait valoir aux Iraniens que, dans le processus de négociation engagé, Washington exigeait désormais des mollahs de Téhéran qu’ils abandonnent le programme de missiles balistiques, ce qui ne fut jamais imposé à la Corée du Nord. Cette revendication américaine survient au moment même où la crise ukrainienne et de l’action russe en Crimée. En faisant de la surenchère les néo-conservateurs prennent en compte l’avance du pion russe sur l’échiquier. De suite, Abbas Araqchi, principal négociateur iranien sur le dossier du nucléaire – il est également ministre adjoint des Affaires Etrangères –  a affirmé que ce programme de missiles balistiques était une « ligne rouge ».

Quelques jours avant la reprise des négociations, il affirmait : « Nous ne permettrons pas d’inclure ce point dans les discussions à venir »

Réponse de Washington : « L’Iran doit se soumettre aux résolutions du Conseil de Sécurité des Nations-Unies ». Bernadette Meehan, porte-parole du Conseil de Sécurité Nationale, déclarait : « La résolution 1929 du Conseil de Sécurité de l’ONU interdit toutes activité impliquant des missiles balistiques capables de transporter des armes nucléaires.. »

Objectons que la résolution n’a jusqu’ici jamais fait partie de la négociation avec l’Iran. On a donc ainsi la preuve que Washington cherche à gagner du temps. Les ordres donnés à la présidence sur ce point confirment l’énorme jeu de dupes auquel nous assistons. Une nouvelle guerre mondiale se prépare et le Moyen-Orient servira probablement de détonateur.

Syrie, jeu de dupes des Occidentaux

David Ignatieus du Washington Post a récemment révélé une réunion secrète tenue à Washington avec divers éléments des services de renseignement occidentaux ET arabes. But de cette rencontre, discuter avec les Saoudiens des moyens adéquats pour relancer la guerre en Syrie dans un proche avenir. La supervision du soutien aux rebelles, objectif prioritaire, a été confiée au Prince Mohammed ben Nayef,(1) ministre saoudien de l’Intérieur. Il remplace le chef du renseignement (saoudine) le Prince Bandar bin Sultan, dont les Russes avaient annoncé qu’il était dans leur collimateur. On ignore tout de son état de santé et des raisons de son retrait des Renseignements saoudiens.

Les chefs des services secrets de Turquie, du Qatar, de la Jordanie et d’autres puissances régionales furent également invités. Sur le terrain, les rebelles jugés modérés ne cessent cependant de perdre de l’influence. Pourtant, les pays arabes impliqués veulent augmenter leurs hommes de main dans le conflit. Cela doit passer par une formation, principalement faite dans des camps jordaniens. Les entraînements sont du ressort de la CIA, qui peut former 250 combattants par mois. Mais les pays arabes ont exhorté les Etats-Unis à doubler cette capacité de formation. Faut-il pour autant conclure que la lune de miel est revenue entre Saoudiens et Américains ? NON !

Avec l’Arabie Saoudite le bloc de commandement de l’Ouest adopte la même stratégie qu’avec l’Iran : On gagne du temps !  L’idée est de pousser l’Arabie Saoudite et Israël à s’en prendre à l’Iran, sans participation militaire des Etats- Unis.

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(3) QUEL MESSAGE ENVOIE DONC BARACK OBAMA ?

Lors d’une conférence de presse organisée à l’issue du sommet sur la sécurité nucléaire à La Haye (Pays-Bas), un journaliste a demandé au président américain si la Russie était clairement l’ennemi prioritaire des Etats-Unis.

Étonnante réponse de Barack Obama :  » Lorsqu’il est question de notre sécurité, je continue d’être plus préoccupé par la perspective de l’explosion d’une arme nucléaire à Manhattan » …

Du fait des récents événements d’Ukraine une partie des mondialistes pro américains (les néo-conservateurs) exigent un nouveau Pearl Harbor, via de nouvelles opérations noires, pour justifier un climat de guerre et des tensions diplomatiques tout particulièrement avec la Russie.

Ce même groupe sera certainement prêt à saisir toute occasion pour mettre de l’huile sur le feu entre Kiev et Moscou.

Alors, le président américain prépare-t-il la communication en vue d’une grande catastrophe  « nécessaire pour diminuer l’écart de puissance entre l’Ouest et la Russie ? » Et pourquoi Israël a-t-il permis la fermeture d’une centaine de ses ambassades dans le monde au motif d’une grève salariale ?

Barbara Honegger, ancien conseiller à la présidence des néo-conservateurs et spécialiste des questions militaires, devenue journaliste à l’US Naval Postgraduate School, a enflammé ces rumeurs :

« Du fait de la fermeture des ambassades d’Israël dans le monde au motif peu crédible d’une grève salariale, je crois qu’Israël est sur le point d’entrer en guerre contre la Syrie et l’Iran, ce qui impliquerait la Russie, les Etats-Unis et l’Otan. Les déplacements de navires pour retrouver l’avion de la Compagnie Malaysia Airlines est probablement une couverture pour déplacer sur le théatre prévu des forces militaires de la marine et de  l’aviation »

Ces propos sont-ils de l’intoxication ? C’est possible et la prudence s’impose. Israël a toujours exigé des États-Unis qu’ils conquièrent la Syrie avant que Jérusalem ne lance une attaque contre l’Iran. On notera tout de même l’allocation d’une augmentation de 2 milliards de dollars au budget israëlien de la préparation militaire. En même temps, les néo-conservateurs travaillent (déjà) sur un programme de sanctions contre l’Iran dans l’hypothèse d’une guerre contre Israël.

Mais en parallèle, une convention a été passée avec l’Allemagne pour que, partout dans le monde où Israël n’a pas de représentation diplomatique, les citoyens israëliens puissent s’adresser aux consultats allemandes en cas de besoin.

Que cachent les mensonges médiatique sur la disparition du vol MH370 de la Malaysian Airlines ? 

Pour LIESI, l’avion a été détourné à distance. Depuis 2004, tous les Boeing sont équipés d’un pilote automatique (Uninterruptible Auto Pilot System, brevet  N°US20040162670) permettant la totale prise de contrôle à partir du sol ou d’un autre aéronef d’un appareil pris en otage par des pirates de l’air. Le détournement électronique a été effectué par un pays du bloc occidental afin de le faire atterrir l’appareil sur une île isolée et peut-être de récupérer dans ses soutes un précieux chargement de nature inconnue mais ne devant pas arriver en Chine.

L’Uninterruptible Auto Pilot System permet en effet d’effectuer des atterissages et décollages en mode totalement automatique.

Le 8 mars 2014, des résidents de Kuda Huvadhoo sur l’atoll Dhaalu, auraient reconnu l’appareil en vol rasant. L’appareil aurait ensuite redécollé en mode automatique et se serait abimé en pleine mer avec ses passagers (probablement déjà morts après la montée à 46 000 pieds ayant eu lieu peu de temps après le détournement). Un jour peut-être on envisagera une autre zone de recherche et une explication sera donnée avec la découverte d’une boîte noire providentielle qui arrangera le scénario médiatique, comme cela s’est produit à la suite d’accidents d’avions où les pilotes ne sont plus que des boucs émissaires… En tout cas, pour l’instant les experts des vingt-six pays engagés dans les recherches n’ont pas pensé à cette région. (Rappelons qu’une prise de contrôle similaire avait été menée avec DEUX des avions ayant totalement disparu le 11 septembre 2001 AA77 et UA 93) avec tous leurs passagers. Pourquoi B. Obama refuse-t-il de déclassifier les 28 pages du rapport de la Commission d’enquête du Congrès relative au rôle des Saoudiens dans le financement des réseaux impliqués dans les événements du 11 septembre 2001 ?

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(4) ALLEMAGNE : REFUS DE CONTRER POUTINE SUR LES SANCTIONS

Tandis que les Etats-Unis demandent le vote de sanctions contre la Russie. Sigmar Gabriel, ministre allemand de l’économie, a été très clair :

« Il n’y a pas d’alternative raisonnable au gaz en provenance de la Russie pour l’approvisionnement énergétique de l’Europe » Il a même rappelé qu’au pires moments de la guerre froide la Russie a tenu ses engagements commerciaux. A ce jour, l’Allemagne importe 35% de son gaz naturel de Russie. Cette part est beaucoup plus élevée encore dans certains Etats d’Europe de l’Est, anciens satellites de Moscou.

Réaction du chef de gouvernement polonais Donald Tusk : « La dépendance de l’Allemagne au gaz russe constitue une menace pour la souveraineté de l’Europe. La chancelière a beau évoquer la nécessaire transition énergétique, le message est assez clair en ce qui nous concerne »

Vers un considérable affaiblissement du bloc de l’Ouest

Les Russes se positionnent en mode « attente » ce qui correspond parfaitement à la logique des événements. Il n’y aura pas d’accélération sans un accident impactant considérablement la tenue des marchés financiers.

De ce point de vue, John Williams, économiste réputé et fondateur de Shadow Stats, a raison de prévenir que :

« Si la Russie commençais à se débarrasser de ses dollars, elle pourrait causer non seulement un effondrement de nos marchés financiers mais aussi de nos modes de vie. Bien que la Russie ne dispose pas à elle seule du pouvoir économique de réduire à néant l’économie des États-Unis, si ses partenaires commerciaux et alliés tels que la Chine se joignaient à elle, ainsi que quelques investisseurs suspicieux, la situation pourrait se traduire par un véritable bain de sang à l’échelle globale »

Le bloc de commandement Russe agira-t-il dans cette perspective? Ou alors le coup de pouce viendra-t-il des oligarchies de l’Ouest ?

N’oublions pas que l’implantation du communisme en Russie a été le fait de la Haute Finance Kashare de Wall Street, de ces faux juifs financiers du sionisme et pleins de haine contre les vrais juifs sépharades. En attendant, les Etats-Unis et l’Europe vont continuer à glisser… avec un système financier occidental prêt à un effondrement sans retour.

Aux Etats-Uis, les ventes au détail du mois de janvier, un bon indicateur de la santé économique, indiquent l’approche d’une récession….

… Comme l’a dit un jour le financier Richard Celente :

« …La Russie peut très certainement se contenter d’attendre que les Etats-Unis plongent dans un coma économique d’ici quelques années. Si son intention est de redevenir une puissance mondiale, s’en prendre à l’économie américaine  en se débarrassant de ses dollars ne ferait qu’accélérer le processus et amplifier la chute des Etats-Unis pour engendrer une dépression multi-générationnelle « 

La Chine et la Russie passeront à l’action quand elles seront prêtes.

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Cette lettre de Liesi comporte d’autres chapitres encore, dont voici les titres:

– A Washington, des pro-russes sont à la manoeuvre : (analyse du Général Martin Dempsey)

–  Russie/Chine : Une action coordonnée pour tester l’Occident

– Ukraine, que fera la Russie

– Surprenante inquiétude de la CIA pour l’Europe

mais que nous ne les retranscrirons pas, ne sachant pas si c’est libre de droit. En tout cas si les analyse de Liesi vous intéressent et que vous souhaitez vous y abonner voici les références pour le faire :