Rassurant ! L’institut Pasteur a égaré des échantillons du virus du SRAS
Ce virus avait causé la mort de 800 personnes en 2003. Les risques sont «nuls», assure cependant l’institut.
L’Institut Pasteur a annoncé dimanche avoir perdu des tubes contenant des fragments du virus du Sras (syndrome respiratoire aigu sévère).
Dans un communiqué, l’Institut précise avoir constaté la perte de ces tubes «dans le cadre des procédures d’inventaire réglementaires habituelles». Il ne précise pas le nombre de tubes perdus mais indique que leur perte témoigne «d’un défaut de traçabilité sur certains échantillons».
Après «enquête approfondie», l’institut a contacté l’agence du médicament (ANSM) qui a déclenché une enquête ayant donné lieu «à des investigations sur place, dans le laboratoire concerné, du 8 avril à ce jour».
Les conclusions des experts indépendants saisis par les autorités sanitaires sont rassurantes: ils ont qualifié de «nul» le potentiel infectieux des tubes perdus «au regard des éléments disponibles et des éléments connus de la littérature sur la survie du virus Sras». «Les tubes considérés n’ont aucun potentiel infectieux» conclut l’Institut Pasteur.
En 2003, une pandémie de Sras, partie de Chine, avait touché quelque 8.000 individus et causé la mort de plus de 800 personnes, principalement en Asie. Les symptômes du Sras ressemblent à ceux d’une pneumonie, avec une fièvre élevée et divers problèmes respiratoires.