Des oeufs bio mais des poules qui le sont moins ..

Avec les légumes et le lait ,les oeufs bio sont les plus vendus.Bonne nouvelles , non ?

Sauf qu’avec un tel succès ,

les éleveurs de poules importent de plus en plus des grains dont l’origine et la certification

sont   » parfois  » difficile a tracer ..

Selon l’Institut Technique de l’Aviculture (ITAVI), les œufs bio ont connu un taux de croissance annuel de 16% en moyenne sur 5 ans – même si les œufs issus d’élevage en cages concernent encore 70% des poules pondeuses.

Effet d’aubaine, la plupart des grands élevages industriels s’y sont mis; mais comment parviennent-ils à nourrir toutes ces poules qui, malgré des étiquettes champêtres, sont loin de picorer en plein champ? En 2012, la barre des 20.000 hectares de céréales certifiées bio a été franchie (et même 25.000 en comptant les hectares en conversion), mais les céréaliers bio ne produisent pas que pour les volailles.

Le premier à poser la question est l’agronome et industriel Pierre Weill qui, dans son livre « Mangez, on s’occupe du reste » (Plon), juxtapose la consommation d’œufs et les surfaces dédiées: « Une poule mange des grains, mais on n’en produit pas assez pour nourrir tous ces appétits » explique-t-il à l’AFP. Il faut donc faire appel aux importations, du maïs d’Ukraine ou de Roumanie, des tourteaux de soja d’Argentine – généralement OGM. Le système, selon lui, pousse au crime, même sans volonté de tricher.

Selon l’Agence bio, les œufs sont avec le beurre et le lait les produits bio les plus achetés en grande surface (52% en 2013) et à 99% « Made in France ». Or « 80% de la production ce sont des gros industriels, rappelle Christian Marinov, directeur de la Confédération française de l’Aviculture. « L’éthique est-elle la même qu’avec les petits producteurs? » s’interroge-t-il, en mentionnant de vifs débats au sein de l’interprofession, entre « les anciens, qui vendent sur les marchés, et les nouveaux bio ».

« Le Bio local qui maintient un lien au sol est inattaquable mais sa mondialisation est difficile », juge Pierre Weill qui plaide pour « le développement des mesures d’analyse rapide qui révèlent l’origine des aliments et leur mode de production. Et pas un tampon accolé au fond de la Moldavie ou du Kazakhstan ».

VU sur 20minutes

 

Voir aussi ici :Que savez-vous des oeufs ?

 

Un p’tit bol d’air ,liberté de poule !!

 

Juste ..     🙂

 

..

 

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