Deux poids, deux mesures : Référendum pour l’indépendance de la Vénétie.
Dans un silence assourdissant, les Vénétiens sont entrain de décider de leur indépendance par un vote ouvert du 16 au 21 mars. Là les enjeux ne sont pas les mêmes, donc on respectera la décision populaire sans crier au viol des lois internationales. Là, il n’y a pas d’énergie à contrôler, pas de voisins russe, Venise n’est plus un port stratégique, elle n’est plus qu’une très vieille belle dame qui écrivit l’histoire et qui maintenant s’enfonce doucement dans la mer…Et puis, au fond, tout le monde s’en fout, sauf peut-être les Italiens…
Qui a entendu parler de l’illégalité du référendum de Venise ?
Pendant que tous les regards sont braqués sur l’Ukraine, ou plus exactement sur Poutine, et pendant que même l’ONU cherche la petite virgule qui pourrait rendre illégal le référendum de la Crimée, les vénitiens sont tranquillement en train de voter pour leur indépendance. Au cœur même de l’Europe, un des membres historiques de l’Union Européenne est peut-être en train de perdre un de ses fleurons non moins historique : Venise.
Les élections vont durer du 16 au 21 Mars dans toute la région de la Vénétie, et les Vénitiens auront à se prononcer sur la question : « Voulez-vous que la Vénétie devienne une république fédérale indépendante et souveraine ? » Est-ce légal, M. Hollande ? Faudra-t-il aller demander son avis à M. Obama ? De toute façon les vénitiens n’ont rien à craindre, ils ne parlent pas russe. De même les catalans, s’ils veulent voter en paix en Novembre prochain, ont tout intérêt à commencer à chasser de leurs villes tous ceux qui comprennent plus que « Niet » et « Da » en russe.
Source : réseauinternational.net