Le membre des forces spéciales ukrainiennes Berkout Alexandre Vassiukov, qui a participé aux manifestations à Kiev, a démenti dans une interview accordée aux journalistes à Simferopol (Crimée) les informations parues dans les médias occidentaux et ukrainiens sur l’utilisation des armes à feu et des missions des tireurs par Berkout contre les manifestants réunis sur le Maidan.
« C’est faux. Le sniper de notre division était toujours avec nous. Nous ne pouvions pas utiliser des armes à feu, car nous n’en avions pas. Ce sont les radicaux qui utilisaient les armes. D’abord ils tiraient sur les forces de l’ordre la nuit, et après, ils tiraient ouvertement, jour et nuit », a indiqué Vassiukov.
Le membre des forces Berkout a ajouté que sur 150 membres des forces spéciales, qui protégeaient l’ordre à Kiev, un est mort et 32 ont reçu des blessures par balle. « Et à Kiev, les nationalistes se déplacent librement par foules ! », a indiqué Vassioukov.
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Henry Kissinger soutient Poutine dans le Washington Post
Par La Voix de la Russie | L’ancien secrétaire d’Etat américain Henry Kissinger a fortement critiqué la position des hommes politiques occidentaux par rapport à Vladimir Poutine dans son article paru dans le quotidien Washington Post, leur reprochant de « dénigrer » le président russe. M. Kissinger a également proposé son plan de règlement de la crise en Ukraine.
Selon M.Kissinger, la diabolisation de M.Poutine par les pays occidentaux, ce n’est pas de la politique, mais un alibi qui cache leur incompétence.
« L’Ukraine ne doit pas être une pomme de discorde entre l’Est et l’Ouest, mais un pont entre les deux », affirme l’ancien secrétaire d’Etat dans son article. Kissinger ajoute également que l’Ukraine ne devrait pas adhérer à l’OTAN ou devenir un observateur de l’alliance. Cependant, Kiev peut coopérer avec l’Occident sur un large spectre de questions, en évitant les hostilités envers la Russie.
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http://french.ruvr.ru/news/2014_03_07/La-Russie-va-reagir-fermement-aux-sanctions-de-lUE-MAE-russe-9772/
http://french.ruvr.ru/news/2014_03_07/Ukraine-le-gouvernement-par-interim-appelle-a-reduire-l-utilisation-de-la-langue-russe-sur-Internet-3071/
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2) RIA NOVOSTI
Les allégations selon lesquelles le Conseil de sécurité des Nations unies qualifierait d’illégitime le référendum sur le statut de la Crimée ne correspond pas à la réalité, déclare vendredi le ministère russe des Affaires étrangères.
« Suite à certaines publications, selon lesquelles le Conseil de sécurité de l’Onu +qualifierait d’illégitime le référendum de Crimée+, nous tenons à rappeler ce qui suit: la discussion du 6 mars au Conseil de sécurité était informelle et n’a débouché sur aucune résolution », a indiqué la diplomatie russe.
Lors d’une vidéoconférence depuis Kiev, le secrétaire-général adjoint des Nations unies Jan Eliasson n’a pas abordé la question de la légitimité de la tenue du référendum en Crimée. Par ailleurs, le porte-parole du secrétaire général de l’Onu a indiqué jeudi lors d’un point de presse quotidien que la reconnaissance de la légitimité des référendums relevait de la compétence des pays membres.
« Ainsi, les allégations selon lesquelles le Conseil de sécurité de l’Onu qualifierait d’illégitime le référendum sur le statut de la Crimée ne correspondent pas à la réalité », lit-on dans le communiqué de la diplomatie russe.
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L’Ukraine a de facto cessé de payer pour le gaz russe, ce qui entraîne un risque suspension des livraisons de ce combustible, a annoncé vendredi aux journalistes Alexeï Miller, PDG du conglomérat public russe Gazprom.
Selon lui, la dette ukrainienne a atteint en février 1,89 milliard de dollars.
« Cela signifie de facto que l’Ukraine a cessé de payer pour le gaz, ce qui est entièrement contraire aux dispositions du contrat et à la pratique commerciale internationale. Nous avons pour notre part toujours respecté et continuerons à respecter nos engagements contractuels. Mais nous ne pouvons pas fournir le gaz gratuitement. Soit l’Ukraine règle sa dette, soit nous risquons de revenir à la situation du début de 2009. Nous informerons le gouvernement russe de l’évolution des événements », a déclaré M. Miller.
Suite à des arriérés de paiement ukrainiens et à l’absence de contrat pour 2009, un bras de fer entre Moscou et Kiev s’était engagé fin 2008 – début janvier 2009 autour du gaz, plongeant plusieurs pays d’Europe dans la pénurie. La crise a été résorbée après la signature d’accords gaziers entre Vladimir Poutine et Ioulia Timochenko, accords régulièrement critiqués par les autorités ukrainiennes.
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Les banques américaines et européennes pourraient subir les contrecoups des sanctions financières que Washington et Bruxelles envisagent d’infliger à la Russie, a indiqué vendredi l’agence Bloomberg.
Les Etats-Unis ont annoncé leur intention de décréter des sanctions contre la Russie. Il s’agit, entre autres mesures, d’une interdiction de visas pour des fonctionnaires russes dont la liste n’est pas encore établie. L’Union européenne a également décidé de suspendre le dialogue avec Moscou sur l’assouplissement du régime des visas. Washington a en outre fait savoir qu’il n’excluait pas la possibilité de sanctions financières, dont le gel des avoirs d’investisseurs russes dans des banques étrangères.
L’agence Bloomberg rapporte, citant la Banque des règlements internationaux (BRI), que les avoirs de sociétés et de personnes physiques russes sont déposés dans 44 pays. Au 1er septembre 2013, leur montant s’élevait à 160 milliards de dollars. Si ces avoirs sont gelés, la Russie pourra répondre en renonçant unilatéralement à ses engagements vis-à-vis des banques étrangères.
L’agence souligne également qu’au 1er septembre 2013, les fonds investis par les banques de 24 pays dans l’économie russe se chiffraient à 242 milliards de dollars.
« Les banques américaines et européennes seront les premières à subir les contrecoups des sanctions financières », estime Bloomberg. Selon l’agence, les banques françaises (plus de 50 milliards de dollars d’investissements en Russie) et américaines (plus de 35 milliards de dollars) seront particulièrement atteintes par « l’effet boomerang ». Viennent ensuite les institutions financières italiennes, allemandes et britanniques.
Le conseiller du président russe Sergueï Glaziev a déclaré mardi qu’en cas de sanctions américaines, la Russie serait obligée de renoncer au dollar au profit d’autres monnaies et de créer son propre système de paiement. Selon lui, si les Etats-Unis gèlent les avoirs d’entreprises publiques et d’investisseurs privés russes, Moscou recommandera à tout le monde de vendre les titres du Trésor américain. En outre, les sanctions, si elles sont infligées, amèneront la Russie à renoncer au remboursement des prêts octroyés par les banques américaines.
Le gouvernement russe a cependant indiqué à cette occasion que les mesures proposées par M. Glaziev étaient « inacceptables ».