Mystère près de Perpignan : une statue du Christ se consume toute seule au Boulou
Vous aimez les histoires étranges ? En voilà une autre qui fait parler dans les chaumières de ma région. Aux dernières nouvelles, les gendarmes n’ont toujours pas d’explications. 🙂
Les sapeurs-pompiers sont intervenus lundi 17 février à l’église Sainte-Marie, au Boulou (Pyrénées-Orientales) entièrement envahie par d’épaisses fumées provenant d’un gisant. Un incident sans explication.
« Personne n’arrive à savoir vraiment comment c’est possible ». Au Boulou, dans les Pyrénées-Orientales, on s’interroge. Et l’histoire de la commune vient peut-être de s’enrichir d’une nouvelle légende. Ou d’un de ses plus grands mystères.
L’ensemble de l’édifice était envahi par une fumée opaque
C’est un employé municipal, préposé à l’ouverture des portes de l’église Sainte-Marie, qui a donné l’alerte lundi 17 février, au matin. Quand il a voulu entrer, l’ensemble de l’édifice était envahi par une fumée opaque. Impossible, dans ces conditions, de déceler l’origine de ce qui apparaissait comme un incendie.
Sans aucune raison logique, ni apparente
Les sapeurs-pompiers ont ainsi été immédiatement appelés en renfort. À leur arrivée, ils ont rapidement pu déterminer que les émanations provenaient en fait d’une statue du Christ, un gisant composé de bois et de plâtre, installé à l’entrée, et faisant également office de monument aux morts. Or, la sculpture se consumait d’elle-même. Le feu serait parti au niveau du reposoir pour ronger lentement la représentation et la réduire en partie en cendres. Sans flamme. Sans aucune raison logique, ni apparente.
Les pompiers se sont affairés toute la matinée et en début d’après-midi encore
Le feu a été rapidement stoppé mais une opération de longue durée débutait pour les secours afin de ventiler ce monument classé, sans fenêtre, entièrement plongé dans un épais brouillard sous plus d’une dizaine de mètres de plafond. Les pompiers se sont ainsi affairés toute la matinée et en début d’après-midi encore, aidés de gros aérateurs.
Le temps de terminer l’opération et afin de prévenir tout risque pour les enfants, le cours de catéchisme, fixé à 16 heures, a été délocalisé dans une salle municipale à proximité. En fin d’après-midi, la situation était revenue à la normale et les obsèques pourront être célébrées ce mardi 18 février au matin comme prévu.
Une enquête a été ouverte
En parallèle, au vu du caractère suspect de la situation, les services de gendarmerie ont été avisés et se sont rendus aussitôt sur place pour procéder aux constatations d’usage. Une enquête a en effet été ouverte, confiée à la brigade du Boulou, pour faire toute la lumière sur cette affaire qui suscite de nombreuses questions. Et pas l’ombre d’une réponse.
La piste accidentelle serait la plus plausible
L’hypothèse criminelle, ou du moins intentionnelle, serait écartée sous réserve des résultats des expertises. La piste accidentelle serait la plus plausible. Et pourtant… Aucune trace d’effraction n’a été relevée. Aucun autre dommage n’est à déplorer, même à proximité immédiate de la statue du Christ, où un drapeau français et un ancien corbillard recouvert de tissus, n’ont pas été touchés par le feu. Est-ce la chaleur des cierges qui aurait pu provoquer un tel phénomène ? Sachant qu’un autre employé municipal a fermé les portes dimanche 16 février, au soir, sans rien remarquer d’anormal.
Les investigations se poursuivent
« On ne comprend pas, confiait le maire Christian Olive. Elle ne peut pas s’être allumée comme ça. A priori, elle se consumait depuis la veille. Depuis des heures. Ça paraît douteux. Heureusement, il n’y a aucune conséquence grave. Mais, si cela avait enflammé autre chose, ça aurait pu dégénérer en un incendie d’ampleur ».
Le mystère, suite aujourd’hui : http://www.lindependant.fr/2014/02/19/christ-qui-se-consume-le-mystere-demeure,1849579.php