Pourquoi le travail et l’emploi vont disparaître

Voici un interview de Paul Jorion*, chercheur en sciences sociales, ami de Jacques Attali dont nous savons qu’il est un grand défenseur du NWO. Alors, pourquoi publier cet article ? Parce qu’il nous donne une idée de ce qui se mijote dans les hautes sphères mondialistes.

Si tout devient informatisé et robotisé, il y aura de moins en moins besoin de travailleurs… Disparition de la classe des ouvriers, et des petits employés… Plus de contestation,   rentabilité augmentée, protection sociale inutile, mise à la casse sans grèves, sans chômage à payer… LE RÊVE pour les multinationales !

Arriverons- nous à la solution du revenu universel à vie qui, si elle est alléchante comporte tout de même un questionnement: Si les populations sont sous perfusion permanente n’est-ce pas là l’outil idéal d’une soumission totale ? « Vous la bouclez ou on ferme le robinet ! »

Retournez à la terre, si vous le pouvez, mes amis, encouragez vos enfants à opter pour des jobs créatifs, des jobs intuitifs, que les machines ne pourront pas remplacer avant longtemps.  La société change à une vitesse étourdissante et nous devrons nous adapter ou mourir… Bienvenue dans le futur !

Galadriel

Paul Jorion, chercheur en sciences sociales, explique sur la base d’études publiées par deux chercheurs d’Harvard, comment «l’ordinatisation» des métiers va tuer – et tue déjà – l’emploi à petit feu.

Selon cette étude , 47% des emplois pourront être confiés à des ordinateurs d’ici 20 ans. Pis, il faudra trouver des moyens de «s’occuper», de passer le temps. Il y a quelques mois, Le Figaro vous parlait de David Graeber, cet anthropologue américain qui avait écrit une tribune sur des métiers «inutiles»… En 1930 déjà, l’économiste anglais John Maynard Keynes prédisait – dans une fiction – qu’un siècle plus tard, on pourrait se contenter de travailler 15 heures par semaine, et que le principal problème résiderait dans la répartition du travail. Paul Jorion, chercheur en sciences sociales, partage ce point de vue. Il explique comment les humains perdent peu à peu le monopole du travail, et pourquoi ce phénomène va s’accentuer.

LE FIGARO – Que peut-on dire de ce chiffre? 47% des emplois peuvent-ils vraiment être remplacés par des ordinateurs en seulement 20 ans?

Paul Jorion – Disons que la manière dont il a été obtenu – essentiellement à partir de préjugés – est assez discutable. Mais en lui-même, il est exact… Il pourrait même être encore plus élevé, dans la mesure où les métiers concernés par cette mutation ne sont pas uniquement les métiers manuels, mais aussi les métiers dits «intelligents». Mais l’homme a naturellement tendance à mettre son intelligence au dessus de tout, et aime à penser qu’il est irremplaçable! L’ordinatisation des métiers va à la fois toucher les métiers «simples» et «complexes», ce sont les métiers qui allient travail manuel et réflexion qui seront plus difficilement remplaçables.

Aujourd’hui, où en sommes-nous de cette «ordinatisation»?

Nous sommes évidemment à un stade avancé! Aux alentours de l’an 2000 s’est opéré un basculement où les machines ont effectivement pu être en mesure de mieux faire le travail que les hommes…. Et depuis, cela va très vite. Les ordinateurs s’imposent peu à peu, sans que nous ne nous en rendons forcément compte. Dans 5 à 10 ans maximum, nous ne pourrons plus nier cette mutation, et la domination des machines. Pour le moment, nous ne voulons pas admettre que nous sommes remplaçables. Et plus notre métier est prestigieux, plus l’on gagne de l’argent, et plus l’on a l’impression d’être irremplaçable!

Avez-vous un exemple de métier pour illustrer cela?

Le métier de trader, par exemple! Pour l’assister dans ses tâches, le trader dispose de logiciels qui peuvent effectuer plus de 2000 opérations à la seconde… Il pourrait aussi faire ces opérations lui-même , mais beaucoup plus lentement. Aujourd’hui, le rôle du trader se limite donc à superviser ses machines, et ne comporte plus aucune part d’intuition, comme c’était le cas il y a quelques années…

Si nous sommes remplacés par des ordinateurs et des logiciels, qu’allons-nous faire du coup? Travailler moins? Arrêter de travailler?

Travailler moins. L’emploi et le travail sont voués à disparaître. Des questions essentielles se poseront alors: comment donner un revenu aux gens qui ne soit pas lié au travail? Comment occuper les gens? Au XIXe siècle déjà un philosophe émettait l’hypothèse suivante: si l’homme est un jour remplacé par une machine, alors il devrait avoir droit à la moitié des gains engendrés par la machine qui l’a remplacé. C’est un schéma auquel nous pouvons aujourd’hui penser.

L’humain a-t-il encore la moindre chance face à la machine?

La domination de la machine est impossible à éviter… Aujourd’hui, la seule chose qui manque aux logiciels et aux programmes informatiques est un facteur essentiel pour remplacer l’humain: il s’agit de l’émotion et de l’affect. Mais ce «manque» sera résolu dans 5 ans maximum.

SOURCE : Le Figaro

Nota : *Paul Jorion a aussi travaillé sur l’intelligence artificielle, les sciences cognitives, et la psychologie.

 » Dans un article publié en 1999, Jorion propose une nouvelle théorie de la conscience où il considère que ce ne sont pas certaines de nos décisions dont les motivations sont inconscientes mais toutes, dénonçant du coup le libre arbitre comme une illusion. »

http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Jorion

 

 

 

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