OGM : les scientifiques donnent l’alerte, les politiques restent sourds
Titre initial :
140 chercheurs défendent le prof Séralini et ses thèses sur la toxicité des OGM
Pour ceux qui ne connaissent pas cette histoire, il convient de rappeler que le 19 septembre dernier, le professeur Gilles-Eric Séralini publie des résultats chocs sur la toxicité d’un maïs OGM et du pesticide Round up utilisé en association. Des photos avec des rats ayant développé d’importantes tumeurs sont diffusées dans toute la presse. La réaction ne tarde pas : le 20 septembre, soit le lendemain, des scientifiques s’élèvent contre la manière dont ont été faites les expériences.
Tout dernièrement, soit le 14 novembre, dans une lettre ouverte intitulée «Science et conscience» publiée sur le Monde.fr,
140 scientifiques s’insurgent contre les critiques de l’étude et défendent le professeur Séralini.
Voici ce qu’ils disent:
« D’une part, les scientifiques qui se sont exprimés sur ce sujet l’ont fait en leur nom propre et ne peuvent prétendre représenter la communauté scientifique dans son ensemble. Le fait qu’un groupe d’une douzaine de personnes,prétendant représenter six académies, ait décidé d’un communiqué commun sans débat est contraire au fonctionnement normal de ces institutions et interroge sur la vision de la science et de la technologie »
Ces chercheurs sont issus de plusieurs instituts de recherche français sérieux comme le CNRS (Centre national de la recherche scientifique). Ils veulent que les risques liés aux technologies soient pris en compte et mettent en doute la déontologie scientifique de ceux qui ont très rapidement critiqué l’étude de Séralini.
« Disqualifier le protocole suivi dans le cadre de cette étude revient à disqualifier du même coup les données ayant fondé les décisions d’acceptation des OGM par les experts. Il est remarquable de voir ces mêmes experts accepter (même s’ils le critiquent parfois) un protocole expérimental quand il donne des résultats qui vont dans le sens de l’acceptation d’une technique et le démolir aussi ardemment quand les résultats vont dans le sens opposé ».
Ces scientifiques ajoutent : « Nous sommes profondément choqués de l’image de notre communauté que cette polémique donne aux citoyens. L’expertise des risques pour la santé humaine ou l’environnement est une activité difficile qui doit faire face à de nombreuses incertitudes.
« Beaucoup des menaces qui pèsent sur notre planète ont été révélées par des scientifiques isolés puis confirmées par des études nombreuses venues de la communauté scientifique. »
Ce débat sur les OGM me rappelle celui sur le nucléaire. Il y a tellement d’intérêts financiers en jeu qu’il est difficile d’obtenir des informations scientifiques fiables et il y aura toujours des chercheurs pour venir défendre l’indéfendable.
Un article de Isabelle Chevalley, publié par tdg.ch et relayé par SOS-planete
Note de Jacques : il fut un temps où les hommes de sciences étaient respectés. Leurs travaux, une fois reconnus par un comité de lecture, paraissaient dans des revues scientifiques au-dessus de tout soupçon. Ils étaient parfois récompensés par un prix Nobel lorsque leur travail représentait une avancée scientifique majeure. Cette pratique est toujours d’actualité mais les événements prennent une tournure dramatique et insupportable.
La science n’est plus la science et nous ne pouvons plus avoir confiance en ses représentants.
Pour preuve, Monsanto s’est quasiment attribué le prix mondial de l’alimentation ! http://www.bastamag.net/Le-prix-mondial-de-l-alimentation
Les services de santé et de l’alimentation sont complètement anesthésiées par les lobbies du médicament et de l’agro-alimentaire, au point de laisser circuler des substances nocives pour l’humanité entière.
Les courageux qui se sont attaqués aux laboratoires pharmaceutiques ont vécu les pires moments de leur vie. Bizarrement, les labos sont toujours sûrs d’eux-mêmes, détiennent la vérité et ne supportent pas d’être contrariés.
Les faits démontrant que les intérêts financiers passent avant la vérité scientifique ne manquent pas. Le dernier en date concerne l’étude du Professeur Gilles-Eric Séralini sur les OGM et le Roundup.
L’histoire est une suite de mensonges sur lesquels on est d’accord. Napoléon 1er
Source : http://www.terresacree.org