TVA, retraites, dépenses publiques: la note va être salée en 2014
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En cette fin d’année 2013, le gouvernement et sa majorité parlementaire ont voté toute une série de lois qui participent de l’aggravation de l’austérité pour les Français.
Le gouvernement et sa majorité parlementaire ont eu la main lourde, en matière d’austérité, en cette fin d’année. Les différentes lois votées dans les derniers jours de cette session parlementaire vont coûter plusieurs milliards d’euros directement ou indirectement aux Français, particulièrement dans les classes populaires et les couches moyennes.
- TVA
Première mesure, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2014, l’augmentation du taux de TVA, que le gouvernement a, malgré son caractère injuste et l’ampleur des protestations, maintenu. En passant, pour l’une, de 19,6 % à 20 %, et pour l’autre, de 7 % à 10 %, elle coûtera plus de 6 milliards d’euros aux contribuables. Une étude de la CGT finances illustre l’injustice d’une telle taxe, montrant que la TVA représente une dépense égale à 11,59 % pour 20 000 euros de revenu et seulement 7,51 % pour 100 000 euros ! À cela s’ajoute le refus du gouvernement de baisser, comme il s’y était engagé, la TVA de 5,5 % à 5 % sur les produits de première nécessité. Le tout pour financer une partie du crédit impôt compétitivité emploi de 20 milliards d’euros, dont vont bénéficier les entreprises… sans condition d’engagement en faveur de l’emploi.
- Retraites
La loi sur la réforme des retraites, elle, non seulement allonge, pour les jeunes, la durée de cotisation à 43 annuités, mais elle augmente les cotisations retraite de 0,15 % pour les salariés. Cette même augmentation, pour les patrons, sera compensée par une baisse de leurs cotisations de la branche famille de la Sécurité sociale. Pire, le gouvernement gagne 600 millions sur les retraités, en déplaçant d’avril à octobre l’indexation des retraites sur l’inflation : une perte de 0,6 % de pouvoir d’achat pour les petites retraites.
- austérité budgétaire
Dernier aspect négatif de la loi de finances 2014, la décision de baisser la dépense publique de 15 milliards par an jusqu’en 2017, dont 1,5 milliard sur le dos des collectivités territoriales. Outre le fait que cette baisse se traduira par une fragilisation des services publics et même une baisse de l’intervention, cela risque aussi d’entraîner, dans les collectivités locales, une augmentation de la fiscalité sur les ménages pour maintenir les services de proximité. La dernière loi votée, celle sur les métropoles, non seulement participe de la baisse de la dépense publique, mais, au nom de la sacro-sainte compétitivité des territoires, éloigne les lieux de pouvoir des citoyens. Ce n’est jamais un facteur favorable à une meilleure prise en compte des besoins des populations.
SOURCE : L’Humanité.fr