Retrouver sa liberté
IL N’Y A NULLE PART OU ALLER SINON EN TOI MÊME
Tu peux tenter de fuir le monde en escaladant la plus haute montagne, en te réfugiant dans l’Océan le plus profond, ou encore en te barricadant.
Tu peux construire ou te faire construire une demeure ou même un temple afin de te protéger du monde.
Tu peux engranger des tonnes de nourriture et remplir tes comptes en banque…
Tu pourras résoudre les équations les plus compliquées, te remplir de savoir et devenir un érudit, participer aux projets les plus audacieux, les plus ambitieux, honorer des Dieux, tu seras toujours face à toi-même.
C’est ton propre œil intérieur qui te regarde fixement et te dévisage avec sérénité et amour.
Il n’y a plus nulle part ou aller… si ce n’est en toi-même.
La question n’est plus maintenant de savoir ce que tu as, ce que tu fais, mais qui tu es.
Tu es maintenant face à toi-même. Confronté à ta propre nudité. Tu es un peu pareil à ce nouveau-né qui doit tout réapprendre. Derrière le masque des habitudes et des certitudes, il n’y a plus que toi, toujours et éternellement, comme une promesse qui se dessine jour après jour dans l’océan de tes yeux, de ton cœur, de tout ton être, et s’élève dans ta conscience.
Les voiles sont entrain de tomber car nous vivons une fin de cycle. C’est un long chemin qui s’achève, c’est une nouvelle promesse qui s’élève…
Tout ce que tu peux lire ou croire, tous les stages et les méthodes ne sont que des poteaux indicateurs tournés vers toi-même, vers ton propre centre. Toutes tes dualités te montrent le chemin de l’unité. Toutes tes tensions te montrent le chemin de la guérison.
Tu as été semeur. Soumis aux intempéries de la vie. Tu as traversé, maintes et maintes fois, les champs de toutes les dualités et maintenant tu peux choisir en toute conscience.
J’entends toutes tes prières et goûte toutes tes larmes, versées dans le plus profond du silence, du plus profond de ton cœur. Je pardonne tout si tu le demandes. Il te suffit de demander et de tout me donner si tu le souhaites. Tu me donnes et je te pardonne… Je partage tes solitudes et toutes tes douleurs. Je respecte tous tes tourments et tes contrariétés. Tu n’as qu’à demander. C’est cela le miracle d’ici et maintenant. La souffrance est une illusion nécessaire qui se dissout lentement et se fond dans cette évidence qu’est la vie éternelle. Éternelle et vivante comme l’espoir qui t’habite et te permet de traverser les tempêtes de la vie qui te forge dans un cristal de sérénité.
Le miracle c’est qu’il te suffit de demander pour recevoir. L’illusion est de l’avoir oublié. Mais ces deux phases étaient nécessaires puisque… tu les as choisies…
La sérénité c’est le cadeau du présent lorsqu’il n’y a plus rien à prouver. C’est la liberté retrouvée. C’est là que la pensée créatrice prend son envol dans le vide de la sérénité… Et se répand dans le monde comme une prière…
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Source non référencée. Toutes nos excuses à l’auteur.
Image à la une : Maxfield Parrish- Morning