ARMES CHIMIQUES : BAN KI MOON POUR LE MOINS PRUDENT… (MISE A JOUR)
Résumé du discours d’aujourd’hui : Il y a bien eu utilisation d’une arme chimique, mais on ne sait pas qui sont les coupables, il faut demander des comptes (à qui ?) et au cas où Damas ne détruirait pas son stock, il devrait y avoir des « conséquences », mais pas d’allusion à une frappe armée…
Questions : On ne s’étonnera pas que Fabius l’excité, (sans doute soutenu par son copain BHL) * continue de souffler sur les braises en disant qu’il est certain que l’auteur de cet attentat est Assad… Mais à ce moment là, pourquoi Ban Ki Moon qui a pris connaissance du rapport des experts ne désigne-t-il pas explicitement Damas ? Le fait qu’il ne se réfère pas non plus à une action punitive militaire ne vient-il pas confirmer que les auteurs de ce crimes ne sont pas clairement désignés ?
Si il existe des preuves que ce sont les rebelles qui ont utilisés ce gaz sarin, pourrait-il l’affirmer et ainsi désavouer publiquement les USA et la France ?
Au-delà de cette affaire plus que louche, pensons aux malheureuses victimes !
ARTICLE
Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a qualifié lundi l’utilisation d’armes chimiques en Syrie, attesté par un rapport d’experts, de « crime de guerre » devant le Conseil de sécurité. M. Ban a réclamé que les responsables –qu’il n’a pas désignés– « rendent des comptes » pour ce « crime méprisable » et il a demandé au Conseil de prévoir des « conséquences » si Damas ne respectait pas le plan de démantèlement de son arsenal chimique mis au point par Washington et Moscou.
« Je demande instamment au Conseil (…) une résolution claire », a déclaré M. Ban. Se référant à l’accord américano-russe sur le désarmement chimique en Syrie conclu samedi à Genève, il a rappelé que celui-ci prévoyait « qu’en cas de non-respect (par Damas de ses engagements), le Conseil de sécurité devrait appliquer des mesures sous chapitre 7 de la Charte de l’ONU ». Ce chapitre prévoit des sanctions pouvant aller jusqu’à l’usage de la force si un pays ne respecte pas une décision du Conseil. « Je suis d’accord qu’il doit y avoir des conséquences (pour Damas) en cas de non-respect », a ajouté M. Ban, sans toutefois parler de frappe militaire.
« Preuves flagrantes et convaincantes »
Washington, Londres et Paris veulent faire pression sur le régime syrien par le biais d’une résolution sous chapitre 7 alors que Moscou refuse toute menace militaire contre son allié syrien. Dans son exposé, basé sur le rapport des experts de l’ONU qui ont enquêté en Syrie, M. Ban a fait état de « preuves flagrantes et convaincantes » que du gaz toxique sarin a été utilisé contre la population le 21 août près de Damas. Washington, Londres et Paris accusent les forces gouvernementales syriennes d’avoir perpétré ce massacre.
« Les résultats (de l’enquête) sont accablants et irréfutables », a-t-il affirmé. « Les faits parlent d’eux-mêmes ». « La mission (d’enquête) des Nations unies a désormais confirmé sans équivoque et de manière objective que des armes chimiques ont été utilisées en Syrie ».
Outre les échantillons médicaux et les indices qu’ils ont recueillis, dont des fragments de munitions, les experts, a précisé M. Ban, ont interrogé plus de 50 survivants, médecins ou secouristes. Ceux-ci ont décrit « une gamme de symptomes » allant de l’essoufflement à la perte de connaissance en passant par des irritations oculaires et des nausées. Les secouristes ont « vu de nombreuses personnes gisant sur le sol, beaucoup mortes ou ayant perdu connaissance » et ne portant pas de blessures apparentes, a ajouté M. Ban. Le rapport, a-t-il expliqué, souligne que la température en ce matin du 21 août près de Damas avait chuté entre 2 et 5 heures du matin, créant des conditions favorables pour que le gaz stagne au sol et « pénètre facilement dans les parties basses des habitations où de nombreuses personnes avaient trouvé refuge » .
source lalibre.be
*Ces deux messieurs ne se sont jamais caché de leur lien étroit avec Israël .
Le démentèlement de la Syrie et l’installation de bases alliés dans ce pays conviendrait bien à Israël. qui vise l’Iran (et son enrichissement d’uranium), ne pouvant tolérer qu’un autre état que lui possède l’arme atomique dans le bassin méditerranéen…
Toutes ces considérations géopolitiques sont ignobles et criminelles lorsqu’on additionne le nombre de victimes que la stratégie mise en place par l’occident à accumulée depuis la première guerre du golf.
IRAK+LIBYE+SYRIE = PLUS D’UN MILLION DE MORTS
INTERVENTION EN LIBYE : Souvenez-vous qu’on parlait de frappes chirurgicales et d’une guerre « humanitaire » ! Exactement les mêmes termes que ceux utilisés pour la Syrie… Résultat : 200 BOMBES PAR JOUR PENDANT 6 MOIS – 30 000 BOMBES LARGUÉES ET PRES DE 100.00 MORTS sur l’ensemble du conflit… C’est tout à fait humanitaire, il n’y a aucun doute…
17/09 – A LIRE ABSOLUMENT : L’armée américaine sait que les rebelles en Syrie possèdent du gaz sarin
url de l’article original:
http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=131063&cid=13&fromval=1&frid=13&seccatid=15&s1=1
Le site d’informations des Nouveaux conservateurs aux Etats-Unis World Net Daily a révélé avoir un document qui atteste que l’armée américaine est au courant que du gaz sarin a été confisqué plus tôt cette année auprès du front al-Nosra, « l’organisation la plus influente » en Syrie, selon les termes du site.
Ce dernier assure tenir ces informations à partir d’un document obtenu en exclusivité, classé top secret et surnommé NOFORN, de la part du ministère de la défense américain, et précisément du « Centre national d’intelligence terrestre » ( National Ground Intelligence Center -NGIC-) …
Suite sur : http://resistance71.wordpress.com/2013/09/17/attaque-chimique-en-syrie/