Le monde agricole mobilisé pour sa survie en Colombie

Au moins trois personnes ont été tuées en Colombie dans des heurts entre la police et des agriculteurs. Ces derniers ont lancé une grève illimitée depuis une semaine pour demander au gouvernement de les aider à surmonter la crise. Ils accusent le président colombien, Juan Manuel Santos, d’avoir précipité leur déclin en les exposant à la concurrence des produits étrangers, en signant notamment des accords de libre-échange avec les Etats-Unis et l’Union européenne.

“Ils ont oublié les agriculteurs. Le président ne s’occupe que des producteurs de café. Il ne s’est pas engagé auprès des paysans, des producteurs de pommes de terre ou des producteurs laitiers. Ils massacrent les paysans dans les champs à Toca, à Siachoque, partout. Donc c’est à nous de nous unir”, indique ce manifestant.

Les denrées commencent donc à manquer à Bogota. Les agriculteurs bloquent en effet les routes dans la province de Boyaca, carrefour névralgique des approvisionnements pour la capitale. Le gouvernement accuse les FARC d’avoir infiltré le mouvement pour durcir la contestation.

Source: http://fr.euronews.com/2013/08/25/le-monde-agricole-mobilise-pour-sa-survie-en-colombie/




 

Je rajoute un vidéo d’une famille de paysans Colombienne dont les force de l’ordre font pressions! LAMENTABLE!!! 

Traduction Reverso: La Police colombienne intimide des fermiers dans leurs propres maisons, jette le gaz(l’essence) et casse leurs fenêtres. Ceci arrive quand des fermiers colombiens demandent paisiblement la dignité pour leurs travaux(main-d’œuvre) comme les prix d’apports(de saisies) agricoles sont secrètement arrangés et beaucoup plus haut que dans le reste de la région aussi bien que du transport coûte en raison du coût le plus haut de carburant dans la région. Le Gouvernement insiste dans des médias nationaux que rien n’arrive et essaye de fermer les gens(le peuple) par des moyens non-honnêtes.




 

 

Colombie : le mouvement de colère des paysans s’intensifie

Des milliers de personnes ont manifesté, jeudi 29 août, dans les principales villes de Colombie pour soutenir les paysans qui réclament depuis 11 jours un soutien accru au secteur agricole. De violents heurts entre manifestants et forces de l’ordre ont eu lieu à Bogota et Medellin. A Bogota, des cortèges d’ouvriers, d’étudiants, enseignants et travailleurs de santé ont marché jusqu’à la place Bolivar, au centre ville, et ont été dispersés par la police anti-émeute.

Entre 40 et 50 000 camionneurs se sont joints aux manifestants pour réclamer une baisse des prix des carburants alors que des milliers de petits exploitants miniers se sont regroupés en certains points du pays pour exiger la régularisation de leurs activités. A Medellin, la deuxième ville du pays, la protestation s’est également terminée par des affrontements entre manifestants et forces de l’ordre, et des journalistes ont été pris à partie par la police.

« LES PAYSANS ONT PLUSIEURS ARGUMENTS ET PROTESTATIONS VALABLES »

Au total, 48 manifestations ont été organisées jeudi dans tout le pays, et 72 barrages entravaient la circulation sur 37 artères de huit régions du pays, selon le ministère de l’intérieur.

Le président, Juan Manuel Santos, qui se bornait jusqu’à présent à vouloir négocier – sans succès – région par région, a officiellement reconnu jeudi que le secteur était en crise et a formulé plusieurs propositions dans une allocution télévisée jeudi matin.

« Les paysans ont plusieurs arguments et protestations valables », a reconnu M. Santos. « Nous avons mis sur la table une série de solutions de court terme », a ajouté le président, évoquant des mesures pour contrôler le prix des intrants et notamment celui des engrais, ainsi que pour freiner l’importation de produits de contrebande.

TRAITÉS DE LIBRE ÉCHANGE CRITIQUÉS

Les paysans colombiens ont lancé le 19 août un mouvement illimité dans l’ensemble du pays. Ils protestent pour réclamer l’établissement de prix planchers pour certains produits ainsi que la baisse des prix des intrants agricoles.

Les petits agriculteurs veulent aussi des garanties en matière d’accès à la terre et de constitution de réserves paysannes, sortes de communautés autonomes, une politique favorable aux petites exploitations, ainsi que de meilleurs services publics dans les campagnes. Ils dénoncent également les traités de libre échange signés par la Colombie, qui selon les paysans ouvrent la voie à un dumping sur les produits importés et empêchent de subventionner les secteurs productifs nationaux.

Depuis le début du mouvement, des heurts sporadiques entre paysans et forces de l’ordre sur les barrages routiers ont fait deux morts (un policier et un manifestant) et quelque 350 blessés, selon des sources concordantes.

Source Le Monde

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