GRECE : L’OGRE FMI ET SON POTE EUROPE TOUJOURS PLUS EXIGEANTS…

Malgré tout les efforts consentis par la population grecque, les pertes d’emploi, la ruine du système de santé, des milliers de personnes à la soupe populaire, ça ne marche pas. La Grèce a donc fait une demande pour une autre tranche d’aide… Que croyez vous qu’il se passe ?
Pensez-vous que l’Europe et le FMI, et le gouvernement grec, voyant leur politique ne donner aucun fruit, desserrent l’étau ? PAS DU TOUT !

Imbus d’eux-même et aveuglés par leur doctrine libérale jusqu’à la bêtise et l’inhumanité,  Ils demandent encore plus de privatisations, plus de chômage, plus de misère, plus de désespoir…

Nous, français, sommes dans la tempête…Entre la dette et le traité de libre-échange dans les cartons,  si nous sombrons, préparons-nous au pire….

La Grèce proche d’un accord avec Bruxelles et le FMI

Les experts de l’UE, de la Banque centrale européenne et du FMI réclament des gages à Athènes en matière de suppression d’emplois dans la fonction publique et de discipline budgétaire.

La Grèce a affirmé dimanche être proche d’un accord avec l’Union européenne et le FMI sur la réduction du nombre d’emplois publics, ouvrant la voie à la mise en place d’une nouvelle tranche de prêts de 8,1 milliards d’euros. « Des progrès très importants ont été réalisés », avait déjà déclaré samedi soir le ministère des finances après des discussions avec les créanciers de la Grèce, selon l’agence de presse ANA. « Nous sommes tombés d’accord, il n’y aura pas d’autre réunion », sur l’épineuse question du licenciement de milliers de fonctionnaires, a ajouté un responsable ministériel.

Les experts de l’UE, de la Banque centrale européenne et du FMI réclament des gages à Athènes en matière de suppression d’emplois dans la fonction publique et de discipline budgétaire. Un accord avec les créanciers de la Grèce, réunis au sein de la troïka (EU-BCE-FMI) est indispensable avant la réunion de l’Eurogroupe lundi. Cet accord conditionne le déblocage d’une aide de 8 milliards d’euros, dont 6,3 milliards venant des Européens. Le FMI doit également décider avant la fin de juillet s’il contribuera à hauteur de 1,8 milliard d’euros.

Mobilité des agents de l’administration

La Grèce doit rembourser 6,6 milliards d’euros avant la mi-août. Pour rester sous perfusion, Athènes s’est engagée à supprimer 4.000 emplois publics d’ici à la fin de l’année et à imposer des mutations à 25.000 agents de son administration pléthorique. Le gouvernement a ainsi proposé que des centaines d’enseignants participent à ce programme de mobilité vers d’autres services de l’état. Le gouvernement prévoit également l’affectation de 3.500 agents de police municipaux au service de la police nationale, une décision qui se heurte à une vive opposition du personnel de l’administration territoriale.

Ces dernières coupes budgétaires nécessitent la présentation d’un nouveau projet de loi devant le Parlement lundi.

Depuis 2010, l’UE et le FMI ont engagé au total 240 milliards d’euros pour la Grèce. En échange, le pays a accepté de mettre en oeuvre une série de réformes et s’est notamment engagé à augmenter le produit des privatisations. Mais, le gouvernement a une nouvelle fois cette année été forcé de réduire le niveau de ces revenus à 1,6 milliard d’euros au lieu de 2,6 milliards attendus. Le milliard manquant sera reporté à 2014, a précisé un responsable du programme de privatisation cité par l’ANA.

En juin la Grèce a échoué à vendre son distributeur de gaz Depa au géant russe Gazprom. La Grèce s’est engagée à tirer 9,5 milliards d’euros d’ici à 2016 des privatisations, sur un objectif initialement fixé à 50 milliards.

Source AFP via les échos.fr