TIC TAC TIC TAC… l’Europe malade, bientôt à l’agonie ?

L’actualité économique est lourde en ce moment. Les prévisions les plus pessimistes courent sur la toile, et nous vous les transmettons. 

Afin que nous prenions conscience qu’il ne s’agit plus de sombres menaces d’analystes déprimés, mais que les faits leur donnent raisons, voici deux articles très concrets ceux-là qui nous donnent une bonne idée, à la fois, de ce qui nous attend en tant que Francais, et du fait que les politiques de replâtrage soufflée par un libéralisme qui ne veut rien céder, ne servent strictement à rien, sinon à nous entraîner un peu plus vers la misère et faire sauter, petit à petit les aides et protections sociales mises en place pour le peuple par le Conseil de la Résistance et les luttes sociales qui ont émaillées notre histoire.

L’exemple de la Grèce, de l’Espagne, de l’Irlande (voir le 2ème article), de l’Italie au bord du gouffre (article sur les Moutons Enragés) ne suffit pas à nos « décideurs »…

Nous sommes entrain d’assister à l’écroulement de l’Europe,  téléguidée par des économistes dogmatiques et entêtés jusqu’à la bêtise, – à moins que ce ne ce soit volontaire – en « direct live » !

Dans le même temps on mijote en douce la dérégulation de l’ Europe en la vendant au US par le biais du Traité Transatlantique…..

 

1er article :

 

La Cour des comptes souhaite un « effort important » de réduction des dépenses publiques

 

Dans les suggestions de ces éminents économistes :

Des coupes sombres dans la branche Sécu et vieillesse de la CPAM, réduction des employés de la fonction publique..Toujours le même refrain de l’austérité !

Le déficit public de la France pourrait déraper au-delà des 3,7 % du produit intérieur brut pour atteindre 4 %, voire dépasser ce seuil.

Didier Migaud, président de la Cour des comptes).
Didier Migaud, président de la Cour des comptes).

La Cour des comptes suggère de faire porter l’effort sur la réduction des dépenses.

Les sages de la rue Cambon publient jeudi 27 juin leur rapport annuel sur la situation et les perspectives des finances publiques. Avant la conférence de presse, c’est devant les parlementaires que le premier président de la Cour, Didier Migaud, a présenté les principaux enseignements de ce rapport.

Selon la Cour, le déficit sera cette année supérieur aux prévisions du gouvernement. La loi de finances votée à l’automne prévoyait un défi de 3 % du produit intérieur brut (PIB), seuil porté à 3,7 % en avril avec l’aval de la commission européenne. « Le nouvel objectif de déficit de 3,7 % retenu par le programme de stabilité risque d’être dépassé en raison de prévisions de recettes qui demeurent trop optimistes. Il ne faut pas exclure l’hypothèse d’un déficit effectif se situant autour de 4 % du PIB », a expliqué Didier Migaud.

Mettre les branches vieillesse et maladie à contribution

La Cour des comptes propose de multiples pistes pour réduire les dépenses. Pour résorber la dette sociale au plus tard en 2025, elle demande « des mesures de rééquilibrage à effet immédiat ». Cela représente « de nouveaux efforts cumulés de 5 milliards d’euros par an pendant 4 ans » et doit concerner en particulier les branches vieillesse et maladie de la Sécurité sociale, soit des efforts plus importants que ceux annoncés par le gouvernement.

 

10 000 fonctionnaires de moins chaque année

Concernant la fonction publique, il évoque une diminution annuelle de 10 000 fonctionnaires, soit le non-remplacement d’un agent sur six partant à la retraite. Une suggestion embarrassante pour la majorité, qui a prévu l’embauche de 60 000 enseignants sur cinq ans et mise pour cela sur une stabilité globale des effectifs de la fonction publique.

Au sujet des politiques publiques, il est possible « de faire mieux avec moins », insiste Didier Migaud. Là encore, la Cour émet plusieurs idées pour réaliser des économies. Elles portent sur la gestion des effectifs enseignants, la carte des sous-préfectures… Réduire les budgets de communication des collectivités locales permettrait par exemple de réaliser une économie de 1,6 milliard d’euros, ont calculé les sages de la rue Cambon.

Il faut « agir rapidement »

La Cour attend du gouvernement des « priorités », des « choix explicites ». Or ceux-ci semblent tarder. Didier Migaud s’inquiète du « retard » pris par la procédure de modernisation de l’action publique (Map) lancée par le pouvoir, en remplacement de la RGPP de la précédente majorité..

 

Article complet : http://www.la-croix.com/Actualite/France/La-Cour-des-comptes-souhaite-un-effort-important-de-reduction-des-depenses-publiques-2013-06-27-979227

 

2ème Article :

L’Irlande retombe en récession

Ce pays était cité comme la preuve de la réussite de la politique européenne d’austérité!

Le PIB irlandais s'était contracté de 1 % au troisième trimestre 2012 puis de 0,2 % au quatrième trimestre, selon des données revues à la baisse.

L’Irlande est retombée en récession avec trois trimestres consécutifs de recul de son économie, selon des statistiques officielles révisées publiées jeudi 27 juin. Au premier trimestre, le produit intérieur brut (PIB) a reculé de 0,6 % par rapport au précédent, a indiqué l’Office central des statistiques irlandais.

L’économie a notamment souffert d’une baisse de la consommation des ménages et des exportations, très importantes pour l’économie insulaire mais dépendantes du reste de la zone euro.

 

Le PIB s’était également contracté de 1 % au troisième trimestre de l’an passé puis de 0,2 % au quatrième trimestre, selon des données revues à la baisse.

PLAN DE SAUVETAGE GLOBAL DE 85 MILLIARDS D’EUROS

La République d’Irlande était donc déjà techniquement en récession, définie par deux trimestres de contraction consécutifs, à la fin de l’année dernière. Sur l’ensemble de l’année 2012, la croissance a aussi été drastiquement revue à la baisse à 0,2 %, contre une précédente estimation de 0,9 %.

Plombée par ses banques, l’Irlande avait été contrainte d’appeler ses partenaires européens et le FMI à l’aide à la fin de 2010 et avait obtenu un plan de sauvetage global de 85 milliards d’euros assorti de conditions draconiennes. Le pays avait fait figure de modèle parmi les Etats de la zone euro sous assistance financière, retrouvant un temps la croissance et souhaitant se libérer du plan d’aide d’ici à la fin de l’année.

Source : Le Monde/Economie