Réflexion : ARRÊTEZ DE NOUS PRENDRE POUR DES CONS !
Ce titre s’adresse à tous ceux qui participent de près ou de loin aux destinés tragiques de l’Europe et plus précisément de la France.
Implicitement cela veut dire, en gros, que nous savons que nos destins sont surtout entre les mains de la finance mondiale. Mais plus encore, cette mise en garde s’adresse également à tous les caudataires de la finance, je veux nommer les politiques et tous leurs affidés.
Bien sûr la liste serait trop longue et non-exhaustive puisqu’elle concerne autant la droite que la gauche qui officient, à tour de rôle et depuis des décennies, à la lente mais réelle dégradation de la France, de son tissu économique et social, de son autorité et de sa place à l’échelon Européen et mondial.
Il faut se rendre à l’évidence, c’est la finance qui depuis des décennies mène les débats et le monde, non pas les politiques. C’est elle qui a mis en place, avec l’aide des politiques serviles et corrompus, cette interdiction en 1973 d’emprunter à sa banque centrale (banque de France). C‘est encore la finance qui s’est octroyé, petit à petit, ce droit de pouvoir prêter de l’argent qu’elle ne possède pas. C’est toujours elle qui a participé à ces montages, ces usines à gaz, que sont les multinationales, les trusts, holdings et autres filiales qui planquent leur argent volé aux contribuables et aux Etats dans les paradis fiscaux, ceci avec la bénédiction des politiques, genre CAHUZAC.
L’austérité, les coupes sombres dans les budgets des Etats, l’appauvrissement des ménages, la dette publique, les privatisations sont les directives de la finance.
Enfin, c’est la finance qui, en France comme aux Etats Unis, finance les campagnes électorales, en particulier les présidentielles. La finance sera ainsi sensible au renvoi de l’ascenseur !
Si je devais, à ce stade de ma démonstration, apporter une conclusion, un remède, je dirais : Abolissons la finance et la corruption en limogeant les politiques.
L’envie ne m’en manque pas, et je ne suis pas le seul à le penser. Le problème c’est qu’il n’y pas que la finance à nous prendre pour des cons, il y a aussi tous les caudataires, qui eux sont accrochés au pouvoir comme des moules sur un rocher.
La finance possédant les moyens financiers, elle corrompt à volonté les politiques. Pour ceux qui ne croiraient pas à cela, visionnez cette vidéo :
http://ma-tvideo.france3.fr/video/iLyROoaft2Gq.html
où vous jugerez par vous-même de l’infiltration et de la puissance des lobbies dans l’appareil politique étatique. (La finance étant le lobby le plus puissant de tous les lobbies).
Outre la corruption exercée pour affirmer leurs pouvoirs, la finance et les lobbies mettent en place, et à des postes stratégiques des personnes comme Mario DRAGHI à la BCE, Mario MONTI ex-président du conseil en Italie et Loukas PAPADIMOS en Grèce. Trois banquiers formés initialement chez Goldman Sachs, laquelle a aidé la Grèce à dissimuler des milliards d’euros d’emprunts d’Etat pour faire partie de l’Europe !
D’autres avant moi y avaient également pensé, à se passer des banques, et pas des moindres :
Henry MAKOW
« Les banquiers gouvernent le monde grâce à la dette qui correspond à l’argent créé à partir du néant. Ils ont besoin de gouverner le monde pour s’assurer qu’aucun pays ne faiblisse ou ne tente de les renverser. Aussi longtemps que les banques privées, au lieu des gouvernements, contrôleront la création de l’argent, la race humaine sera condamnée. Ces banquiers et leurs alliés ont tout acheté et tout le monde. »
Napoléon BONAPARTE, Empereur Français (1769-1821)
« Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au-dessus de celle qui reçoit … L’argent n’a pas de patrie, les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence, leur unique objectif est le gain. »
Abraham Lincoln, Président des Etats Unis, assassiné.
« Le gouvernement devrait créer, émettre, et faire circuler toutes les devises et tous les crédits nécessaires pour satisfaire les dépenses du gouvernement et le pouvoir d’achat des consommateurs. En adoptant ces principes, les contribuables économiseraient d’immenses sommes d’argent en intérêts. Le privilège de créer et d’émettre de la monnaie n’est pas seulement la prérogative suprême du gouvernement, mais c’est aussi sa plus grande opportunité. »
Sir Josiah Stamp, Directeur de la Banque d’Angleterre 1928-1941 (réputé 2e fortune d’Angleterre à cette époque)
« Le système bancaire moderne fabrique de l’argent à partir de rien. Ce processus est peut-être le tour de dextérité le plus étonnant qui fut jamais inventé. La banque fut conçue dans l’iniquité et est née dans le pêché. Les banquiers possèdent la terre. Prenez-la leur, mais laissez-leur le pouvoir de créer de l’argent et en un tour de mains ils créeront assez d’argent pour la racheter. Otez-leur le pouvoir, et toutes les grandes fortunes comme la mienne disparaîtront et ce serait bénéfique car nous aurions alors un monde meilleur et plus heureux. Mais si vous voulez continuer à être les esclaves des banques et à payer le prix de votre propre esclavage, laissez donc les banquiers continuer à créer l’argent et contrôler les crédits. »
Ces citations, parmi tant d’autres, empruntes de vérités, sont de nature à nous inciter et nous questionner sur notre dépendance au pouvoir de l’argent et de notre possible mobilisation pour s’en exonérer, s’en détacher.
L’objectif premier, serait de recouvrer la démocratie, la vraie, non pas cette parodie de démocratie qu’est la démocratie représentative. A ce sujet, visionnez cette vidéo qui passe en revue les maux qui nous assaillent et nous asservissent en même temps que de proposer des solutions :
http://www.onnouscachetout.com/interview-onct-de-dominique-tonin
La démocratie dont l’origine Grecque est : Démos : le peuple, et Kratos : le pouvoir, donc le pouvoir PAR et POUR le peuple, cette démocratie donc, ne saurait nous être restituée par ceux là même qui nous l’ont volée, à savoir la finance et leurs affidés, les politiques corrompus.
Il faudra donc aller la chercher cette démocratie rédemptrice, et avec les dents !
Comment ? Par les urnes, ce serait plus démocratique et moins casse gueule.
A la suite de quoi, afin de ne pas retomber dans les mêmes carcans, les mêmes dépendances, les mêmes aliénations, mettre en place une autre forme de gouvernance qui fasse table rase du passé et de ses pratiques dévastatrices calquées sur le nouvel ordre mondial.
Toutes les hypothèses sont ainsi permises, y compris celle du tirage au sort afin de remplacer ces parlementaires godillots et serviles. La réécriture de la constitution pour une 6ème république, un passage obligé. Mais par ceux qui exercent le pouvoir, mais par le peuple lui-même.
Voire même, se pencher sur l’éventualité de ne pas rembourser les dettes publiques, lesquelles aux dires des spécialistes, ne seront de toute manière jamais remboursées. Cela nous ferait entre autre une économie annuelle d’environ 80 milliards que sont les intérêts de la dette pour la France. Intérêts qui sont du reste payés à ceux qui prêtent de l’argent à l’Etat, sous forme d’obligations, ceux là même qui planquent cet argent dans les paradis fiscaux.
De fait, ils gagnent sur deux tableaux, en ne payant pas l’impôt et en engrangeant les bénéfices des intérêts. L’équivalent d’environ 1 800 milliards a été versé en intérêts de la dette publique depuis une trentaine d’années. Pratiquement autant que la dette elle-même, aujourd’hui autour de 1 900 milliards.
Puisque les banques qui, en plus de détenir le monopole, ne jouent pas le jeu en matière d’investissements et de soutiens auprès des industries et des ménages, il serait souhaitable qu’elles disparaissent au profit des Etats respectifs. Pensez que la BCE en 2011 a débloqué 1000 milliards à 1 % aux plus grosses banques Européennes, à peine 10 % de cette somme colossale a profité à la relance et aux prêts, le reste est allé dans les paradis fiscaux et à la spéculation.
De ce constat, résulte et confirme la collusion, l’entente tacite et malsaine, qui existe entre la BCE, le FMI, les banques et les Etats membres qui, par l’entremise des Chefs d’Etats et des ministres des finances respectifs (Pierre MOSCOVICI pour la France), acceptent de tels agissements de la part des banques. On est donc très loin de “mon ennemi la finance“, qui plus est de l’éradication des paradis fiscaux qu’aucun gouvernement n’aura le courage de faire, pas plus que Bruxelles.
Quelques chiffres, quelques réflexions susceptibles de faire comprendre les raisons de la réciprocité de notre dépendance à la finance :
· A ce jour, aussi grosses soient-elles, aucune banque ne saurait survivre à un boycott des prêts d’une durée de 6 mois (industries + ménages).
· Toutes ont été, à un moment ou à un autre, aidées avec des deniers publics.
· Plus de 90% de l’argent sale généré par la drogue, la prostitution, le racket et les jeux, en particulier, transitent et sont blanchis par les banques via les paradis fiscaux.
Mais sachez également, que dans le droit international, il est écrit ceci :
“ Il y a lieu de ne plus rembourser la dette s’il y a :
· Etat de nécessité, danger pour la population (Grèce, Chypre, Italie, Portugal, Espagne).
· Si les droits humains sont supérieurs aux droits financiers (Grèce, Chypre, Italie, Portugal, Espagne).
· Selon la légitimité ou l’illégalité de la dette. “
Se défaire des banques et de leurs caudataires, revenir à la période de 1973 en matière d’autonomie financière des Etats, semble être, non seulement une évidence mais une urgente et sage décision.
Mais ces décisions, aucun gouvernement n’est capable de les prendre. Seuls les citoyens seraient capables de le faire, parce qu’ils ne sont en rien les caudataires de la finance, mais les victimes.
Alors, j’en entend déjà avancer le fait que liquider les banques, ou les racheter à l’euro symbolique, ferait écrouler le système économique et ruinerait les foyers.
De toute manière, compte tenu qu’aucune dette n’est remboursable, que les banques sont connectées entre elles, et que l’effondrement général serait inéluctable, nous ne ferions qu’anticiper la fin, les dettes s’annulant les unes aux autres.
Pour ce qui concerne les foyers, chaque compte étant d’ores et déjà assuré par l’Etat à hauteur de 100 000 euros.
De plus l’économie réalisée par le non paiement de la dette publique (environ 80 milliards), saura pallier à dédommager l’éventuelle perte sur les comptes bancaires et à doper l’économie par le biais de prêts aux industries et aux ménages, au taux directeur de 1 %.
D’autres pays ont choisi de ne plus rembourser leurs dettes, ce sont l’Islande, l’Argentine et l’Equateur. Ils ne sont pas plus mal lotis que ceux de l’euro-zone à ce jour.
Depuis que le FMI et les caciques de Bruxelles sont au chevet de la Grèce sur son lit de mort, leur dette pesait 175 % du PIB en 2012, contre 107 % en 2007 !
Ce, malgré les 100 milliards de dette annulée en 2012 ! Cherchez l’erreur ?
Si c’est ça une Europe qui fonctionne, je n’y comprends plus rien !
Si en plus d’annuler les dettes des Etats membres, ces derniers voulaient réellement s’occuper de combattre ou éradiquer les paradis fiscaux, c’est 1000 milliards de plus par an qui profiteraient à l’économie de la zone euro ! Une paille ! (80 à 100 milliards pour la France).
Mais peut-on demander à la finance et à ses caudataires de scier la branche sur laquelle ils sont confortablement assis pour admirer leur suprématie ? Je ne le pense pas !
La question reste cruciale aux peuples Européens, continuer à subir le diktat de la finance et des politiques et mourir à petit feu, ou bien mettre un coup de pied dans la fourmilière et repartir de zéro et sur d’autres bases plus saines et tournées résolument vers les peuples et leurs aspirations ?
Dans l’immédiat, nous Français, avons “du pain et des jeux “ et nos frigos pleins. Pendant que d’autres, en France, connaissent âprement les premiers effets des politiques d’austérité, du pouvoir d’achat en berne, des délocalisations, de la flexibilité de l’emploi, du chômage dans une chute vertigineuse et durable, et de l’impossibilité à joindre les deux bouts en fin de mois. C’est à eux que je pense. C’est pour eux qu’il faut se battre et faire en sorte que d’autres précaires ne viennent gonfler la liste.
N’en déplaise à François HOLLANDE et son gouvernement pléthorique, l’embellie n’est pas pour demain. La lente et interminable descente aux enfers ne pourra pas s’inverser sans des décisions osées et responsables comme celles avancées ci-dessus (ou d’autres). De toute évidence, remonter cette pente prendra au moins autant de temps que nous avons mis à chuter.
Ce n’est pas plus la droite, ex-caudataire de la finance, dont son chef charismatique fait depuis un an des conférences pour les grands groupes financiers, telle la Goldman Sachs, qui pourra également nous sortir de la merde dans laquelle ils nous ont mis, dixit Beppe GRILLO pour l’Italie.
En effet tous ceux qui pensent que la gauche comme la droite pourraient nous sortir de cette situation désespérée, sont soit de doux rêveurs, soit des moutons de panurge sympathisants ou adhérents UMPS.
Ne parlons pas plus des extrêmes minoritaires et souvent “persona non grata“ dans la sphère politique, sans possibilité d’union, donc sans lendemains.
Même si je ne m’en réjouis pas, je pense que la lente dégradation de la zone euro continuera – lobby financier oblige – et qu’à l’horizon 2017 le constat n’en sera que plus catastrophique, plus amère, plus détonnant.
Ayez cette certitude, aucun des pays de l’euro-zone n’est en démocratie, mais sous le joug d’une dictature économique appelée “ CRISE“ entretenue par bon nombre de nos politiques. C’est pour ces raisons qu’il faut, accessoirement aussi, qu’ils arrêtent de nous prendre pour des cons !
Quiconque n’a pas compris tout ce qui précède, est dans le déni de réalité ou à l’UMPS.
Il reviendra alors au peuple Français, en 2017, de faire ce coup-ci le bon choix en matière de choix électoral et d’en assumer, à terme, les joies ou la gueule de bois.
Dominique TONIN
- source : Dominique Tonin – Agoravox
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