GRRRR….VOILÀ COMMENT ON PRÉPARE LE PEUPLE À UN TOUR DE VIS…

Voici deux articles de ce soir qui  ont retenu mon attention :

Le premier reprend une prévision de l’Unédic qui prévoit une augmentation du chômage en 2013 et 2014,

Le deuxième  titre : » la France (mal) vue par la Commission Européenne. ».. (cet article reprend le discours de la 3ème des vidéos d’un article de ce site posté le 4 mai dernier dans : « obéir à Bruxelles ou mourir »)

Vous remarquerez que dans les deux cas, ce qui est mis en cause, c’est la protection sociale des travailleurs…

Ces deux thèmes seront sans aucun doute repris dans tout les grands médias mainstream, histoire d’installer encore un peu plus de peur dans les esprits  et d’y imposer l’idée que la destruction du système Français, déjà bien malade, est une fatalité….

Ben oui, brave gens, si vous ne faites pas d’efforts, on n’y arrivera pas !

poleemploi

L’Unédic prévoit une hausse du chômage en 2013 et 2014

A contre-courant de l’objectif de François Hollande, l’Unédic a annoncé jeudi 23 mai s’attendre à une poursuite de la hausse du nombre de chômeurs en 2013 et en 2014. L’organisme paritaire chargé de la gestion de l’assurance-chômage a également annoncé s’attendre à un déficit de 4,8 milliards d’euros pour 2013 et 5,6 milliards fin 2014.

Alors que le chef de l’Etat maintient son objectif de renverser la tendance à la fin de l’année, l’Unédic estime que, sur le reste de l’année 2013, la hausse du nombre d’inscrits en catégorie A (sans activité) se poursuivrait, « mais à un rythme moindre », pour atteindre 3,3 millions d’inscrits en décembre, soit 178 700 inscrits de plus sur l’année.

L’Unédic évoque un ralentissement sensible : alors que l’on comptait 99 200 inscrits supplémentaires au 1er trimestre 2013, ils ne seraient plus que 4 900 au 4e trimestre. En mars, 3,2 millions de chômeurs sans activité étaient inscrits à Pôle emploi, un record. En 2014, la hausse se poursuivrait, avec 128 700 inscrits supplémentaires en catégorie A.

SAPIN MAINTIENT LA PROMESSE « D’INVERSER LA COURBE DU CHÔMAGE »

Ces prévisions « intègrent l’impact du CICE [crédit d’impôt compétitivité, ndlr], qui commencerait à créer des emplois au second semestre 2013″, et la mise en œuvre des emplois d’avenir, a précisé Vincent Destival, directeur général de l’Unédic. « Le gouvernement et le président de la République ont fixé une ambition, ce n’est pas une promesse, il y a une grosse différence », a souligné le président de l’Unédic, Jean-François Pilliard (Medef).

Pour le ministre du travail, Michel Sapin, la prévision de l’Unédic, « conforte l’analyse du gouvernement et son objectif d’inverser la courbe du chômage d’ici la fin 2013 et au-delà ». Il retient que l’organisme « anticipe une stabilisation du nombre de demandeurs d’emploi en fin d’année », avec seulement 4 900 inscrits supplémentaires prévus au quatrième trimestre (contre + 99 200, + 48 400 et + 26 200 aux trois premiers trimestres).

L’Unédic a par ailleurs maintenu ses prévisions de déficit pour 2013, à 4,8 milliards d’euros fin 2013, portant la dette – déficit cumulé – à 18,5 milliards. Fin 2014, le déficit annuel pourrait atteindre 5,6 milliards d’euros et la dette cumulée 24,1 milliards.

Ces nouvelles prévisions sont basées sur des hypothèses de croissance révisées à la baisse et les actuelles règles d’indemnisation, qui seront renégociées en fin d’année. Sur la base du consensus des économistes, l’Unédic retient désormais – 0,2 % sur 2013. Sa première projection pour 2014 est, elle, basée sur une croissance de + 0,7 %.

 

DES RÈGLES D’INDEMNISATION À REVOIR

Ces prévisions mettent en difficulté l’organisme piloté par les partenaires sociaux, qui doivent remettre à plat les règles d’indemnisation cet automne lors d’une négociation qui s’annonce compliquée. L’Unédic devra ainsi renflouer ses caisses tout en accordant aux chômeurs les « droits rechargeables » leur permettant de conserver les droits acquis quand ils retrouvent un emploi, comme le prévoit la nouvelle loi sur la sécurisation de l’emploi.

Fin mars, François Hollande avait appelé les partenaires sociaux à mettre en place un système qui « encourage le retour vers l’emploi » et « se cumule davantage qu’aujourd’hui avec la reprise d’un emploi (…), même à temps partiel ».

Le renchérissement des cotisations patronales sur certains CDD, également dans la loi, pourrait ne pas suffire à les financer. Pour trouver de nouvelles ressources, les marges de manœuvre sont faibles, les syndicats refusant catégoriquement de pénaliser les chômeurs.

La Cour des comptes, qui a préconisé en janvier une profonde révision du régime d’assurance-chômage, a notamment plaidé pour une baisse de l’allocation maximale, suscitant une levée de boucliers syndicale. L’allocation maximale (6 161,29 euros mensuels net) est touchée par seulement 1 600 personnes en France. En moyenne, les chômeurs indemnisés reçoivent 1 055 euros net par mois, soit 69 % de leur salaire net antérieur.

CE

La France (mal) vue par la Commission européenne

Dans le cadre de la gouvernance économique de la zone euro, les services de la Commission européenne produisent des bilans approfondis de leurs Etat membres. Le dernier concernant la France est sans appel : le pays souffre de déséquilibres macroéconomiques profonds qu’il convient de corriger.

Ainsi, la Commission considère que « la résilience du pays aux chocs extérieurs diminue, et ses perspectives de croissance à moyen terme sont de plus en plus menacées par des déséquilibres persistants ».

La croissance économique française est effectivement moins dynamique que par le passé. La traditionnelle comparaison vis-à-vis de l’Allemagne aboutit à une sous-performance chronique de l’économie française depuis 2005.

Par ailleurs, il apparaît que « la détérioration des performances à l’exportation entraîne des vulnérabilités extérieures croissantes ». Avec comme conséquence ultime, la nette dégradation des comptes courants français au cours de ces dernières années, ceux-ci étant désormais en déficit de plus de 2 % du PIB.

 

MANQUE DE COMPÉTITIVITÉ

Le manque de flexibilité de l’économie française est mis en avant par la Commission, les « rigidités du marché du travail limit[ant] la capacité d’ajustement de l’économie et frein[ant] l’amélioration de la productivité ». Selon la Commission, cela pèse sur la rentabilité des entreprises et, in fine, sur la compétitivité de l’économie française.

Par ailleurs, la Commission juge que « la pression fiscale élevée a une incidence négative sur la demande de main-d’œuvre ». Ceci aboutit à un taux de chômage historiquement élevé et largement supérieur à celui qui prévaut en Allemagne.

Enfin, la Commission estime que le niveau de la dette pourrait avoir des retombées négatives sur l’ensemble de l’économie. Par exemple, l’augmentation du service de la dette, c’est-à-dire le seul coût du remboursement des intérêts, pourrait évincer les investissements publics les plus productifs.

Même le pacte de compétitivité et la dernière réforme du marché du travail sont insuffisants pour la Commission. D’autres mesures seront nécessaires, sur ces terrains et sur d’autres, comme les retraites par exemple.

Le périple sera long – sans doute quelques années – mais ce n’est qu’à ces conditions que la France parviendra à résorber ses déséquilibres et à retrouver le chemin de la croissance. La France en est capable à condition de mobiliser ses forces…

Source des deux articles : lemonde.fr

 

Ces deux articles sont probablement basés sur des faits ou des chiffres réels, mais ce qui saute aux yeux, c’est que ces situation sont toujours présentées  comme des pièges inévitables. Jamais jamais une analyse constructive…  C’est comme ça qu’on soumet les peuples…

Enfin, voilà  vers quoi on veut nous entraîner :

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Travailleurs pauvres, misère sociale, voilà le modèle allemand

 

Le grain de sel de Norbert Arndt, dirigeant du syndicat allemand VerDi de Herne. Le modèle allemand, c’est une entreprise de redistribution de la richesse du bas vers le haut à laquelle nous assistons depuis maintenant vingt ans. 
C’est cela en fait que l’on recommande si fortement à toute l’Europe. L’Allemagne est au centre de cette politique.

Et le sort réservé aux salariés allemands n’a rien d’un exemple à suivre. Sur le papier, le niveau du chômage est certes moins élevé ici que dans d’autres pays européens. Mais c’est un formidable trompe-l’œil car, ici, on vit sous le règne 
de la précarité et de la misère au travail. Après la mise en place de l’agenda 2010 (les réformes antisociales de l’ex-chancelier Schröder – NDLR), 
les emplois hors convention collective sont devenus légion. Nous sommes à l’âge d’or de ces sociétés d’intérim, de ces marchands d’hommes qui jouent sur les statuts des jobs sous-payés et à couverture sociale allégée. La situation ne cesse 
de se dégrader pour la population de ma ville, 
Herne (170 000 habitants près de Bochum – NDLR). On n’y recense pas moins de 3 500 travailleurs pauvres inscrits au bureau d’aide sociale. 
On les appelle des cumulards (Aufstocker). En effet, comme leurs revenus salariaux se situent en dessous des minima sociaux, ils sont autorisés à les cumuler avec une somme complémentaire fournie par l’organisme public. Pour s’en sortir, certains vont jusqu’à exercer trois ou quatre emplois de ce type en même temps.

La prospérité est réservée au centre des grandes métropoles comme Munich ou Stuttgart. Dès que l’on passe à la périphérie, c’est la chute des niveaux 
de vie qui est à l’ordre du jour. Ici, dans ma ville, un enfant sur quatre est tributaire de l’aide sociale. Sur 170 000 habitants, 21 300 ont 
réclamé un soutien pour faire face à leurs dépenses de chauffage cet hiver. Et pour les plus 
anciens, le choc est encore plus terrible. Le revenu moyen des retraités à Herne se situe à 705 euros par mois. C’est la conséquence des réformes 
de l’assurance vieillesse, avec la mise à mal 
croissante du système de base par répartition 
qui se traduit aussi, depuis le début de cette année, par un report à soixante-sept ans de l’âge de départ légal.

Et les populations de Herne et de toute la région commencent à subir de surcroît, maintenant, le retour du bâton du modèle de l’austérité imposée à toute 
l’Europe. Les commandes à l’industrie se réduisent. L’usine Opel de Bochum va fermer dès l’an prochain. Cela signifie la suppression de 3 000 emplois. Sans compter les postes induits chez les sous-traitants et autres fournisseurs du site. Ce pays est rattrapé par la crise que ses autorités successives ont semée.

Source : l’humanite.fr

 

Le but des brins est de tenter de vous informer différemment en mettant en lumière certains sujets et en les proposant à votre réflexion. Utilisez toujours votre discernement et votre libre-arbitre.

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