Le riz est-il dangereux pour les enfants ?
Les enfants seraient particulièrement exposés à ce risque lié à l’arsenic en raison de leur capacité moindre à se détoxifier. Le Danemark est le premier pays au monde à adresser une telle mise en garde, mais les Etats-Unis pourraient suivre : Des études sur le riz y sont actuellement menées par les autorités sanitaires pour évaluer des risques similaires
Source : Carevox
Article plus ancien :
De l’arsenic dans le riz : un cancérigène bien caché
Étrangement, si le phénomène est connu, on s’est assez peu intéressé à l’impact de la présence d’arsenic pour la santé humaine. Ce n’est que récemment que des enquêtes ont vu le jour, pour des résultats préoccupants. Au Bangladesh, des études ont montré les conséquences dramatiques de la présence d’arsenic dans le corps à court et à long terme. Les résultats ont montré que les fœtus et bébés étaient particulièrement touchés : problèmes physiques, affaiblissement du système immunitaire. Les très jeunes enfants ont de toute façon des capacités de détoxication nettement inférieures à celles de l’adulte. L’arsenic aurait également déclenché des cancers chez de jeunes adultes. Les populations jeunes seraient de fait particulièrement sensibles à l’exposition à l’arsenic. Pourtant, à l’instar de la FDA en ce moment, les autorités de divers pays rappellent de temps en temps que seule la consommation fréquente de ces produits fait monter le taux d’arsenic.
Un taux 50% plus élevé que la moyenne
Une étude menée aux États-Unis en 2009 a démontré que la population d’origine coréenne consommait jusqu’à six fois plus de riz que la moyenne américaine. Elle présentait également un taux d’arsenic trois fois plus élevé que la moyenne. Une autre étude également américaine a montré en 2011 que les futures mamans consommatrices de riz présentaient un taux d’arsenic 56% plus élevé que les autres. Le corps des autres femmes contenait également de l’arsenic, présent dans d’autres produits et dans l’eau du robinet, mais à des taux nettement inférieurs : 3,38 µg/L contre 5,27 µg/L. La différence due à un seul bol de riz par jour semble tout de même significative. Sachez d’ailleurs que si on conseille souvent le riz brun d’un point de vue diététique, il contient encore plus d’arsenic que le blanc.
Supprimer l’arsenic du riz ?
Le taux d’arsenic présent dans le riz le rend impropre à la consommation en l’état dans de nombreux pays. Evidemment, il n’est pas envisageable de supprimer la consommation de riz, aliment de base de milliards d’êtres humains. C’est donc la quantité d’arsenic présent dans la céréale qu’il faut réguler. Actuellement, le taux d’arsenic surveillé dans le monde concerne essentiellement l’eau potable, pour laquelle l’Organisation Mondiale de la Santé a fixé un seuil limite de 10 µg/L. Ironiquement, la Chine a déjà instauré un seuil limite d’arsenic dans le riz, mais ce taux n’est pas respecté en Europe et aux Etats-Unis.
Que faire contre l’arsenic inorganique en attendant ?
A titre individuel, chacun peut utiliser une astuce pour réduire le taux d’arsenic présent naturellement dans le riz. Le meilleur moyen est de le préparer à la manière asiatique en le rinçant plusieurs fois avant cuisson, et le cuire par absorption d’eau. Les recherches suggèrent que cela supprimerait déjà 30% de l’arsenic inorganique présent. Il est également conseillé de vérifier le taux d’arsenic présent dans votre eau si vous ne dépendez pas d’un système public.
Source : consoglobe
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