Changer de croyances pour changer le monde

Immobilisé deux et mois et demi à la suite d’un accident, Marc de la Ménardière s’occupe en regardant des documentaires. C’est alors le début d’un cheminement philosophique et spirituel qui le pousse à changer de trajectoire de vie. Parcours d’un voyage initiatique.
Business développeur à New York, Marc de la Ménardière vit un rêve américain. Mais lorsqu’après une chute, il se retrouve immobilisé deux mois et demi, sa perception du monde et ses objectifs de vie se mettent à changer profondément. Il se met à regarder des documentaires sur le brevetage du vivant, le traitement des animaux destinés à la consommation, le commerce de l’eau… Et prend conscience qu’il ne peut plus exercer son métier consistant à positionner l’eau comme produit de luxe.Il décide de tout quitter et de réaliser à son tour un documentaire axé sur les solutions et les acteurs du changement de ce monde en crise. Il se rend d’abord en Inde. D’après ses différents interlocuteurs, notre esprit cartésien séparant d’une part le corps et l’esprit, et d’autre part l’Homme de la Nature, serait à l’origine de nos problèmes de société. « Le fait d’avoir voulu tout séparer, tout diviser nous a fait oublier l’unité du vivant, la partie sacrée, la partie invisible », explique-t-il. Il part ensuite en Amérique Latine où il échange avec des représentants des communautés toltèques, aztèques et mayas. Pour eux, le monde est une grande pensée à laquelle nous participons tous. Ainsi, il se rend compte qu’il est important et nécessaire d’observer nos pensées car elles créent notre réalité et le monde dans lequel nous vivons. « En apaisant notre mental, nous accédons à une autre dimension humaine qui va nous faire évoluer, nous reconnecter avec la Nature, avec les individus », réalise-t-il. « Tout est interdépendant, tout est interconnecté », lui apprennent par la suite astrophysiciens, chercheurs et neuroscientifiques. En étudiant l’Histoire, Marc de la Ménardière s’aperçoit que « lorsque notre observation du réel change, notre représentation de nous-même change aussi et une nouvelle civilisation naît ».



Selon lui, le changement passera par nous tous. « C’est la somme des éveils individuels qui amènera cet éveil collectif. Et de cet éveil, ce sera vraiment ceux qui passeront à l’action qui inventeront le monde de demain », conclut celui qui, en livrant son expérience et ses réflexions, fait maintenant lui aussi partie des acteurs du changement.

Commentaires sont clos