REFERENDUM ALSACIEN : L’EUROPE POUSSE-T-ELLE LES PIONS DU FÉDÉRALISME ?
Référendum alsacien : oui ou non à une « super-région » ?
L’Alsace se prépare à un référendum dimanche prochain. Les électeurs devront répondre à une question : « oui » ou « non » à une fusion du conseil régional et des conseils généraux du Haut-Rhin et du Bas-Rhin. Une seule entité administrative pour une « super-région ». Un vote très symbolique alors que l’organisation actuelle est de plus en plus critiquée.
Une couche de moins dans ce que l’on appelle le mille-feuilles administratif, une spécialité bien française qui fait que, de la tête de l’État jusqu’au maire de village il y a d’innombrables strates, et qu’aucun électeur ne sait vraiment qui fait quoi.
Le camp du « oui » s’oppose au camp du « non », comme dans tout référendum. Mais ce qui sépare les deux camps ne relève pas du simple clivage politique.
Initialement, ce projet est porté en grande partie par l’UMP et Philippe Richert, l’actuel président de la région Alsace.
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Suite sur : franceinfo.fr
POUR S’INTERROGER SUR LES ENJEUX CACHES DE CE PROJET, QUI NOUS CONCERNE TOUS,
voici les questions qu’a développées François Asselineau dans sa conférence de jeudi dernier, ainsi que celle, assez proche finalement, de l’éditorialiste victorayoli du site médiapart.
« CE QUI SE CACHE DERRIÈRE LE RÉFÉRENDUM DU 7 AVRIL EN ALSACE »
En décortiquant les manipulations en cours dans d’autres pays de l’Union européenne, notamment le cas édifiant de la Catalogne en Espagne, et en présentant des faits irréfutables et inédits, le Président de l’Union Populaire Républicaine (UPR) démontrera que les vraies motivations du référendum du 7 avril n’ont rien à voir avec de prétendues simplifications administratives ou des économies de gestion.
Le projet de “collectivité territoriale unique” d’Alsace a un tout autre but.
Il s’inscrit sournoisement dans le cadre de la politique dite d’« Europe des régions ».
Il vise à affaiblir les États nations jusqu’à les démanteler.
Il vise à marginaliser toutes les langues nationales autres que l’anglo-américain.
Il vise en somme à détruire toutes les communautés politiques suffisamment puissantes pour s’opposer aux décisions de l’Empire euro-atlantiste et de l’oligarchie financière qui dirigent pour de bon les institutions européennes et qui prétendent régenter l’univers.
source : alterinfo
Référendum en Alsace : Achtung ! Menace grave pour la République !
Eh ! Savez-vous que le 7 avril, il va y avoir un référendum en France ? Vous ne le saviez pas ? Ben, alors c’est que vous habitez en France peut-être, mais ailleurs qu’en Alsace. Parce que ce référendum aura lieu uniquement dans cette région française. La question à laquelle devront répondre les seuls Alsaciens, en totale contradiction avec l’unicité de la République, est celle-ci : «Approuvez-vous le projet de création d’une Collectivité Territoriale d’Alsace, par fusion du Conseil régional d’Alsace, du Conseil général du Bas-Rhin et du Conseil général du Haut-Rhin ? »
Cette question somme toute anodine semble aller dans le sens d’une simplification administrative. Ouais… Tè ! Fume… Dans les explications du référendum, on trouve une volonté de rapprochement avec les régions frontalière allemandes et suisse. Cette future éventuelle nouvelle entité entre directement dans le cadre de la politique de Bruxelles de mise en avant et de développement de l’Europe des Régions.
Europe des régions ? Késako ? Bruxelles préconise depuis longtemps des coopérations transfrontalières entre régions d’Etats voisins (Catalogne espagnole et française, Savoie italienne et française, Pays basques espagnols et français, etc. Ceci impliquant des transferts de compétence de l’Etat vers ces nouvelles entités et la mobilisation de fonds européens directement par ces entités. Il s’agit d’une manière sournoise, camouflée, de démanteler les Etats. Ce n’est pas une idée nouvelle. Il existe même une revue glacée, payée par l’Union européenne, vantant les mérites de ces « Euro-régions ». Le but inavoué est de démanteler encore plus les Etats-nation au profit d’entités régionales plus petites et donc plus faciles à contrôler ! Ainsi l’Alsace nouvelle mouture qui sortira de ce référendum sera fondue à terme avec son puissant voisin allemand du Pays de Bade (Bade-Wurtemberg). Et c’est pour en arriver là qu’on a fait deux guerres qui ont massacré des millions de Français. Eh ! Les Alsaciens, vous le savez ce que vous voulez ? Ça ne vous suffit pas d’avoir un système dérogatoire révoltant en matière de religion ?
En fait, cette aberration est un laboratoire pour les eurocrates. Sous couvert d’une prétendue simplification et de pseudo-économies, il s’agit en réalité de fusionner à termes des régions de pays différents pour les mettre sous contrôle de Bruxelles et ainsi de fractionner les Etats Nations. On commence avec cette région qui a une culture, un passé, une langue proches de ses voisins. En continuera ailleurs si ça marche ! Pour le profit de qui ? Ben, des multinationales bien sûr, qui pourront plus facilement manœuvrer des entités régionales que des Etats-nation puissant.
Qui veut ça ? Qui organise ça ? Cette Europe qui a trahit ses fondateurs. Cette Europe de technocrates élus par personnes. Cette Europe dirigée par des « commissaires » dont la majorité a fait ses études…aux USA ! Cette Europe qui a renié ses buts premiers – paix et solidarité – pour les remplacer par la mise en concurrence « libre et non faussée » de tous contre tous. Cette Europe, grosse larve qui s’étale (en juillet, voilà la Bosnie qui arrive ! Vous avez aimé la Roumanie et la Bulgarie ? Vous allez adorer la Bosnie et bientôt…la Turquie !) sans colonne vertébrale, sans dessein autre que de devenir le larbin des USA à travers les accords de libre échange qui s’annoncent. Cette Europe inféodée par la félonie de ses « dirigeants » aux seuls intérêts anglo-saxons.
Bon. Arrêtons… Eh ! Les Alsacos, réfléchissez avant de voter oui à cette proposition qui fera de vous à terme…des Allemands. C’est ce que vous voulez? Vous avez suffisamment prouvé dans votre histoire tumultueuse votre attachement à la mère-patrie (française ) pour ne pas vous laisser rouler dans la farine par quelques politiciens aussi sournois que véreux.
Si vous aimez la France, vous voterez « NON » ! Si vous votez « oui », le reste de la France n’oubliera pas.
Victorayoli
Septidi 7 Germinal 221
SOURCE : MEDIAPART