Hors-caméra… Jacques Cheminade se fait étriper par l’État.

Les affaires Bettencourt-Sarkozy, les Tapies, les Cahuzacs, etc. Je n’étalerai pas ici toutes ces affaires, vous en avez bien suffisamment idée. En revanche, derrière le grave constat qui peut en être tiré, il s’agit dorénavant d’un combat à mort entre notre République et ceux qui veulent en faire leur affaire. L’exemple restreint qui suit en révèle l’ampleur.

Cette tribune a pour but de rendre public ce qui ne l’est pas : la saisie effectuée par l’État sur le remboursement présidentiel de Jacques Cheminade. Cela n’aurait rien d’anormal si les raisons en étaient pleinement justifiées par la justice – mais elles ne le sont pas. C’est alors la valeur démocratique de l’élection présidentielle française qui en est atteinte gravement.

Pas d’égalité aux élections, c’est aucun renouvellement de la classe politique… quelle classe !

Voici succinctement les moyens mis en œuvre pour détruire celui qui fut qualifié de « farfelu » et qui, depuis 20 ans, mène un combat pour « un monde sans la City ni Wall Street » :

– Les 170 000 euros retenus sur le remboursement de sa campagne présidentielle de 2012 (sur un remboursement validé de 250 000€) sont ceux que l’État lui demande depuis l’élection de 1995.

La décision revient à Roland Dumas et au Conseil constitutionnel, capables à l’époque de valider ceux qui n’auraient pas dû l’être (Chirac et Balladur), et de détruire ceux qui respectent les règles. Car c’est contre le Code civil que des prêts de particuliers sans taux d’intérêt consentis à la campagne de Cheminade furent requalifiés en dons, rendant ainsi  le compte de campagne irrecevable. [http://www.lesinrocks.com/2012/02/23/actualite/campagnes-de-chirac-et-de-balladur-en-1995-souvenirs-dune-arnaque-112177/]

Cette élection de 1995 a vu Cheminade mettre le doigt sur la dérive financière de la France et de ses élites qui se mettait alors en place. À l’époque, un Pébereau n’était encore que haut-fonctionnaire et son rôle à BNP encore qu’un dessein.

– Depuis, Jacques Cheminade, au contraire de Sarkozy aujourd’hui, n’a pas eu le droit de faire appel de cette décision. Avant 2006, les comptes de campagne présidentielle étaient vérifiés par le Conseil constitutionnel lui-même, institution suprême et… irréprochable.

– Dans le fonctionnement antidémocratique du financement des partis politiques français, retirer 170 000 euros à un parti indépendant (au budget forcément très limité), c’est une tentative de mise à mort.

L’affaire synthétisée en 2 minutes :

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Du fait du caractère antidémocratique de cette affaire, une pétition a été lancée sur change.org demandant au ministre de l’Intérieur, garant du bon déroulement des élections, d’annuler cette saisie :

https://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/manuelvalls-place-beauvau-annulez-la-saisie-du-remboursement-pr%C3%A9sidentiel-de-cheminade

Merci à Rémi.
Pour rappel, les brindherbes ne soutiennent aucun parti politique. Mais les faits restent les faits.

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