L’UE et le Japon envisagent la création d’une zone de libre-échange

Le Japon et l’Union européenne lancent des négociations en vue de créer un partenariat économique élargi et une zone de libre-échange, rapporte les médias internationaux. Conquérir les marchés extérieurs est un objectif important pour ces deux économies. Pour l’Europe, c’est une opportunité de donner un coup de fouet à son industrie. Pour le Japon, c’est une chance de relancer la croissance son économie étant entré dans période de récession il y a une vingtaine d’années.

Les premières négociations auront lieu en avril. Les Européens espèrent que la création d’une zone de libre-échange permettra d’augmenter de 30% les exportations vers le Japon et de créer jusqu’à 400 000 nouveaux emplois. Les Japonais semblent ne pas vouloir rester à l’écart des processus d’intégration, explique le directeur du département d’économie et de politique mondiale de l’Ecole des hautes études en sciences économiques Maksim Braterskiy.

« On parle d’un projet d’intégration élargie dans l’Atlantique, de création d’une sorte de zone de libre-échange entre les Etats-Unis, le Canada et l’Europe. Plus le Japon, jadis l’économie la plus dynamique du monde qui est en récession depuis environ 20 ans et qui n’arrive toujours pas à s’en sortir. Tout porte à croire que les Européens et les Japonais sont arrivés à la conclusion qu’ils ne survivraient économiquement sans se réunir ».

L’économie nippone d’après-guerre était dès l’origine orientée vers l’export. Quant à l’Europe, elle est l’un des principaux partenaires commerciaux du Japon, fait remarquer le directeur du Centre des études japonaises de l’Institut de l’Extrême-Orient de l’Académie des sciences de Russie Valery Kistanov.

« Pour le Japon le marché européen est le troisième marché après la Chine et les Etats-Unis. 10% des exportations japonaises se font à destination de l’Union européenne. Il s’agit essentiellement des automobiles, des pièces détachées auto et des produits du secteur de la construction des machines, avant tout de l’électronique ».

Les automobiles et les produits électroniques japonais font cependant l’objet de droits de douane assez élevés en Europe ce qui freine les échanges, précise l’expert. La création d’une zone de libre-échange pourrait lever les barrières en ouvrant le marché européen aux entreprises japonaises.

Le Japon suit d’ailleurs l’exemple de l’Europe en essayant de travailler dans plusieurs directions à la fois : la création d’une alliance commerciale en Asie-Pacifique est actuellement en cours de discussion.

Source : french.ruvr.ru

Au moins, ils ne contamineront pas uniquement leurs sol et habitants. Quand on aime, on partage..

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