LA VIE DES BETES….

Voici quelques actualités sur nos amis, les unes révoltantes, les autres étonnantes…

 

Les braconniers ont trouvé une nouvelle méthode inattendue pour abattre les derniers tigres sauvages d’Asie : l’insecticide. Récit.

Photo d'illustration
Photo d’illustration © Alain Compost / AFP
Le braconnage se modernise : les chasseurs thaïlandais ont mis au point une nouvelle méthode de traque efficace et discrète : des appâts empoisonnés aux insecticides. La technique, qui peut paraître improbable, est en voie de devenir la principale menace pour les derniers tigres sauvages en Asie. Ainsi, au sein même la réserve de Huai Kha Khaeng considérée comme le « sanctuaire » des tigres en Thaïlande, les gardes forestiers ont prouvé l’existence de tels pièges posés par des braconniers. La technique de capture est simple : ils attirent l’animal avec des appâts, de la viande ou du poisson, contaminés par des insecticides, qui, contrairement à ce qu’on pourrait croire, tuent très efficacement les « mangeurs d’hommes ».Le comble, c’est que pour attirer les tigres, les braconniers doivent fabriquer leurs appâts avec de la viande fraîche. Pour cela, ils n’hésitent pas à tuer et à découper des animaux eux aussi protégés, comme l’éléphant. De plus, ces pièges ne sont pas forcément uniquement consommés par les fauves. Bien d’autres animaux ont été retrouvés tués par cette nouvelle technique de braconnage. Véritables menaces pour la biodiversité, les gangs de chasseurs sont de plus en plus organisés : ils montent même des opérations de surveillance des gardiens de la réserve afin de connaître leurs habitudes de patrouille.

Bébés tigres

Les crimes de ces braconniers commencent à choquer l’opinion publique thaïlandaise. Au début de l’année, deux bébés tigres ont été découverts à l’agonie, après avoir ingurgité du poison présent dans les appâts. Il était, hélas, trop tard pour les sauver. La mère avait, quant à elle, dû être enlevée par les braconniers, puisque nulle trace de sa présence n’a été retrouvée. « Ils ont vécu moins d’une journée après avoir mangé les pièges », témoigne à la BBC Somtawin Kanya, qui travaille dans la réserve depuis seize ans, « et ils sont morts à moins de 200 mètres de l’appât empoisonné ».

Le docteur Anak Pattanavibool, directeur de la Wildlife Conservation Society en Thaïlande, affirme que, si l’intensité des patrouilles se relâche, même brièvement, un grand nombre de tigres pourraient être empoisonnés. « Une seule bande de braconniers pourrait tuer jusqu’à vingt tigres avec ces appâts. Près d’un tiers de la population », prévient-il.

Vautours à tête rouge

D’autant que l’affaire rappelle un triste précédent. Le poison utilisé dans ces pièges a déjà sévi dans les années 80 et a conduit à l’extinction des vautours à tête rouge. En effet, d’après la BBC, les vingt-cinq derniers spécimens existants avaient été contaminés par ces appâts meurtriers.

Le tigre est considéré comme une espèce menacée, en voie de disparition au vu de son déclin. Dans le sanctuaire de Huai Kha Khaeng, perçu comme l’un des principaux espaces de liberté du fauve, trente-huit spécimens seulement ont été recensés. Pour que le bassin génétique d’une espèce soit viable, il ne faut pas que sa population diminue en dessous de 5 000. Or, WWF estimait en 2008 que la population du tigre représentait environ 3 200 spécimens. Plusieurs sous-espèces ont déjà disparu dans le courant du XXe siècle, notamment le tigre de Bali, le tigre de la Caspienne ou encore le tigre de Java.

Source : Le Point.fr

 

Des ours russes devenus accros au kérosène dans une réserve naturelle de Russie

les-ours-bruns-de-la-reserve-naturelle-de-kronotski-en-russie-ont-developpe-une-forte-appetence-pour-les-odeurs-de-kerosene-et-de-gasoil_58289_w250

En Russie, les ours bruns de la réserve naturelle de Kronotsky ont développé une forte appétence pour le gasoil des avions. Une addiction qui les pousse à s’approcher des hélicoptères et autres engins pour voir s’ils ne laissent pas échapper des gouttes de kérosène.

C’est le photographe Igor Shpilenok qui a révélé l’inquiétant phénomène après avoir passé près de sept mois en compagnie d’ours dans la réserve naturelle de Kronotsky à l’est de la Russie. En suivant les animaux, celui-ci s’est aperçu qu’ils reniflaient du kérosène et du gasoil contenus dans des barils usés et utilisés dans les générateurs et les hélicoptères de la Réserve.

Les mammifères ont été observés et photographiés en train de renifler le sol, de se rouler par terre. Selon les clichés, il semblerait que les prédateurs fassent rouler les barils avant de respirer, à grandes goulées, pendant plusieurs minutes les vapeurs qui s’échappent des fissures. Une fois l’odeur la plus forte détectée au sol, ils creuseraient alors un trou avant de s’y effondrer dans une position de « nirvana ».

Si l’information peut faire sourire à première vue, il semblerait que les ours bruns soient  devenus « accros » à ces liquides. Sur son blog, le photographe rapporte que certains d’entre eux guettent même les hélicoptères et la moindre goutte de fuel qui pourrait s’échapper lors du décollage. Ils se tiennent ainsi là humant le ciel jusqu’à ce que les engins décollent. Puis ils se mettent à tourner autour de la zone de décollage en flairant le sol.

Les ours aspirent les vapeurs jusqu’à l’évanouissement

La réserve naturelle de Kronotsky abrite plus de 700 ours bruns et Suzemka, une femelle, fait partie des plus touchés par le phénomène. Apparemment fascinée par l’odeur, elle s’est empressée d’accaparer quelques barils de gasoil que les employés de la réserve n’avaient pas récupérer à temps. « Elle semble être l’un des plus accrocs« , confirme le photographe cité par le Daily Mail. Selon lui, les ours « sniffent » les vapeurs jusqu’à ce qu’ils s’évanouissent, totalement shootés.

La réserve regroupe les plus grands ours bruns du monde sur plus de 225.000 hectares d’un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Avec des variations de températures allant du très froid au très chaud, il est cependant difficile, selon certains, de trouver une solution au problème et de surveiller tous les animaux…

Source : Gentside-Maxisciences

 

Les ailes des hirondelles rétrécissent

Les_ailes_des_hirondelles_r_tr_cissent-b414be16ea2a4cf6b4f6884c13bb227a

 

Pour éviter les collisions avec les voitures, les oiseaux se sont adaptés…

Darwin serait fier d’elles: pour s’adapter à leur nouveau milieu, plein de dangers comme les voitures ou les camions, les hirondelles ont perdu quelques millimètres d’ailes. Selon une étude américaine publiée dans la revue scientifique Current Biology, les ailes de ces oiseaux ont diminué de 4 millimètres en moyenne depuis trente ans, leur permettant ainsi de faire des décollages plus rapides et d’éviter les collisions avec des véhicules.

Parallèlement, les scientifiques ont observé que le nombre d’oiseaux accidentés sur les routes du Nebraska avait baissé. «L’évolution est un processus toujours en cours, explique Charles Brown, de l’université de Tulsa, dans l’Oklahoma. Les routes, les grosses voitures, font partie de l’environnement et exercent une sélection à laquelle on ne pense pas toujours.» Sans y penser, les hirondelles se sont donc dotées d’ailes plus efficaces pour assurer leur survie: «Des hirondelles avec des ailes plus longues ne peuvent probablement pas décoller ou prendre de l’altitude aussi vite que celles aux ailes plus courtes, poursuit le scientifique, et sont donc plus exposées aux collisions avec un véhicule.»

Source : 20minutes

Commentaires sont clos