L’UE est désormais plus favorable à un accord de libre-échange avec les USA

Barack Obama, le 1er mars à Washington.

 

Le président des Etats-Unis, Barack Obama, a estimé mardi 11 mars que l’Union européenne, en panne de croissance, était mieux disposée à un accord de libre-échange avec son pays, tout en prévenant que certains Etats-membres de l’UE pourraient toujours refuser de sauter le pas.

Lire l’article (en édition abonnés) : l’Europe veut plus de libre-échange avec les Etats-Unis

800 MILLIONS DE CONSOMMATEURS CONCERNÉS

M. Obama, qui s’exprimait face à son conseil des exportations, une instance consultative réunie à la Maison Blanche, est revenu sur son souhait énoncé il y a un mois lors de son discours sur l’état de l’Union, la conclusion d’un accord de libre-échange réunissant sur le papier plus de 800 millions de consommateurs.

« Voici pourquoi nous sommes raisonnablement optimistes sur la perspective d’yparvenir. Dans le passé, l’Union européenne, parce qu’elle doit coordonner un tel nombre de pays, a dû chercher le plus petit dénominateur commun », a expliqué le président américain.

« Et certains pays dont le secteur agricole est très important ont eu tendance àbloquer à des moments cruciaux ce genre d’accords de grande ampleur qui seraient bons pour nous », a-t-il poursuivi : « Si l’un des secteurs où nous possédons l’un des avantages compétitifs les plus nets est exclu d’un accord de libre-échange général, c’est difficile de progresser. »

LES EUROPÉENS ONT « DAVANTAGE ENVIE D’UN ACCORD QUE DANS LE PASSÉ »

Mais « ce qui a changé à mon avis, c’est que dans toute l’Europe, ils ont du mal àtrouver la recette de la croissance en ce moment, en partie à cause des mesures d’austérité [et] en l’absence d’un volet commercial plus ambitieux »« Donc, ils ont davantage envie d’un accord que dans le passé », selon lui.

La route sera encore longue pour un éventuel accord, a prévenu le président. « Ce sera difficile de progresser, et rien ne garantit qu’en fin de compte certains des pays qui ont résisté dans le passé ne le feront pas à nouveau, mais je pense que davantage de pays qu’auparavant vont faire pression pour y parvenir », selon lui.

Evoqué depuis plusieurs années, un accord de libre-échange américano-européen a retrouvé un nouvel élan depuis fin 2011 face à l’échec des négociations internationales menées sous l’égide de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Source : lemonde.fr

Ou comment appeler différemment le traité transatlantique… 2015, c’est pas si loin après tout.
Merci Pierre.

Commentaires sont clos