Selon une étude de Cochrane Collaboration, aucun vaccin antigrippal n’a de valeur

Cette étude est accablante pour l’industrie pharmaceutique entière et ses sbires, l’industrie de test des médicaments et le système médical qui dépendent d’elle et font sa promotion. Les vaccins antigrippaux n’ont aucun intérêt et entraînent de graves préjudices.

Publiée dans Cochrane Library, une étude remarquable n’a constaté aucune évidence de l’utilité des vaccins contre la grippe. Elle éreinte aussi la qualité des études sur ces vaccins, en disant que la grande majorité des essais sont lacunaires. D’après les auteurs, les seules études montrant des avantages sont financées par l’industrie. Ils ont aussi fait remarquer que ces études financées par l’industrie sont plus susceptibles d’être publiées dans les revues les plus prestigieuses… et une autre chose : Ils ont découvert des cas de graves dommages dus aux vaccins, malgré les carences en matière de couverture des effets indésirables.

L’étude, Vaccines for preventing influenza in healthy adults [Vaccins préventifs de la grippe chez l’adulte en bonne santé], est accablante pour la totalité de l’industrie pharmaceutique et ses sbires : l’industrie de test des médicaments et le système médical qui dépendent d’elle et font sa promotion.

Dans le style euphémique habituel de la revue scientifique, les auteurs concluent :
Les conclusions de cet examen semblent décourager le recours au vaccin antigrippal chez l’adulte en bonne santé, au titre de mesure de santé publique routinière. Du fait que les adultes en bonne santé ont un faible risque de complications dues aux maladies respiratoires, l’usage du vaccin peut être conseillé uniquement dans des cas spécifiques, comme mesure de protection individuelle contre les symptômes.
L’étude

Les auteurs ont tenté de retrouver et d’analyser toutes les études d’évaluation des effets des vaccins antigrippaux chez les adultes en bonne santé âgés de 18 à 65 ans. Pour ce faire, ils « ont fait des recherches dans le Cochrane Central Register of Controlled Trials (CENTRAL) (Cochrane Library, 2010, numéro 2), dans la MEDLINE (de janvier 1966 à juin 2010) et dans EMBASE (de 1990 à juin 2010). » Ces bases de données comprenaient 50 rapports. Quarante d’entre eux étaient des essais cliniques comptant au total plus de 70.000 personnes. Deux, qui ne signalaient que les effets délétères, n’ont pas été inclus dans cette méta-analyse. Des études de tous les types de vaccins antigrippaux ont été incluses : vaccins avec virus vivants, atténués et tués – ou fractions de virus tués.

Les auteurs de la méta-étude ont cherché en premier le nombre de cas et la gravité de la grippe et des maladies de type grippal. Ils ont aussi examiné le nombre et la gravité des dommages consécutifs aux vaccins. Ils ont tenté de rassembler les données manquantes en écrivant personnellement aux auteurs des études. Ils décrivent les réponses comme « décevantes ». En fin de compte, ils ont gardé 50 études et en ont écarté 92, à cause surtout de très graves défauts, du genre : usage de contrôles inadéquats, essais de contrôle non randomisés, données présentées incohérentes, plan d’étude manquant, définitions imprécises, compte-rendu inconsistant, absence des données brutes, et absence de placebo.

Ce que les auteurs ont constaté :
Les vaccins administrés par voie parentérale, c’est-à-dire, autrement que par voie digestive – généralement par injection – réduisent les symptômes de type grippal d’à peine 4%.
Ils n’ont trouvé aucune preuve que la vaccination empêche la transmission du virus chez les adultes sains ! (Adieu l’argument de l’immunité collective !) C’est particulièrement important parce que, comme l’ont noté les études, on sait que les vaccins inactivés marchent mieux chez les adultes en bonne santé.
Ils n’ont pas trouvé non plus de preuve montrant que les vaccins contre la grippe évitent les complications. Ils ont tenté de déterminer la gravité des complications, et, bien qu’elles en aient rapporté certaines, la plupart des études ont tout simplement oublié la question ou l’ont abordée de manière inadéquate.
Conclusions

L’étude de Cochrane a trouvé très peu de preuves corroborant juste une petite amélioration dans la durée du congé maladie. Mais même cette conclusion doit être replacée dans le contexte de l’influence de l’industrie. Les auteurs ont écrit :
Cette méta-étude inclut 15 essais financés par l’industrie sur 36 (quatre n’ont aucune déclaration de financement). Une révision systématique antérieure de 274 études de vaccins antigrippaux publiées jusqu’en 2007, a constaté que les études financées par l’industrie sont publiées dans les revues les plus prestigieuses et sont plus citées que les autres études, indépendamment de la qualité méthodologique et de l’importance. Les études financées par des fonds publics sont significativement moins susceptibles de produire des conclusions favorables aux vaccins. L’examen a montré que les preuves sérieuses en faveur des vaccins antigrippaux sont minces, mais il existe des signes de manipulation généralisée des conclusions et de fausse notoriété de ces études. Le contenu et les conclusions de cette méta-étude doivent être interprétés à la lumière de ce constat.
Sans aucun doute, « Le contenu et les conclusions de cette méta-étude doivent être interprétés à la lumière de ce constat » !

Même sans tenir compte de la mauvaise qualité des études en général, les auteurs ont toujours du mal à trouver quelque avantage aux vaccins contre la grippe chez les gens sains. Dans le meilleurs des cas, elles ont constaté une légère diminution du nombre de jours d’arrêt de travail. Elles n’ont constaté aucun avantage à ces vaccins, que soit pour les complications ou le taux de mortalité.

En dépit de la couverture médiocre des effets indésirables, les auteurs en ont trouvé quelques-uns, dont 1,6 cas par million de syndrome de Guillain-Barré.

La question à poser est la suivante : Comment peut être justifiée la vaccination antigrippale, alors qu’elle ne donne pratiquement aucun avantage – pas même l’hypothétique immunité collective si souvent invoquée – et que des cas de graves préjudices sont attestés, en dépit de la couverture honteusement restreinte des effets indésirables ?

Il est plus que temps de mettre fin à la comédie consistant à piquer adultes et enfants, sans la moindre preuve de ses avantages, malgré les tentatives d’en trouver, et avec la preuve de ses dommages handicapants, malgré les tentatives de les cacher.

L’étude est accessible ici, en anglais, au format PDF

Traduction copyleft de Pétrus Lombard

source: http://fr.sott.net/article/10144-Selon-une-etude-de-Cochrane-Collaboration-aucun-vaccin-antigrippal-n-a-de-valeur

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