Commission européenne : Que font ils avec notre argent ?

Windshift : A l’heure ou l’Europe demande une rallonge budgétaire… Et ou on nous annonce que l’aide alimentaire va être abandonnée, il est bon de se demander ou part l’argent ? Dans quels beaux projets ? La Commission Européenne, dans un soucis de « transparence », propose même un moteur de recherche des projets et aides allouées via cette adresse : http://ec.europa.eu/europeaid/work/funding/beneficiaries/index.cfm?lang=fr&mode=SM&push=reset&type=grant

Ne vous reste plus qu’à vous « amuser » à découvrir ce qu’ils font avec notre argent…

En voici  3 exemples….

Maroc : L’aide au développement de l’UE finance un complexe touristique

L’Union européenne, dans le cadre de sa politique de voisinage avec le Maroc, participe au financement de l’Oasis de Noria, complexe touristique, à proximité de Marrakech.

Révélation : 800 000 £ d’aide donné à un parc aquatique au Maroc », titre le Telegraph,samedi 29 septembre. Le quotidien britannique révèle que « L’Oasis de Noria », projet de complexe touristique géant, à 10mn de Marrakech, est financé, pour un million d’euros par l’Union européenne, par l’intermédiaire d’EuropAid, dont l’objectif est d’éradiquer la pauvreté.

Le projet total, lancé par la société française Center Parcs en partenariat avec la CGI, coûte 60 millions d’euros. Golf, piscine à vagues, spa, cours de tennis, zone résidentielle et zone touristique, l’immense complexe doit s’étendre sur 50 hectares. L’espace de loisir rappelle beaucoup un autre parc acquatique, déjà construit, a priori sans l’aide de l’Union, non loin de là : Oasiria. « L’argent ne sera pas dépensé pour les pauvres de la région […] mais le double vitrage et l’isolation des murs et du toit », ironise le journaliste du Telegraph.

Promouvoir l’écologie, financer un golf

Contactée, la délégation de l’Union européenne à Rabat, n’a pas été en mesure de nous répondre. L’Union européenne finance de très nombreux projets au Maroc, dans le cadre de laCoopération 2007-2013 favorisée par le statut avancé octroyé au Royaume par l’UE. 1, 235 milliards d’euros devraient au total être offerts au Maroc, par l’Union européenne, de 2007 à 2013. L’UE, selon le Télégraph, insiste sur le fait que cette politique européenne de voisinage permet de consacrer les aides à des projets beaucoup plus larges que la simple lutte contre la pauvreté.

En lisant le « Programme indicatif national » du Maroc sur la période 2011-2012, il est bien difficile d’y trouver une place pour l’Oasis de Noria. Dans la catégorie « Priorité économique », le seul programme à être développé est un « programme de soutien à la réforme agricole », le Plan Maroc Vert, par le soutien à l’agriculture solidaire. 87,07 millions du 1,2 milliards d’euros devraient également être alloués à la protection de l’environnement être 2011 et 2013 ; objectif manifestement incompatible avec le projet de golf de l’Oasis de Noria installé dans une région naturellement très sèche.

Cette polémique, ouverte par la presse britannique sur fond d’euroscepticisme, est particulièrement mal venue alors que la délégation de l’Union européenne prépare une campagne de communication pour valoriser et faire connaître le soutien financier de l’UE aux grandes réformes gouvernementales marocaines.

Source : http://chambarans.unblog.fr/2012/10/02/maroc-l%E2%80%99aide-au-developpement-de-l%E2%80%99ue-finance-un-complexe-touristique-pierre-et-vacances/

Maison de l’Histoire Européenne 160 millions d’euro !!

Alors que la ceinture se resserre, nos eurocrates consacrent 160 millions d’euros à un projet absurde

Pendant que les Européens doivent de plus en plus se serrer la ceinture avec les politiques d’austérité qui leur sont imposées pour tenter de remédier aux problèmes des dettes abyssales contractées par les gouvernements, les dirigeants de l’Europe semblent ignorer l’existence de la crise qui menace l’existence même de la monnaie unique.

Ils ont ainsi décidé de rénover le bâtiment Eastman à Bruxelles, pour y héberger la future « Maison de l’Histoire Européenne », un musée qui retracera l’intégration européenne et devrait ouvrir en 2014.

A l’origine, les travaux avaient été budgétés pour 52,4 millions d’euros, et les frais de fonctionnement annuels avaient été estimés à 13,5 millions d’euros.

Mais selon le Daily Telegraph, les coûts du projet auraient presque doublé alors que les travaux n’ont même pas commencé, atteignant près de 130 millions d’euros, tandis que les frais de fonctionnement ont été revus à la hausse avec 80% d’augmentation.

Au total, le projet devrait donc coûter pas loin de 160 millions d’euros.

En mars,

des députés ont demandé la rédaction d’un plan de financement détaillé avant que les fonds ne soient débloqués, et la réduction « des coûts de fonctionnement estimés » du musée. La députée du parti britannique eurosceptique UKIP, Marta Andreasen, a blâmé l’existence du projet, qu’elle a jugé « mal conçu, inutile et ridiculement coûteux ».

« En ces temps d’austérité, cela défie la foi et la logique de voir que les députés européens ont de vastes sommes d’argent pour financer ce projet éhontément narcissique », a-t-elle déclaré.

Source : http://tenfiotenwo.skyrock.com/3084688961-Maison-de-l-Histoire-Europeenne-160-millions-d-euros.html

Un danois a réussi le pari d’ouvrir une piste de ski sur une petite île du Danemark. Un projet rendu possible grâce aux subventions de l’Europe

Difficile d’imaginer île plus plate que Bornholm, au large du Danemark, en mer Baltique. Pourtant Ole Harild, agriculteur de son état, a réussi le pari d’y créer une mini-station de ski sur l’îlot, doté, de plus, d’un fort ensoleillement. Rien, surtout pas le dénivelé de 40 mètres, n’a pu altérer sa détermination. Mieux, ce passionné de ski très débrouillard est même parvenu à obtenir des fonds européens pour créer trois pistes éclairées sur sa «montagne» aussi pentue qu’une taupinière.

En fait, ayant appris l’existence d’une subvention européenne destinée à favoriser la création d’activités pour les jeunes à la campagne, Ole Harild a saisi sa chance. Son dossier et sa force de conviction ont fait le reste: 98.600 euros d’aides dont la moitié de Bruxelles, soit un bon tiers du budget total. Depuis, il loue son champ aux Amis du ski de Bornholm, plus habitués à organiser des séjours en Autriche qu’à chausser dans le plat pays scandinave.

La saison d’un mois vient de s’ouvrir après trois jours d’usage intensif du seul canon à neige de cette station (rentable) qui reçoit 2000 skieurs par an. Ole cherche désormais un remonte-pente: il en a repéré un d’occasion en Autriche. Bruxelles s’est déjà engagé à hauteur de 27.000 euros. Après tout, lorsqu’on a trouvé un bon filon, pourquoi ne pas l’exploiter jusqu’au bout?

Source : http://www.lefigaro.fr/societes/2012/02/16/20005-20120216ARTFIG00518-le-danemark-ouvre-une-station-de-ski-grace-a-bruxelles.php

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