Économie : La Deutsche Bank, au bord de la faillite selon certains, avertit !

Vous connaissez l’effet domino sur l’économie mondiale quand une grande banque s’effondre,  effet domino dont vous avez pu expérimenter les résultats  avec la crise provoquée par Lehman Brothers.. Il semble bien que la Deutsche Bank tremble sérieusement sur ses bases et annonce des perspective inquiétantes.

Nous sommes dans un système à bout de souffle qui ne tient qu’avec des rustines qui se décollent les unes après les autres. 

Youpee, diront certains, enfin ! On ne va pas pleurer sur les banques. Certes, à condition que ce qui va remplacer  ce système soit plus équilibré et plus juste, ce qui n’est pas du tout certain en l’état actuel des choses.  Je soupçonne que les 1% dominants  ont déjà décidé de laisser s’achever ce processus de décomposition et prévu un plan B, voir C. 

Seule une levée de bouclier internationale pourrait faire espérer un profond changement de paradigme. Or, la peur du changement largement exploitée comme ressort de la soumission n’a pas fini de sévir.

Le printemps de la Solidarité est-il prêt à fleurir et dans quelles affres ? L’avenir est bien incertain pour les années qui viennent. Il n’y aura pas de sauveur providentiel. Ce ne serait qu’un leurre, un mensonge. Les sauveurs de notre peau, dans une société, c’est nous et, nous n’avons pas le choix :  collectivement.

Ceux qui pensent qu’en se mettant égoïstement à l’abri des secousses du monde ont résolu leurs problèmes s’illusionnent. La vie finit toujours par rattraper par un biais ou un autre ceux qui la fuient., c’est une leçon universelle. 

Les stratégies de solidarité mises en place par la nature pour la survie des espèces est un processus fondateur dont nous ne devrions pas faire l’économie, toute créature « supérieure » que nous nous considérions. Nous sommes des animaux sociaux et en tant que tels le refus de la solidarité signe notre disparition à plus ou moins long terme, la nature à tout son temps et nous ne sommes que de passage. Quelque soit l’angle biologique ou sociétal sous lequel nous abordons le problème, les règles sont les mêmes : il n’y pas de survie du groupe sans une interactivité positive des membres qui le composent.

Lâcheté ou courage, il est grand temps de choisir notre camp. Si effondrement du système il y a, ne nous faisons aucune illusion, la base, donc nous,  va souffrir et cela ne devra pas nous faire plier. A ce moment-là,  la balle reviendra dans notre camp et la fenêtre de tir sera étroite. Lorsqu’elle se refermera ce sera sans nul doute pour plus d’oppression, plus d’inégalités, plus de souffrances encore. (L’exemple Grec à cet égard est à minima une bonne leçon) Il n’y a plus aucun doute : Les pouvoirs installés ne sont pas avec nous, mais bien avec ceux qui nous oppriment. Ce n’est pas nouveau, mais ça devient de plus en plus certain.

Oui, il y a des alternatives mais il va falloir se remettre debout, abandonner cette individualisme forcené qui nous éparpille, nous divise et nous monte les uns contre les autres, retrouver une dignité perdue et retrousser nos manches. Le futur ne se construira sans nous et contre nous que si nous renonçons à toute espérance. 

Galadriel

Avertissement sévère et menaces de la Deutsche Bank

La Deusche Bank souffre. Elle souffre de ses choix stratégiques passé et de la politique monétaire menée par la BCE . Elle a déja prévenu sur les risques de cette politique et elle va jusqu’ à prévoir des troubles sociaux si cela continue.  Son chef économiste, très respecté a fait une sortie très remarquée par la presse internationale il y a quelques semaines.

Le titre de la Deustche Bank est massacré en Bourse à un point tel que ZH n’hésite pas à comparer sa descente aux enfers avec celle de Lehman!

 

 

Le nouveau patron  la DB, Cryan,  a son franc parler, d’autant qu’il n’est pas responsable des erreurs stratégiques passées. Il affirme, comme nous même le faisons depuis deux ans, que la politique monétaire de la BCE est une imbécilité et que l’imitation de ce qui s’est fait aux USA est une erreur. D’abord parce que la structure du système n’est pas la même, ensuite par ce que la situation des banques est différente et enfin parce cette imitation ne donne pas les résultats escomptés pour la bonne raison que les marchés et les agents économiques ont appris.  Ils ont l’expérience de l’échec  de la politique américaine et du caractère peu durable des ses effets. Le rendement est faible mais les conséquences non voulues sont fortes!

 

Cryan affirme donc :“monetary policy is now running counter to the aims of strengthening the economy and making the European banking system safer. » Ce qui veut dire que selon Cryan et nous même, la politique monétaire est contreproductive, elle va à l’encontre de l’objectif de renforcer l’économie et elle rend le système bancaire européen plus fragile.

Cryan, n’a, à notre avis,  pas grand chose à perdre tant la situation réelle est grave et donc il dramatise et menace de :“fatal consequences » for savers and pension plans while “companies refrain from investments due to ongoing uncertainty and demand less loans.”; il menace de conséquences fatales pour les épargnants et les retraites, comme nous le rabâchons, et note que les entreprises réduisent leurs investissement en raison des incertitudes ainsi créées et qu’elles freinent leur demande de crédit.

 

Selon le Handelsblatt, Cryan explique que la politique de  la BCE asphyxie les banques alors qu’elles sont déjà en difficulté, que ceci pèse sur les assureurs qui ne trouvent plus d’emplois surs et rémunérateurs et que tous les prix des actifs financiers sont distordus.

Le pire est que les bienfaits, les bénéfices de cette politique monétaire ne se sont pas matérialisés.   Le comble pour lui est que les régulateurs demandent aux banques d’augmenter les « coussins » de sécurité en même temps qu’eux même nuisent aux banques en imposant des taux d’intérêt punitifs. Nous, nous ajoutons que le comble est de mettre en danger les banques et en même temps de prétendre que ce sont les clients  des banques qui doivent les sauver en cas de problème! Les clients devraient payer pour les idioties de la BCE!

La politique de la BCE a à peine soutenu le prix des assets, ils sont plus bas sur les actions ; elle n’a pas stimulé l’investissement productif, et surtout elle a dissuadé les Périphériques et la France de procéder aux réformes puisque  les marchés,  par BCE interposée ont financé le laxisme sans  exercer aucune contrainte ou limite. En revanche, l’incertitude sur le futur est grandissante car on se demande ce que la BCE va bien pouvoir faire maintenant et après avec pareil bilan inflaté.

Notre commentaire:

la répression financière a atteint un point ou elle est clairement et à l’évidence pour tout observateur de bonne foi, contreproductive:

– privés de rémunération les gens  sont obligés d’épargner plus au lieu de consommer

_les taux négatifs tuent les comptes d’exploitation des banques, elles montent le prix des crédits pour se refaire, ce qui est un comble

-la disparition des spreads tue les business models

-les assureurs et caisses de retraites sont obligés tricher ou de  faire des placements très risqués avec perte en capital quasi garantie à long terme.

-les privilégiés qui bénéficient de la politique de la BCE sont tès peu nombreux

-le système se fragilise et se  délégitimise.

SOURCE DE L’ARTICLE :

https://brunobertez.com/2016/08/25/avertissement-severe-et-menaces-de-la-deutsche-bank/

Commentaires sont clos