Le cimentier Lafarge coupable de collaboration avec l’ennemi ?

Le cimentier Lafarge aurait passé «des arrangements» avec Daesh

Considérant que nous sommes en guerre contre Daesh, ce qui est dit et répété à longueur de médias, comment appelle-t-on ceux qui collaborent avec l’ennemi ? Des traitres et les traitres, on les fusille, enfin… avant.

On ne peut pas fusiller une entreprise, par contre, on peut la juger et lui demander réparation..  Lafarge est un groupe français leader mondial dans son domaine.  Chiffre d’affaire :12.843 milliards d’euros en 2014.

C’est embarrassant, très embarrassant pour la France. Que va-t-il se passer ? Va-t-on voir les US qui dépensent, je le rappelle, 12 millions d’euros jour pour bombarder la Syrie et l’Irak avec l’efficacité que l’on sait, demander des comptes au cimentier et lui coller un amende ? Ce serait très ennuyeux pour les actionnaires, et ça pourrait provoquer du chômage..

Quelle sera la suite de cette affaire ? Sera-t-elle étouffée dans les couloirs feutrés du pouvoir ?  Nous verrons. A mon avis, il ne se passera rien. Un fleuron de l’entrepreneuriat français, pensez donc… Et puis, c’est par pure humanité, il fallait protéger les employés.. Plier bagage avant que les choses ne deviennent dangereuses, c’était sans doute beaucoup d’argent perdu. Et ça…

Galadriel

Syrie: Le cimentier Lafarge aurait passé «des arrangements» avec l’organisation de l’Etat islamique

Le groupe voulait à tout prix poursuivre ses activités à la cimenterie de Jalabiya en 2013 et 2014…

Le cimentier Lafarge, l’un des fleurons de l’industrie française, est en pleine tourmente. Le groupe aurait tenté en 2013 et 2014 de faire fonctionner « coûte que coûte » son usine en Syrie « au prix d’arrangements avec les groupes armés environnants, dont l’organisation de l’Etat islamique (EI) », affirme ce mardi Le Monde.

Une usine de ciment du groupe français Lafarge à Paris, le 7 avril 2014
Une usine de ciment du groupe français Lafarge à Paris, Franck Fife AFP

 

Le groupe Lafarge, qui a depuis fusionné en 2015 avec le suisse Holcim pour devenir un géant des matériaux de construction, n’a pour l’instant fait aucune déclaration.

Des échanges de mails avec Daesh

Tout se serait déroulé à la cimenterie de Jalabiya, située à 150 kilomètres au nord-est d’Alep (deuxième ville de Syrie), rachetée par Lafarge en 2007 et mise en route en 2011. « Jusqu’en 2013, la production se maintient malgré l’instabilité croissante dans la région due à la guerre civile qui a débuté en 2011 », relève Le Monde. Mais, « à partir du printemps 2013 » l’EI « prend progressivement le contrôle des villes et des routes environnant l’usine de Lafarge », ajoute le journal.

« Des courriels envoyés par la direction de Lafarge en Syrie, publiés en partie par le site syrien proche de l’opposition Zaman Al-Wasl et que Le Monde a pu consulter, révèlent les arrangements de Lafarge avec le groupe djihadiste pour pouvoir poursuivre la production jusqu’au 19 septembre 2014, date à laquelle l’EI s’empare du site et Lafarge annonce l’arrêt de toute activité », explique Le Monde.

« Un laissez-passer estampillé du tampon de l’EI »

Lafarge, qui cherche à garantir l’accès à l’usine de ses ouvriers et des marchandises, missionne notamment un certain Ahmad Jaloudi « pour obtenir des autorisations de l’EI pour laisser passer les employés aux checkpoints ».

SUITE ICI :

http://www.20minutes.fr/monde/1870171-20160621-syrie-cimentier-lafarge-passe-arrangements-organisation-etat-islamique

IMAGE A LA UNE : Usine nouvelle

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