S’informer pour résister aux mensonges : Loi travail, manifestations, police, hôpital Necker, Valls…

Quelques liens utiles :

Tout d’abord, une vidéo percutante :

UNE ANALYSE QUI SEMBLE HONNÊTE SUR L’AFFAIRE HOPITAL NECKER

http://www.nuitetjour.xyz/gratuit/2016/6/16/la-vrit-sur-lattaque-de-lhpital-necker-et-les-conclusions-quon-peut-en-tirer-ditorial-en-accs-libre

VIOLENCES POLICIÈRES : CE SONT LES MMS QUI LE DISENT  :

Le problème c’est que les mensonges du pouvoir n’ont plus aucune crédibilité. Grâce aux téléphones portables, les manifestants sur place peuvent filmer discrètement les événements et/ou via les réseaux sociaux, faire un reportage sur le vif de ce qu’ils vivent, et ce, par dizaines. Lorsque les témoignages vont tous dans le même sens, même les médias mainstream sont obligés de s’aligner à la vérité de la rue.

 DÉJÀ, LE 26 MAI A NANTES :

http://www.liberation.fr/france/2016/06/05/manifestant-blesse-de-nouvelles-images-a-charge-contre-les-policiers_1457507

MANIF DU 14 JUIN A PARIS :

http://www.lesinrocks.com/2016/06/news/violences-policieres-a-paris-deux-manifestants-secroulent-pleine-manif-contre-loi-travail/

Le journaliste indépendant Nnoman, du Collectif OEIL, a filmé la scène :

(Voir la vidéo sur la page,)

D’après cette vidéo, des policiers ont lancé des grenades lacrymogènes sur le petit groupe rassemblé autour du blessé, qui était à terre, dont des street-medics. L’un des policiers aurait également frappé une personne à la tête à l’aide d’une matraque télescopique. Une seconde personne est en effet à terre, inconsciente et saignant de la tête.

Sur Facebook, Nnoman a publié une photo (attribuée à KZH, et choquante) de la personne blessée à la nuque. “L’impact a creusé sa nuque, les capsules se sont ouverte sur lui le noyant dans la fumée et le brûlant sur le bord de son teeshirt”, écrit-il.

En dépit de ces témoignages et de ces incidents, qui s’accumulent depuis le début de la mobilisation, Manuel Valls persiste à parler des “soi-disant violences policières dans les manifestations” et à “mettre des guillemets” pour utiliser ce terme.

 

M. VALLS, SA MAUVAISE FOI ET SES MENACES CE MATIN :

Valls appelle les syndicats à « annuler eux-mêmes » les manifestations contre la « loi travail »

 

(Autrement dit, à renier ce pourquoi ils existent : Soutenir et exprimer la volonté populaire. Pourquoi pas voter la dissolution de la CFDT, FO, Solidaire, etc…  pendant qu’il y est ? Il faut rappeler tout de même à Manuel Valls que dans toutes les grandes villes où les forces de l’ordre sont restée discrètes, il n’y a eu aucun débordement lors de la manif du 14 Juin. C’est bizarre, tout de même… )

Je rappelle la sortie plutôt sensée de Philippe Martinez à propos de la position du gouvernement sur les débordements de la manifestation qui demande à la CGT de contrôler les casseurs : (de mémoire)

« C’est comme si pour un match de foot on demandait aux joueurs d’assurer la sécurité »

Cet article est particulièrement significatif de l’esprit du pouvoir. Un exemple de la mauvaise foi absolue, des menaces contenues de notre premier sinistre  ainsi que  sa façon de retourner les choses :

Dans un entretien au Journal du dimanche, dimanche 19 juin, Manuel Valls dit que les syndicats opposés au projet de « loi travail » devraient « annuler eux-mêmes » les rassemblements prévus lors de leur prochaine journée d’action, jeudi, en raison du contexte de sécurité actuel. Le premier ministre ajoute qu’il y aura des discussions à ce sujet dans les prochains jours entre les parties concernées.

« Compte tenu de la situation, des violences qui ont eu lieu, de l’attentat odieux contre le couple de policiers mais aussi de la tenue de l’Euro, les organisateurs devraient annuler eux-mêmes ces rassemblements. C’est du bon sens ! », argue-t-il.

Et d’appeler la Confédération générale du travail (CGT) à « sortir de l’impasse ».

« Or, c’est un fait : des syndicalistes peuvent agir avec des casseurs, c’est inadmissible. Les organisateurs ne veulent pas prendre leurs responsabilités, se désolidariser clairement des violences, si nous constatons que ces manifestations font peser de nouveau un danger pour les forces de l’ordre et les biens publics, alors le gouvernement prendra ses responsabilités. »

Le premier ministre avait laissé entendre cette semaine que l’exécutif pourrait interdire des manifestations après les violences qui ont émaillé celle de mardi à Paris contre le projet de loi « visant à instituer de nouvelles libertés et de nouvelles protections pour les entreprises et les actifs ».

Insinuations

Manuel Valls prend la défense des forces de l’ordre face aux accusations de violence policière des opposants au texte, et dément fermement qu’elles aient reçu pour consigne de laisser les casseurs agir. « Jamais nos forces de l’ordre n’ont eu à faire face à autant de situations difficiles en même temps. »

« Alors que deux policiers viennent d’être sauvagement assassinés [lundi à Magnanville], je supporte encore moins les insinuations concernant notre police républicaine sur des prétendues consignes de laisser-faire, pour discréditer le mouvement ou sur les soi-disant violences policières. »

Il fait valoir que ceux qui discréditent les mouvements sociaux sont « ceux qui ne condamnent pas les violences, voire y participent ».

Manuel Valls se défend également de toute « posture » dans la bataille autour du projet de loi qui l’oppose à la CGT et à son secrétaire général, Philippe Martinez. « Je crois au compromis dans l’entreprise et dans la nécessité de faire confiance aux acteurs de terrain. »

« Nous sommes dans un moment de clarification syndicale mais aussi de clarification politique au sein de la gauche. Si nous cédions à la rue, si nous retirions le texte, si nous remettions en cause sa philosophie, ce serait une régression pour les salariés, un coup porté à l’autorité de l’Etat, cela voudrait dire qu’on ne pourrait plus réformer sauf par la brutalité. »

Lire aussi :   Manifestation du 14 juin : « J’ai été arrêtée parce que je m’habille en noir »

Rencontre El Khomri-Martinez : « Les désaccords se sont confirmés » sur la loi travail, selon le leader de la CGT

Le mouvement contre la loi travail soutenu par 60 % des Français, selon un sondage

Article Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le

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