Europe, austérité and Co : l’immonde braderie du patrimoine grec

L’État grec cherche à privatiser 597 îles

Pour respecter l’accord de juillet dernier conclu avec ses créanciers, Athènes doit valoriser des actifs à hauteur de 50 milliards d’euros dans les trente prochaines années.

Pas moins de 597 îles, 11.937 propriétés foncières, 23.928 terrains, 538 sites archéologiques, 30 hôtels, 20 stations thermales, les chemins de fer, le stade olympique, la Poste… La nouvelle liste des privatisations grecque est vertigineuse. Elle comprend 71.500 biens ainsi que des dizaines d’organismes publics et des centaines de titres à valoriser, louer ou céder. Conformément à l’accord de juillet dernier conclu avec les créanciers, Athènes doit valoriser des …

(La suite est réservée aux abonnés, mais il me semble que l’info est là, dans ces qqs lignes)

Je vous ferai suivre après cet article une réflexion sur la globalisation que vous pourrez parfaitement relier à celui-là. 

Voilà où ce système nous conduit : 

  • marchandiser les trésors de la planète et  de l’histoire humaine,
  • les enlever au peuple, à ceux qui ont depuis des générations entretenu et valorisé cet héritage,parfois au prix de leur sang
  • vendre ces terres qui sont l’histoire d’une nation  à l’encan, aux servants du NOM.

Contre du papier cul, quelques lignes sur un écran, ce sont les racines d’un pays que l’on détruit pierre à pierre.

Je n’ignore pas que ma réflexion a un relent conservatiste, voire, populiste, mais c’est ce que je ressens. Je ne possède rien, mais je me souviens de mon chagrin d’ado lorsque la maison de mes grand-parents où j’avais passé toutes mes vacances fut vendue.. Je suis repassée devant quelque temps après.  Tout à coup, cet endroit qui m’avait en partie construite devenait étranger :  Oh ! Ce n’était pas grand chose, un détail,   juste une couleur différente sur le portail et les volets, que nous n’avions pas choisie… C’était tout un pan de mon histoire personnelle qui se clôturait à jamais et ce fut douloureux, un peu comme une histoire d’amour qui se brise.

C’est ce qui arrive en macro au Grecs, et, ne nous faisons aucune illusion, aux Portugais, aux Espagnol, aux Italiens aux européens de l’Est et à nous, insidieusement… pour le moment.

Peut-être avons-nous quelque-chose à y comprendre sur le détachement, mais ce que je vois surtout c’est que cette Europe tant vantée n’est qu’une gigantesque braderie de nos identités profondes.

Lorsque nous ne pourrons plus nous raccrocher à rien, nous serons devenu des esclaves interchangeables sans identité, des robots parfaitement soumis au système.

En réalité, ce n’est pas neuf. C’est ce qui est arrivé et arrive encore  dans tous ces pays que nous envahissons, dont nous avons pillé et pillons les richesses et dans lesquels nous installons nos MacDo. Ce n’est finalement que le retour en miroir de ce que nous avons fait subir à d’autres dans un irrespect et un mépris total de ce qu’ils étaient et sont.  

Pensez-y lorsque vous jugerez ces populations que l’on a mis  hors-sol et qui vous dérangent. Un jour, ce sera notre tour. Nous avons autorisé, sinon mis en place, l’élastique qui est entrain de se tendre pour nous revenir en pleine face et que nous appelons « système ».

S’il existe un karma individuel, il existe un karma collectif.  C’est implacable. Nous expérimenterons ce que nous avons fait subir aux autres, à moins que nos consciences s’ouvrent et que nous comprenions que le respect  pour ne pas employer le mot d’amour, est la base de la vie, de notre humanité et que nous changions.

Galadriel