Histoire – Le Telegraph ose enfin le publier : l’UE est un projet de la CIA

Cet article publié en pleine bataille pour ou contre le Brexit devrait être repris par tous nos MMS. Malheureusement, ce n’est pas demain la veille. Et pourtant, cela éclaire bien des choses. Cette démonstration a été faite depuis plusieurs années par F. Asselineau avec preuves à l’appui. Là encore, il ne s’agit pas de lui faire de la pub, mais ses conférences fleuves ne manquent pas d’intérêt pour ceux qui veulent comprendre pourquoi et comment nous en arrivons à cette impasse dans laquelle nous sommes actuellement.  L’UE n’est ni plus ni moins qu’une colonisation des Etats-Unis. Il faut le savoir, afin de pouvoir réfléchir, outils en tête,  à la nécessité de quitter cette europe-là, et pourquoi, nous voyons sans arrêt nos gouvernants jouer les caniches de Washington contre nos propres intérêts.

Dans la situation où nous sommes et les guerres de communications que nous subissons, nous ne pouvons plus faire l’économie de la culture politique.

Vous trouverez la longue démonstration de F. Asselineau ci-dessous. Si vous aimez l’histoire, c’est passionnant. Ce n’est pas du tout ce que l’on nous a appris sur l’UE, avec projection de documents historiques à l’appui. L’on mesure à l’écouter l’incroyable lavage de cerveau que nous avons subi depuis des générations.

Le Telegraph confirme les analyses de l’UPR : « l’UE a toujours été un projet de la CIA »

Le grand journal britannique « Telegraph » confirme les analyses historiques de l’UPR : « l’Union européenne a toujours été un projet de la CIA, comme viennent de le découvrir les partisans du Brexit ».

Le journaliste britannique d’investigation vient de publier – le 27 avril 2016 – un article dans le grand quotidien « Telegraph », dont la publication est spécialement intéressante.

Dans cet article, Ambrose Evans Pritchard explique en effet sans détours que l’Union européenne a toujours été un projet porté par la CIA et explique notamment que Charles de Gaulle avait compris que Jean Monnet était un agent américain.

monnet-cia

Jean Monnet, le fondateur de l’UE, était les yeux et les oreilles de Roosevelt en Europe.

Pour tempérer ces révélations, spectaculaires dans un quotidien britannique d’un aussi grand tirage, l’auteur y ajoute certaines prudences que l’on peut regretter et que nous ne partageons pas :

– il soutient qu’il n’y aurait pas eu de volonté dominatrice ou hostile des États-Unis à imposer la prétendue « construction européenne » et il invoque pour cela le contexte de la guerre froide ; c’est faire peu de cas des origines de ladite guerre froide et c’est passer sous silence l’origine nazie de la construction européenne et de Walter Hallstein ;

– il cite le FN français comme un parti qui aurait une approche cohérente, pro-russe et hostile au capitalisme américain ; c’est spécialement absurde lorsque l’on se remémore les liens avérés entre Jean-Marie Le Pen et le Parti républicain américain, le refus constant du FN de proposer clairement de sortir de l’UE, de l’euro et de l’OTAN, et la récente consécration de Mme Le Pen par le magazine Time à New York …

– tout en laissant entendre qu’il est légitime d’avoir des sympathies pour le Brexit, il met quand même en garde ses partisans contre les menaces russes et chinoises.

Bref, Ambrose Evans Pritchard se livre à un curieux numéro d’équilibrisme, à la fois anti- et pro-américain, à la fois compréhensif et très réservé, pour ne pas dire hostile, sur le Brexit. Peut-être cette posture biscornue lui a-t-elle été réclamée par sa rédaction en chef, pour satisfaire les opinions diamétralement opposées des lecteurs du journal ?

Quoi qu’il en soit, nous publions quand même cet article pour l’intérêt historique décisif des faits qui y sont rappelés – et qui restent cachés aux Français – à savoir le rôle central des États-Unis et de la CIA dans la prétendue « construction européenne ».

À cet égard, les informations sur les agissements des services secrets américains de l’après-guerre apparaîtront à mes lecteurs comme une sorte de copié-collé de ce que je ne cesse d’expliquer depuis 9 ans, seul sur toute la scène politique française et sous la chape de plomb du blacklisting des grands médias français.

Même si son côté chèvre-chou, notamment vis-à-vis du Brexit, rend cet article moins « politiquement incorrect » que son titre ne le laisse penser, les informations qu’il expose sur le rôle historique de Washington et de la CIA dans la prétendue « construction européenne » restent encore inimaginables dans les grands médias français asservis à l’hégémonie américaine.

SUITE ET FIN :

http://www.upr.fr/actualite/le-telegraph-confirme-analyses-upr-ue-projet-cia

Commentaires sont clos