La bourse n’aime pas le mois d’octobre….

Voici le billet de rentrée de Bruno Berthez sur l’eschatologie économique…   Le mois d’octobre est un mois dangereux pour la bourse.. Ici nous ne sommes pas le 23 septembre jour de tous les dangers, mais en octobre… On est pas à une semaine près ! 

 

Explications par quelques extraits :

A propos des millénaristes, Octobre approche , le besoin de destruction montre son nez Par Bruno Bertez

Octobre sera bientôt là, et avec lui son cortège de mauvais souvenirs. Octobre, en tant que mois boursier, a mauvaise réputation.

Cette année, les craintes magiques du calendrier sont renforcées, sinon justifiées, par la dislocation en cours sur les marchés financiers.

 

Nous sommes dans une sorte de phase finale de la bulle, ou si on veut, de la Grande Expérience Monétaire, The Great Experiment. Le Système, au sens de Système de John Law, hoquette, bafouille, se fissure.

Phase finale est à prendre dans deux sens différents :

  • 1 -le premier c’est la tentative des autorités monétaires du Centre de risquer une normalisation, de tourner une page ; nous disons tentative car il n’est pas sûr qu’elles réussissent à le faire, les marché s’y opposent, conscients qu’ils sont, eux, de leur propre fragilité.
  • 2 – le second c’est l’éclatement de la bulle. Vous savez que c’est ainsi que nous qualifions ce qui se passe aux périphéries, chez les Emergents et bien sur à la périphérie du Centre, c’est à dire en Chine. L’argent des « printing » y a fait un crédit bullaire et ce crédit provoque ses conséquences habituelles à savoir ralentissement de la croissance, besoin de plus de crédit, fuite en avant, hyper bulle, laquelle en éclatant vient en retour re-affaiblir la croissance.

Le segment important, dans la séquence finale que nous schématisons, c’est le besoin accéléré de plus en plus de crédit pour faire tenir la bicyclette. On ne comprend pas le processus du cycle des bulles et du crédit si on n’admet pas que le besoin est sans cesse croissant. L’excès appelle l’excès alors que les conditions deviennent de plus en plus difficiles et que le rendement des excès diminue sans cesse. C’est cette mécanique qui garantit la validité de nos pronostics funestes, c’est à dire l’explosion ou l’implosion finale. Car les deux sont équiprobables .

…/…

La crise est une crise de bilan du système, trop peu d’actif pour un passif qui ne cesse de s’hypertrophier et que l’on cherche sans cesse à inflater au lieu de chercher à le réduire.

La crise ne se voit pas clairement car le passif, est caché, les citoyens ne le touchent pas du doigt, non, ils ne voient que l’actif et ils croient que c’est au sein de l’actif que gît la crise. Les causes sont là ou on ne les voit pas, au passif.

Et le passif, c’est le royaume des Maîtres, ils savent qu’il existe et qu’il exerce sa tyrannie. Sa tyrannie qui fonde la leur..

Et ils font semblant de gérer, au niveau des actifs, en se gardant bien d’évoquer l’existence même de passifs, c’est le grand secret, secret qui est efficace parce non-su, non-révélé. Varoufakis est mort politiquement parce qu’il a levé le voile et essayé d’attirer le regard sur le passif.

Le passif, c’est le mort, c’est lui qui commande, et c’est lui qui, dans nos systèmes dicte sa loi au vif. Voila ce qu’il ne faut ni révéler ni aborder. Le Sacré doit rester non-nommé. Une tyrannie ne subsiste que parce que l’on n’a pas de prise sur elle et comment avoir prise sur ce qui n’est même pas nommé : la masse de droits enserrés dans la dette..

Les politiciens et banquiers Centraux n’ont cessé d’annoncer « le bonheur c’est pour demain », sous toute les formes, à commencer par les « Green Shoots » jusqu’aux tentatives de Taper et de Normalisation. Car, ne vous y trompez pas la fonction de la tentative de normalisation est de faire croire que nous sommes sortis d’affaire. Dudley l’a dit il y a quelques semaines, « ce que nous voudrions c’est que les marchés montent et saluent la première hausse des taux car ce serait le signe que nous avons réussi »..

…/…

Le reset, car c’est de cela qu’il s’agit en ce moment, d’une tentative de reset, à laquelle les autorités Chinoises tentent de s’opposer, le reset, disons nous, peut être soit subi, chaotique, soit piloté, on a encore le choix. La destruction en tant que besoin du Système est une donnée, c’est une Nécessité mais sa forme, est encore à choisir, on n’ pas atteint un stade ou il n’y a plus qu’à subir, on peut actionner les freins, les amortisseurs et piloter cette destruction. Mais encore faut admettre son absolue Nécessité. Le choix est entre une forme de destruction, euthanasie des promesses passées que l’on ne peut tenir et une destruction subie, non volontaire, certainement explosive socialement. Appelez tout cela comme vous voulez, moratoire, jubilées, défauts, faillites, effondrement économique, hyperinflation, destruction de la monnaie, confiscations, tout cela, ce sera la fonction systémique de destruction dans ses œuvres.

POUR LIRE L’ARTICLE COMPLET C’EST ICI :

http://leblogalupus.com/2015/09/01/ledito-du-lundi-1er-septembre-2015-a-propos-des-millenaristes-octobre-approche-le-besoin-de-destruction-montre-son-nez-par-bruno-bertez/

Commentaires sont clos