Voici ce que l’UE réclame à la population Grecque déjà exsangue !

Voici publiée par Médiapart, la liste des exigences de l’UE.  Alors, lisez-là bien celle-là. Apprenez-la par cœur pour ne pas pouvoir dire avec regrets que vous ne saviez pas lorsque notre heure, en France, aura sonné  !

Comprenez-bien ce qui est demandé, car c’est un programme général (aménageable selon les cas)  pour mettre les mauvais élèves de l’Europe du Sud au pas : Eux ( les grecs, italiens, espagnols, portugais)  et NOUS.

Le texte rendu public la Commission européenne met fin à la para-littérature, comme il met fin aussi aux arguments des partisans du « oui à tout », lesquels affirmaient jusqu’ici qu’il n’y avait pas de texte des institutions, selon des sources gouvernementales.

Comme il est mentionné, dans le texte d’aujourd’hui et celui du 25 juin, posé comme un ultimatum, les institutions exigent, entre autres:
– l’imposition d’une TVA à 23% sur la restauration collective
– l’abolition de la baisse de la TVA dans les îles
– l’application d’une avance d’impôt de 100% sur les sociétés et les travailleurs indépendants
– l’abolition des réductions pour les agriculteurs (pétrole, impôt sur le revenu)
– que soient baissées de 900 millions € (0,5% du PIB) les dépenses de l’aide sociale (subventions, etc.).
– la limitation immédiate des pré-retraites
– l’abolition progressive de la retraite complémentaire.
– l’application complète de la loi de mémorandum 3863/2010 sur la sécurité sociale
– l’application de la clause de déficit zéro et que le financement des caisses complémentaires soit réalisé uniquement par des fonds particuliers
– l’abolition de toutes les participations en faveur de tiers qui financent les caisses de sécurité sociale, qui a pour conséquence une baisse de leurs recettes de plus de 700 millions €
– l’augmentation des prélèvements pour soins de santé sur les pensions de 4% à 6%
– le gel des retraites jusqu’en 2021
– une législation sur les licenciements collectifs et la non-réintroduction des conventions collectives, si les institutions ne le permettent pas
-la diminution à 1500€ du montant des dépôts non saisissable
– l’augmentation du taux en vigueur pour le règlement des dettes
– la réduction des salaires dans le secteur public
– la mise en œuvre complète des boîtes à outils de l’OCDE (lait, pain, pâtisseries, dimanches, …)
– (des coupes écrasantes dans les pharmacies grecques) Un coup important contre les médicaments grecs
– la poursuite de la privatisation du secteur de l’électricité.
-la vente des actions de l’OTE(Compagnie du téléphone) détenues par l’État
– la non-application d’une taxe spéciale de 12% sur les bénéfices supérieurs de 500.000 pour l’exercice 2014
– le non-retour des cotisations sociales patronales au niveau de l’année 2014
Tout ceci constitue un ensemble de propositions qui s’inscrivent dans la conception du Fonds monétaire international, qui ont été posées comme ultimatum à la Grèce, ce qui ressort aussi de l’Eurogroupe, rapporte Mégaro Maximou* qui ajoute: la seule différence concerne la TVA sur les hôtels dont le taux, dans le texte actuel posté sur le site Web de la Commission européenne, est passé de 13% à 23% pour le 25 Juin

link to blogs.mediapart.fr

Merci à Stéphanie, commentaire des http://www.les-crises.fr

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POUR CEUX QUI COMPRENNENT  A LA FOIS L’ANGLAIS ET LES GRAPHIQUES ÉCONOMIQUES

Qu’importe la Grèce examinons le carnage mondial :

http://www.zerohedge.com/news/2015-06-29/greece-mattered-surveying-carnage

 

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